A l’occasion d’une nouvelle journée de grève jeudi 5 février, MG France, membre de la CNPL, mobilise les médecins généralistes pour l’avenir de leur profession. février 6, 2015 admin La mobilisation des médecins généralistes a démarré suite à l’appel du comité directeur de MG France le 2 octobre 2014. Elle s’est donné deux objectifs : combattre les aspects délétères du projet de loi de santé, notamment l’obligation du tiers-payant et la tutelle des ARS sur la médecine ambulatoire rendre à la médecine générale son attractivité en donnant aux professionnels les moyens d’exercer leur métier. Cette mobilisation s’est traduite par plusieurs journées de fermeture des cabinets médicaux, en fin d’année et le 6 janvier dernier. Elle se poursuit aujourd’hui par une journée de grève largement suivie par les médecins généralistes. Elle est nécessaire parce que les médecins généralistes doivent maintenir leur pression sur le gouvernement pour obtenir satisfaction sur leurs revendications. La création de groupes de travail chargés de modifier la loi de santé est une tentative de réponse à cette pression. Mais le délai imposé, très réduit, et les problèmes techniques non résolus (sur le dispositif de tiers-payant) laissent planer un doute sur le résultat de cette concertation. Une sixième année de blocage tarifaire est annoncée par l’Assurance-Maladie. Les spécialistes en médecine générale réclament, en préalable à des négociations tarifaires, l’équité avec les autres spécialités qui utilisent la cotation MPC portant la valeur de base de la consultation à 25 euros. Afin de protester contre le blocage des honoraires, MG France qui s’est retiré de la Commission Paritaire Nationale demande à ses syndicats départementaux de suspendre leur participation aux commissions paritaires locales et régionales. MG France participera à la manifestation nationale du 15 mars initiée par les syndicats de jeunes médecins, internes et chefs de clinique. MG France renouvelle son mot d’ordre de grève administrative et de grève des gardes. MG France appelle les médecins généralistes à une nouvelle journée de fermeture de leurs cabinets le 19 mars prochain, à la veille des élections locales. MG France sensibilisera les responsables politiques aux risques sanitaires consécutifs à la baisse démographique des médecins généralistes dans de nombreuses villes et campagnes. Source : MG France Photo : Claude LEICHER – Président de MG France
Pharmaciens – Conséquences des honoraires à la boîte par l'USPO membre de la CNPL! février 2, 2015 admin L’USPO, principal syndicat de pharmaciens d’officines, membre de la CNPL, s’inquiète de l’impact des honoraires à la boîte. La mise en place des honoraires de 80 centimes (HT) à la boîte au 1er janvier 2015 a pour conséquence une baisse de marge de tous les médicaments au prix fabricant hors taxe (PFHT) supérieur à 10 €. Par exemple, un médicament à un PFHT de 14 € voit sa marge diminuer de 5 centimes. Si les honoraires de 1 € à la boîte sont mis en oeuvre en 2016, la baisse de marge concernera tous les médicaments dont le PFHT est supérieur à 1,81 €. Cette seconde étape va augmenter l’amplitude des baisses de prix de 8 centimes par boîte de médicaments pour permettre l’augmentation de marge uniquement sur les médicaments à moins d’1,81 €. L’augmentation de la marge sera essentiellement concentrée sur le paracétamol et l’homéopathie. L’étape du 1 € à la boîte conduira pour les médicaments au PFHT compris entre 23 et 150 € à des baisses de marges de 16 centimes à 2,06 €. Pour les médicaments au PFHT supérieur à 150 €, cette étape aboutira à des baisses de marge de 2,06 € à plus de 380 €. La prise de risque est maximale pour les pharmaciens pour tous les médicaments remboursables : – 89 % des spécialités ont leur marge qui va baisser ; – 11 % des médicaments remboursables vont avoir une augmentation de marge, mais il s’agit majoritairement du paracétamol et de l’homéopathie. Les honoraires dit de « dispensation » liés en réalité à la boîte n’ont aucun sens pour la valorisation de la profession de pharmacien d’officine. De plus, le débat sur la concurrence sur les médicaments à prescription médicale facultative donne aux pharmaciens l’image de « petits commerçants » alors que cette réforme devait valoriser le rôle du pharmacien. La réforme de la rémunération officinale est bel et bien ratée. Vous devez la combattre en vous mobilisant et en adressant cette lettre à la CNAMTS. La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient l’action de l’USPO et invite tous les pharmaciens à se mobiliser aux cotés de l’USPO en écrivant à la CNAMTS. Source : uspo.fr Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO
Le comité directeur de MG France, membre de la CNPL, déterminé à intensifier la pression sur le gouvernement, annonce une nouvelle journée de grève le 5 février! janvier 20, 2015 admin Le comité directeur de MG France s’est réuni à Paris le 15 janvier pour analyser les réponses du gouvernement aux revendications des généralistes portées par le mouvement de mobilisation qui s’est amplifié depuis le 23 décembre. Ce mouvement s’impose par son ampleur et par sa durée comme l’un des événements majeurs survenus dans le paysage médical depuis de nombreuses années. Les médecins généralistes déplorent l’absence de réponses concrètes à leurs revendications et sont déterminés à intensifier leur pression sur le gouvernement. La chute démographique de la médecine générale va s’amplifier dans les cinq ans à venir. L’indifférence du gouvernement veut-elle dire que la menace sur l’accès aux soins de proximité ne le concerne pas ? MG France mobilise les médecins généralistes : MG France refuse l’obligation du tiers-payant. L’accès aux soins est une préoccupation constante de MG France qui rappelle que le tiers-payant n’est possible que s’il est simple et garanti: une facture unique, un règlement unique, une garantie de paiement. MG France exige la fin de la discrimination et l’arrêt de la maltraitance dont sont victimes les médecins généralistes. Parmi toutes les spécialités médicales, les généralistes sont les seuls exclus de la majoration MPC portant la valeur de la consultation à 25 euros. Parmi tous les médecins, les généralistes sont les seules victimes d’une politique de harcèlement des caisses d’assurance maladie qui porte notamment sur les arrêts de travail et sur leurs prescriptions. Parmis tous les professionnels de santé les médecins généralistes sont les seuls à voir leur profession progressivement démantelée. MG France exige la reconnaissance de la place de la médecine générale dans notre système de santé, avec des moyens et des outils adaptés. MG France réclame un investissement sur les soins de proximité et rappelle les besoins spécifiques des médecins généralistes : Une formation continue spécifique, répondant aux besoins de santé de la population, indemnisée 8 journées par an pour les médecins du secteur 1. Une protection sociale de nature à permettre l’installation des jeunes médecins Un forfait structure permettant de bénéficier de moyens de secrétariat. Une rémunération de la coordination des soins. MG France demande enfin des dispositions spécifiques pour l’accessibilité aux soins des personnes handicapées auprès de leur médecin traitant. 85% des cabinets de médecine générale en secteur 1 ne seront pas aux normes notamment à cause du coût disproportionné des travaux. MG France demande que ce problème soit géré par des dispositions spécifiques concernant les médecins généralistes qui se déplacent auprès des patients concernés. MG France lance de nouvelles actions : MG France appelle les médecins généralistes à utiliser tous les moyens à leur disposition pour faire entendre leurs attentes et leur impatience auprès du gouvernement. MG France appelle les médecins généralistes à fermer à nouveau leurs cabinets le jeudi 5 février pour signifier leur colère auprès du gouvernement. MG France appelle les médecins généralistes à poursuivre la grève des gardes débutée en décembre. MG France appelle à la poursuite de la grève administrative lancée début janvier. Arrêt de l’utilisation des téléservices de l’Assurance-Maladie, grève de la télétransmission dès lors qu’elle ne pénalise pas les patients. MG France demande à chaque généraliste d’interpeller patients et responsables politiques sur le risque que fait peser sur la santé publique l’abandon de la médecine générale par le gouvernement. MG France invite la presse à une conférence de presse au siège du syndicat le mercredi 21 janvier à 11h pour évoquer les suites du mouvement. Cette conférence de presse aura lieu en présence de médecins généralistes qui ont commencé à pratiquer la consultation à 25€ et la visite à 56€. La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient sans réserves le syndicat MG France qui agit dans l’intérêt des patients face un gouvernement qui fait fi de la concertation. Source : www.mgfrance.org Photo : Claude LEICHER – Président de MG France
Le Président de la FMF membre de la CNPL sur BFM TV décembre 8, 2014 admin Jean-Paul HAMON, président de la FMF membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales était l’invité de BFM TV ce week-end ou il a évoqué la mobilisation des médecins en cette fin d’année. Interview du président de la FMF par BFMTV par espacegeneraliste La Chambre Nationale des Professions Libérales est solidaire de la mobilisation des médecins et reste plus que jamais vigilante face aux réformes des Professions Libérales engagées par le gouvernement.
Médecins. La FMF membre de la CNPL, appelle à "l'unité syndicale contre la surdité gouvernementale"! décembre 5, 2014 admin La FMF, premier syndicat à ne pas réclamer la première place de quoique ce soit, rappelle que l’heure n’est pas aux communiqués ronflants mais aux appels à la mobilisation dans l’unité d’action Les médecins n’en peuvent plus de la sape méthodique et acharnée de notre métier par tous les gouvernements depuis deux décennies. La FMF demande à chaque syndicat de rentrer les bannières et de faire en sorte que les revendications communes soient mises en avant plutôt que les différences. Devant la menace mortelle pour la médecine libérale la FMF appelle à l’unité d’action ! Ce gouvernement est sourd. Et la surdité de Marisol Touraine est au delà de toute thérapeutique. L’appel à la pseudo concertation gouvernementale n’est qu’une manoeuvre de plus pour gagner un peu de temps. Les villes et les campagnes sont désertées par les médecins libéraux et l’exemple de Chateau Chinon, ville symbole s’il en est, est la démonstration éclatante de l’indigence gouvernementale. Seul un rapport de forces obtenu par une mobilisation dure, unitaire et certainement prolongée sera en mesure de le faire reculer. La FMF participe et participera à toutes les réunions intersyndicales. La FMF rappelle à tous les médecins de fermer leur cabinet à partir du 23 décembre. Sources : www.fmfpro.com Photo : Dr Jean-Paul HAMON -Président de la FMF
Médecins – Le Front Généraliste se mobilise pour sauver la médecine générale. novembre 20, 2014 admin Le Front Généraliste est constitué par l’ISNAR IMG, ReAGJIR, le SNJMG, le SNEMG, la FMF, MG France et la FNCS, il est accompagné à titre d’observateurs par le CNGE et le Collège de la Médecine Générale. Il s’est réuni le mercredi 19 novembre 2014 pour analyser la situation de la médecine générale et pour échanger sur leurs revendications pour la profession. La médecine générale devait être au coeur de la réorganisation du système de santé annoncée par la ministre de la Santé dès septembre 2013 avec la présentation de sa Stratégie nationale de santé. Aujourd’hui, les membres du Front Généraliste tirent la sonnette d’alarme. La baisse démographique de la profession et le retard constaté à l’installation de la jeune génération témoignent d’un exercice de plus en plus difficile. D’une formation initiale sans enseignants à des professionnels en exercice sans moyens, les médecins généralistes sont les grands oubliés et la médecine générale le parent pauvre du projet de loi santé. Hasard du calendrier, la ministre de la Santé vient d’annoncer une concertation sur son projet de loi le jour même de la réunion du Front Généraliste ! Les membres du Front demandent à être reçus ensemble par le ministère et entendent rappeler une fois encore leurs revendications et propositions à la ministre de la Santé. Car le Front constate le hiatus entre les orientations de la Stratégie nationale de santé prônant un investissement sur les soins primaires et le projet de loi de santé. Où sont passés les objectifs affichés l’an dernier, que le même Front Généraliste avait salués ? Où se situent le soutien aux soins primaires et la reconnaissance de la place du médecin généraliste ? Pour présenter ensemble leurs propositions et leurs revendications pour la profession, les membres du Front Généraliste tiendront une conférence de presse au siège de MG France, 13 Rue Fernand Léger Paris 20ème, le mercredi 26 novembre à 13h. FMF Union Généraliste Claude Bronner FNCS Richard Lopez ISNAR-IMG Pierre Antoine Moinard MG France Claude Leicher ReAGJIR Jacques-Olivier Dauberton SNEMG Matthieu Calafiore SNJMG Théo Combes
De plus en plus de sages-femmes…libérales! novembre 13, 2014 admin Les effectifs de la profession s’accroissent à un rythme soutenu depuis près de 15 ans car le numerus clausus a augmenté jusqu’en 2005, puis les départs en retraite ont ralenti. Il y a aujourd’hui près de 20 000 sages-femmes en activité et environ 600 de plus les rejoignent chaque année. Le métier reste principalement exercé en établissement de santé (70,5%1) mais l’activité libérale se développe plus rapidement. Au rythme de croissance mesuré entre 2011 et 2014, l’exercice libéral devrait doubler en 6 ans. Il reste rare avant 30 ans, mais c’est sur cette classe d’âge qu’il a augmenté le plus rapidement. Il y a bien un nouvel attrait pour ce statut, dès la sortie d’école ou après une expérience courte du salariat. Même si ces dernières années, l’exercice salarié continue d’être en légère croissance, c’est donc bien le développement de l’activité libérale qui soutient majoritairement la création d’emploi. Cela ouvre des champs de questionnement : pour l’avenir, jusqu’où peut-on envisager le développement de l’exercice libéral ? Et dès maintenant : qu’en est il réellement de la qualité des emplois ainsi créés en termes de temps de travail et de revenus ? Ces questions restent à instruire. Sources : Etude commandée par l’ordre des Sages femmes. « Le marché du travail des sages-femmes : transition ou déséquilibre ? » Note de synthèse – octobre 2014.
Médecins – Négociation sur les soins de proximité : constat d’échec ! novembre 6, 2014 admin Le premier syndicat des généralistes MG France, membre de la CNPL, constate que le vote négatif de l’assemblée générale de l’UNPS clôt la négociation sur les soins de proximité sur un échec. Les conséquences de cet échec risquent d’être lourdes pour les acteurs des soins primaires, alors que le virage ambulatoire annoncé du système de santé, basé sur un renforcement des soins de proximité autour de la fonction du médecin traitant, nécessite un investissement conséquent, progressif, structuré sur les soins primaires. L’erreur selon MG France, est essentiellement politique : en présentant le PLFSS 2014, le gouvernement avait estimé à 20 millions d’euro l’investissement sur ce dossier. Le signal donné à l’Assurance-maladie était clair : la négociation devait être minimaliste et installer le maximum de freins sur la mise en œuvre de démarches de coordination des soins. Ce qui a conduit l’Assurance-maladie à proposer le passage par l’hôpital comme mode de régulation pour huit des onze thèmes proposés. Au comble de l’absurde, puisqu’en théorie, cette proposition aurait incité à hospitaliser au préalable un malade pour déclencher un mécanisme de financement de la coordination de proximité ! Les objectifs avancés le 7 avril 2014 ensemble par MG France, le SNIIL, l’USPO, l’UJCD, Objectif Kiné et la FMF à l’ouverture des négociations sur les soins coordonnés étaient clairs et lisibles. Il s’agissait alors : – d’associer la majorité des professionnels de santé libéraux à une démarche de soins coordonnés en créant un dispositif incitatif, simple et attractif – de conforter les équipes de soins déjà engagées dans les nouveaux modes de rémunération (ENMR) en pérennisant leur fonctionnement. – de permettre aux équipes en cours de constitution d’accéder à ce type de rémunération dans le cadre d’un dispositif équitable, lisible et attractif. L’inquiétude de ces équipes qui bénéficient actuellement des nouveaux modes de rémunération est double : – le risque de pérennisation est questionné par un cahier des charges plus complexe, qui peut notamment remettre en cause des structures territoriales, ainsi que par des modulations de dotation difficilement atteignable : MG France demande que le futur règlement arbitral prenne en compte ces inquiétudes et donne un signal fort, notamment aux jeunes généralistes, qui estiment à 80 % que ces nouveaux modes d’organisation de leur profession sont les seuls qui peuvent leur donner envie de s’installer – le délai de publication d’un règlement arbitral ne doit pas remettre en cause leur pérennité Carton rouge, donc aux pouvoirs publics et à l’Assurance-maladie car les textes et les moyens proposés aux professionnels ont, sur le terrain, été jugés irréalistes et trop complexes. A l’issue de cette négociation, le rôle actuel et futur de l’UNPS doit être questionné : elle aurait du présenter un front uni des professionnels de santé libéraux et promouvoir une dynamique de construction des équipes de soins, en acceptant et en tenant compte de la diversité des modes d’organisation librement choisi. Un certain nombre de ses membres ont préféré mener une guerre stérile contre les précurseurs qui ont créé les maisons et pôles de santé. Le résultat est là : les libéraux sont sur ce sujet dépossédés de leur capacité à décider de leur propre avenir. MG France réaffirme que la réforme structurelle que notre pays doit mettre en œuvre passe par un véritable dispositif de coordination des soins, qui soit de nature à entrainer les professionnels dans une dynamique d’organisation des soins primaires autour de la fonction du médecin traitant. A cet effet, le gouvernement doit mettre fin à l’incohérence entre son discours sur le nécessaire virage ambulatoire et l’absence totale d’investissements pour le mettre en oeuvre. Source : Communiqué MG France du 6 novembre 2014.
Projet de Loi Macron. L'USPO, membre de la CNPL, reste prudente! octobre 27, 2014 admin Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron sur son projet de loi le 14 octobre et à son rendez-vous avec le ministère de la Santé le 16 octobre, l’USPO a salué un point fondamental qui consiste à faire piloter les évolutions du code de la santé publique par une loi santé respectant enfin les institutions et le bon fonctionnement des commissions parlementaires. La lettre aux élus mise à votre disposition par l’USPO soulignait de façon très explicite ce point. L’USPO remercie tous les pharmaciens qui ont utilisé ce courrier et développé cet argument auprès des élus qui a pesé dans les derniers arbitrages. Les négociations se feront dans la loi santé qui sera débattue fin 2014. L’USPO reste ferme. Pour autant la prudence reste de mise en analysant les déclarations de Mr Macron qui continue de parler de sortie du monopole de certains autotests, d’inciter au nettoyage des AMM, de parler de nouvelles créations d’officine et de regroupements dans la même phrase. C’est inacceptable et incohérent. L’USPO continue de dénoncer cette proposition de nettoyage de l’AMM pour essayer de passer en catimini des médicaments en GMS. Au contraire, il est indispensable de requalifier des dispositifs médicaux et des compléments alimentaires en médicaments. L’USPO demande une harmonisation de la TVA sur les médicaments conseil. L’USPO a fait part de son opposition à la modification des textes sur la vente par Internet qui autoriserait une plateforme à expédier des médicaments pour le compte des pharmacies. Le médicament à destination des patients doit sortir du stock de l’officine. Le PLFSS 2015 demande au médicament plus de 1 milliard d’économies : c’est le début d’un plan médicament de 3,5 milliards d’euros d’économies sur 3 ans. L’USPO dénonce la signature de l’avenant sur l’honoraire de 1 euro à la boite qui accepte la diminution de marge liée aux baisses de prix. Dans ces conditions, la réforme va faire baisser les marges sur les traitements chroniques et mettre les pharmaciens en concurrence sur les médicaments délivrés hors prescription (paracétamol, homéopathie…). Cet « avenant piège » du 1 euro par boite doit être dénoncé comme le réclament 65% des pharmaciens (sondage CMC Quotidien du pharmacien sept. 2014).La politique du générique doit respecter l’économie des officines et le travail du pharmacien. Les échanges vont se poursuivre et aucun mot d’ordre n’est à ce jour levé. Source : www.uspo.fr Photo : Marie-Josée AUGE CAUMON – Membre du bureau de l’USPO et de la CNPL
MG France, principal syndicat de médecins, membre de la CNPL, lance un appel à la mobilisation et à l’unité syndicale autour de la médecine générale. octobre 20, 2014 admin MG FRANCE a appelé le 2 octobre dernier les médecins généraliste à se mobiliser le 6 janvier prochain, quatrième anniversaire de la dernière revalorisation d’honoraire qui date de 2011. LA médecine générale est en effet le première profession libérale menacée tant économiquement par ce blocage tarifaire prolongé, que démographiquement avec le premier désert médical en train de se constituer sous nos yeux, l’Ile de France. D’autres syndicats rejoignent enfin cette nécessaire mobilisation, avec une autre date. C’est néanmoins une très bonne nouvelle. MG France leur propose de discuter d’une unité d’action et de date, afin de peser plus efficacement sur le gouvernement: nos confrères sur le terrain attendent qu’ensemble nous lancions une vraie mobilisation qui ne puisse se confondre avec des dates de vacances, tout à fait méritée par nos confrères. MG France appelle tous les syndicats de généralistes à se rencontrer au plus tôt pour donner aux responsables politiques un signal unitaire de leur profession. Source : MG France Photo : Claude LEICHER – Président de MG France
USPO, syndicat de Pharmaciens membre de la CNPL, au ministère de la santé. octobre 13, 2014 admin Réunion du 6 octobre au ministère de la santé : la mobilisation des pharmaciens pèse sur les négociations. Grâce à la mobilisation de tous les pharmaciens, à la grève des gardes, à la manifestation du 30 septembre et à la poursuite de nos actions, le gouvernement a été impressionné par l’engagement des pharmaciens pour défendre nos patients, la santé publique et notre profession contre les projets de réforme de nos gouvernants. Ces actions ont pesé sur les négociations qui évoluent dans le bon sens. Il n’y a pas de débats sur le monopole. L’USPO a réaffirmé sa position : en cas d’AMM, le produit reste en officine. Sur le capital, l’USPO a de nouveau sorti le chiffon rouge : pas de capitaux extérieurs. L’USPO a proposé de qualifier en charge les indemnités de rachat par plusieurs pharmacies d’une pharmacie pour la fermer. La partie n’est pas gagnée pour autant. Les pharmaciens doivent rester mobilisés et continuer la grève des gardes, à faire signer la pétition et à écrire aux élus. Source : www.uspo.fr Photo : Gilles BONNEFONDS – Président de l’USPO
MG France – Principal syndicat de médecins, affilié à la CNPL, se mobilise. septembre 24, 2014 admin Dans son communiqué du 24 septembre, MG France appelle les médecins généralistes à se mobiliser à partir du 30 septembre. La première profession libérale en danger dans notre pays est la médecine générale. Le 30 septembre sera une journée de colère pour plusieurs professions libérales réglementées. Pour MG France il ne faut pas oublier la situation désastreuse de la médecine générale en France. MG France tire la sonnette d’alarme depuis le début de l’année 2014 et a annoncé à maintes reprises la révolte qui monte chez les généralistes. MG France propose aux médecins généralistes de débuter le 30 septembre un mouvement d’action pour manifester leur colère et leurs revendications par tout moyen qui leur conviendra*. Le 30 septembre n’est que la première des actions nécessaires pour le sauvetage de la médecine générale. Car la médecine générale est en danger : – C’est la seule spécialité dont les honoraires sont bloqués – Ses missions sont confiées à d’autres professions par le projet de loi de santé – La densité des médecins généralistes a chuté de 8,5% depuis 2005 et les cabinets existants sont menacés de fermeture administrative en raison de la loi accessibilité, – La loi de santé veut créer une administration des soins ambulatoires Car la médecine générale est victime d’une discrimination conventionnelle systématique : – Discrimination avec le blocage des lettres-clés et des forfaits depuis des années : 1996 (indemnités kilométriques), 2002 (majoration de déplacement), 2005 (forfait des patients en ALD), 2011 (consultation et visite), – Discrimination conventionnelle sur la valeur de la consultation depuis 2007. L’avenant n°19 signé par la CNAM et les syndicats signataires de la convention de 2005 créait la consultation à 25 € en l’interdisant aux seuls généralistes. MG France lance donc dès aujourd’hui la mobilisation pour la défense de la médecine générale, et propose aux autres syndicats de s’associer à cette mobilisation. MG France met 4 conditions à la reprise d’un dialogue serein : – Fin de la discrimination conventionnelle sur les tarifs : la consultation normale à 25 €, la consultation avec coordination à 28 €, la visite du médecin traitant à 56 €, revalorisation des lettres clés et forfaits bloqués depuis des années : IK, ALD, MD, – Arrêt de la casse de la médecine générale organisée par la loi de santé, pas d’administration territoriale, – Arrêt du harcèlement des caisses d’assurance-maladie (sur les arrêts de travail notamment) à l’encontre des médecins généralistes, – Mise en place d’une politique en faveur des soins primaires, dotée des outils nécessaires à leur consolidation comme à leur développement (**). La Chambre Nationale des Professions Libérales est solidaire de l’action lancée par MG France et rappelle que la crise de professions règlementées ne pourra trouver une sortie que par la concertation en organisant d’urgence la réunion de la CNaPL. Le décret n°2011-200 du 21 février 2011 a créé la » Commission Nationale des Professions Libérales » (C.N.A.P.L.) placée sous l’autorité du ministre de l’économie et des finances, et pouvant « être consulté sur tout projet de texte applicable à l’ensemble des professions libérales », le ministre ayant en outre la faculté de « saisir la commission de toute question intéressant les activités libérales ». Depuis mai 2012, cette commission n’a jamais été réunie. Source : MG France Photo Claude LEICHER – Président de MG France
L’UNAP-SNP – Les podologues demande au Ministre des Affaires Sociales et de la Santé que leurs demandes soient entendues ! septembre 22, 2014 admin Les Pédicures-Podologues, demandent l’ouverture immédiate des négociations conventionnelles, un contrôle plus juste de la démographie professionnelle, et la revalorisation de leurs actes de soin pour une meilleure prise en charge du patient. Pour l’UNAP-SNP, syndicat adhérent à la Chambre Nationale des Professions Libérales le message est clair : Des cotisations maladie insupportables, des charges en constante augmentation, une démographie professionnelle non régulée, des patients qui renoncent de plus en plus fréquemment aux soins podologiques… STOP ! Des négociations conventionnelles au point mort, des cotisations maladie exorbitantes mettent en difficulté des milliers de cabinets ! STOP ! Une démographie professionnelle irresponsable, des ouvertures non maîtrisées d’instituts fabriquant des chômeurs en puissance, fragilisant des familles en profitant de la crédulité de futurs étudiants; l’État est complice ! STOP ! Un accès aux soins inéquitable pour les patients, une prise en charge inexistante. Nos actes permettent d’importantes économies à l’assurance maladie, nous voulons que nos patients soient enfin considérés ! Les, pédicures-podologues, demandent l’ouverture immédiate des négociations conventionnelles, un contrôle plus juste de la démographie professionnelle et la revalorisation de leurs actes de soin pour une meilleure prise en charge du patient. Pédicures-podologues, patients, associations de patients, soutenez une profession de santé en colère ! Rejointe dans son initiative par d’autres associations de défense de la profession, cette action intersyndicale permettra de remettre la collecte de ces pétitions à la Ministre de la Santé et des Affaires Sociales le vendredi 17 octobre 2014. La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient l’action de l’UNAP-SNP, syndicat adhérent. Soutenez, vous aussi leur action en signant leur pétition en cliquant sur lien ci-dessous. http://www.change.org/p/podologues-en-col%C3%A8re Source : UNAP-SNP Photo : Estelle BROSSAUD-PARROT – Présidente de l’UNAP-SNP
Conférence de presse de Claude LEICHER, Président de MG France, syndicat affilié à la CNPL. septembre 18, 2014 admin Claude Leicher : « Le sentiment de malaise est de plus en plus fort ». Claude Leicher, président de MG France, dresse l’état des lieux de cette rentrée sociale, et fait le point sur les revendications des médecins. Il précise leurs attentes face à la loi de santé en préparation et aux négociations en cours avec l’assurance-maladie sur les accords interprofessionnels. Vous avez récemment exprimé votre mécontentement, voire votre colère, devant les atermoiements du gouvernement face aux mesures attendues par MG France dans le champ des soins primaires ? Est-ce que le torchon brûle entre MG France et le gouvernement ? MG France n’est pas du style à faire brûler les torchons, MG France est plutôt du style à se fâcher et à agir. Cela fait deux ans que Marisol Touraine est en fonction dans le gouvernement de François Hollande. Elle a appris le métier et développé son programme politique qui s’appelle Stratégie nationale de santé. Nous avons perçu une volonté, exprimée dans les discours, d’engager un virage ambulatoire et un développement des soins primaires. A la lecture des premières mesures – qui d’ailleurs tardent à venir – nous percevons surtout un éclatement du métier du médecin généraliste, avec des tâches qui sont confiées à d’autres professionnels, alors qu’elles sont traditionnellement confiées au médecin traitant. Il y a non seulement de la déception et de l’inquiétude, mais aussi de la colère qui commence à monter. Nous constatons que la stratégie gouvernementale est à l’inverse de ce qu’il faut faire. On inquiète de plus en plus le médecin généraliste, on renforce l’idée qu’on est déjà en train de préparer sa substitution. S’il n’y a plus de médecin généraliste demain, par quelle profession va-t-on le remplacer ? Le sentiment de malaise est de plus en plus fort. Tellement fort que les anciens s’en vont de plus en plus tôt et que les plus jeunes ne s’installent pas, sauf si on leur organise un système dans lequel ils n’ont pas à investir de l’argent. Ces jeunes veulent bien s’installer, mais sont tellement préoccupés par l’exercice libéral sinistré qu’il faut les accueillir dans des lieux où ils n’auront pas d’inquiétude sur les charges qui pèseront sur eux. La catastrophe démographique annoncée est arrivée. Les chiffres sont spectaculaires, comme en Ile-de-France où il n’y aura bientôt plus de généralistes. Qu’attendez-vous désormais de la loi de santé ? Il n’est pas trop tard pour rectifier le tir. Un exemple : le service territorial de santé au public. C’est le type même de la chose « faite à l’envers ». Tout le monde est d’accord pour développer ce niveau du système de santé. Mais, nous l’avons dit au gouvernement, c’est aux professionnels de santé de s’organiser : par exemple, il leur revient de créer ou non une maison de santé. Le gouvernement reprend la proposition d’administration ambulatoire des territoires de proximité par les Agences régionales de santé (ARS). Créer des commissions pour gérer la territorialité n’est pas ce qu’il faut faire. Il faut à l’inverse donner des espaces de créativité et de liberté aux professionnels pour qu’ils puissent organiser eux-mêmes leurs conditions de travail dans un cahier des charges qui réponde aux besoins de santé de la population. Si le gouvernement ne corrige pas sa copie, MG France luttera contre ce projet de d’administration du secteur ambulatoire, à l’image de ce qui s’est fait de façon catastrophique dans le secteur hospitalier. Où en êtes-vous du dossier de la coordination des soins et du travail en équipe dans vos négociations avec l’assurance maladie ? La première étape des accords touche un niveau de coordination autour d’un patient, organisé par les professionnels entre eux – à deux, trois ou quatre -, dans un système qui doit être simple et accessible à tous les professionnels de santé. La 2ème étape concerne la rémunération d’une équipe. La troisième s’adresse à ceux qui veulent organiser la coordination sur un territoire, par exemple entre l’hôpital et la ville. Mon inquiétude, c’est que l’assurance maladie joue un jeu chaloupé dans lequel elle a pour objectif de diminuer les durées de séjour hospitalier, avec des accords qui privilégient les sorties d’hôpital. Or sur ce point, nous voulons surtout des aides pour nous organiser en ambulatoire, autour de la fonction du médecin traitant, en considérant que le médecin traitant est obligatoirement partie prenante de cette coordination, qui ne peut être qu’à l’initiative des acteurs de terrain. Nous avons l’impression que l’assurance maladie nous entraîne plutôt vers une direction presque unique : la sortie de l’hôpital. Mais la coordination ne se limite pas du tout à l’organisation ville-hôpital. Il s’agit d’organiser les équipes de soins primaires. Nous sommes en tension avec l’assurance maladie, et avec d’autres organisations professionnelles qui ne veulent pas organiser les soins primaires et qui préfèrent mettre de l’argent sur la technique, l’imagerie, l’hospitalisation. Il existe un vrai enjeu, qui est l’organisation du futur virage ambulatoire. Mais nous avons besoin que l’assurance maladie comprenne et appuie mieux cet enjeu. Les médecins attendent aussi des signes concrets, notamment une revalorisation des actes. Où en êtes-vous sur ce dossier des rémunérations « complexes et peu lisibles » selon le dernier rapport de la Cour des Comptes sur la Sécurité sociale ? C’est un autre dossier. Nous ne le mélangeons pas avec la coordination des soins. MG France considère qu’il y a une véritable discrimination conventionnelle. Je citerai deux exemples très précis : en 1990, on a interdit aux médecins généralistes de choisir le secteur 2. En 2007, la discrimination s’est accentuée avec une consultation à 25 euros pour tout le monde, sauf pour les généralistes. C’est inacceptable ! Les consultations sont de plus en plus lourdes, mais restent bloquées à 23 euros. Certes, nous avons contribué à développer d’autres modes de rémunération, mais ils restent insuffisants : 88 % de la rémunération d’un médecin généraliste sont basés sur la rémunération à l’acte, et 23 euros ne peuvent pas rémunérer une consultation qui peut être amenée à traiter 5, 6 ou 7 problèmes différents, et qui inclut de surcroit des démarches de dépistage et de prévention. Cette densité du contenu de nos consultations est le résultat du choix du patient qui veut « rentabiliser » sa consultation. MG France veut toujours développer des rémunérations forfaitaires complémentaires, mais la valeur si basse de la consultation est inacceptable. Nous demandons aujourd’hui pour la visite, que le tarif normal soit celui applicable pour une visite à domicile à un patient Alzheimer (soit 56 euros). Cette densité est le désir du patient qui veut « rentabiliser » sa consultation. MG France veut développer la rémunération forfaitaire, mais la valeur si basse de la consultation est inacceptable. Nous demandons aujourd’hui que le tarif normal soit celui applicable pour une visite à domicile à un patient Alzheimer (soit 56 euros). Cela doit devenir le tarif normal de toutes les visites à domicile. Ensuite, nous exigeons sans tarder une consultation de base à 25 euros, et à 28 euros lorsqu’il y a des actes de coordination (contact avec un autre médecin, lettre de liaison avec un hôpital). Ce sont les premières étapes indispensables d’une revalorisation correcte de l’exercice de médecin généraliste. La Cour des comptes a rendu sa copie sur la gestion de la Sécu et de l’assurance-maladie. Partagez-vous son analyse ? Dès que les médecins généralistes interviennent dans le parcours de soins d’un patient, les économies se produisent. Le bon usage du parcours de soins vers des correspondants ou vers l’hôpital et le bon usage des produits comme les génériques, génèrent une économie d’un milliard et demi par an. C’est surtout aux généralistes qu’on doit ces économies. La Cour des comptes dit qu’on peut faire encore mieux. C’est possible, mais nous voulons que les bénéfices de ces économies reviennent en partie dans la poche des généralistes, qui font des efforts depuis des dizaines d’années. Les efforts de la maîtrise médicalisée des dépenses sont à imputer en totalité aux généralistes. La prescription des indemnités journalières à bon escient, la prescription des génériques, le bon usage de dispositifs coûteux sont à mettre au bénéfice des généralistes. On ne fera pas plus que ce que nous faisons aujourd’hui si nous n’avons pas un retour sur investissement. La revalorisation des actes demandée par MG France est auto-finançable par ces économies, et assez facilement. Nous sommes prêts à relever le défi, mais en échange nous demandons au gouvernement une revalorisation de nos actes de base. Si rien n’est fait nous irons vers des mouvements de contestation tarifaire. Et cela partira de la base. Nous ne jouerons plus le jeu avec des politiques qui ne tiennent pas leur parole et ne donne à la France aucun moyen de réussir le fameux « virage ambulatoire ».
Arrêts de travail : la FMF, membre de la CNPL, menace de ne pas participer aux réunions de rentrée sur la rémunération du travail en équipe. septembre 12, 2014 admin Après MG France, membre de la CNPL, qui appelait la semaine dernière à boycotter les téléservices de l’Assurance maladie, c’est au tour de la FMF, également membre de la CNPL, de pousser un coup de gueule contre le « délit statistique ». « Tant que l’Assurance maladie n’aura pas cessé ses poursuites contre les médecins qui prescrivent des arrêts maladie (AT), nous allons boycotter les réunions sur les soins de proximité » menace son président Jean-Paul Hamon. Plusieurs réunions sur la rémunération du travail en équipe doivent avoir lieu dans les prochaines semaines. Caisses et syndicats ont en effet accouché d’un cadre pour la négociation en juillet mais se sont donnés rendez-vous à la rentrée pour poursuivre les pourparlers. Sources : FMF – Legeneraliste.fr Photo : Jean-Paul HAMON – Président de la FMF
MG France membre de la CNPL dénonce les campagnes d'intimidation des caisses d'assurance maladie. septembre 11, 2014 admin Certaines caisses d’assurance-maladie ont profité de la torpeur estivale pour lancer, sans aucune concertation, une vaste campagne de culpabilisation des seuls médecins généralistes au sujet de leurs prescriptions d’arrêts de travail. Une nouvelle fois les médecins, dont la seule caractéristique est de s’écarter de la moyenne, sont ciblés. C’est le « délit statistique », que MG France a déjà plusieurs fois dénoncé. L’ampleur de cette campagne indique qu’il ne s’agit pas d’une mission de contrôle des abus, mais d’une opération dont l’objectif est la réduction du coût des arrêts maladie. Cette réduction ne peut se faire aux dépens des droits des patients ou des médecins généralistes. Le Conseil de l’Ordre vient de le rappeler à juste titre. Le syndicat MG France rappelle qu’il recommande à chaque médecin concerné de refuser la procédure dite de « mise sous objectifs » et de se rapprocher de ses cadres départementaux dès réception du premier courrier. MG France, membre de la CNPL, demande à tous les médecins de France de cesser immédiatement l’utilisation du téléservice « arrêts maladie en ligne » qui permet à la CPAM de démultiplier ces manoeuvres aux frais du médecin. MG France mandate ses équipes départementales pour dresser l’état des lieux de cette campagne, CPAM par CPAM, et pour mettre en place localement les mesures appropriées pour y faire face. Sources : MG France Photo : Claude LEICHER – Président de MG France.
Réforme des Professions Règlementées – L’USPO membre de la CNPL reçue par le cabinet de Marisol Touraine. septembre 10, 2014 admin Reçue par le cabinet de Marisol Touraine le 4 septembre, l’USPO a de nouveau défendu avec détermination la profession menacée par le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat » désormais porté par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie. L’USPO a rappelé que les produits ayant obtenu une AMM (autorisation de mise sur le marché) sont des médicaments et doivent par conséquent rester dans le monopole officinal.Quant aux « produits frontières », il s’agit d’une construction théorique qui ne repose sur aucun fondement scientifique, ni pharmacologique. Le syndicat a de nouveau souligné que les règles d’installation des officines en France ont été validées par la Commission européenne et qu’elles donnent entièrement satisfaction aux besoins de santé publique et à l’accès homogène aux médicaments sur tout le territoire. L’USPO a aussi réaffirmé avec force son opposition à une ouverture du capital des officines : « L’entrée de capitaux extérieurs même minoritaires conduirait à un développement de la pharmacie, qui ne serait plus maîtrisée par la profession, a déclaré Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Une telle ouverture reviendrait à offrir la possibilité à la grande distribution de posséder la moitié de certaines officines, autant dire plus ce qu’elle n’espérait avec la PMF. » Pour permettre au réseau officinal d’évoluer, l’USPO a proposé : – de renforcer les capacités d’achats des officines à travers les groupements et la rétrocession entre pharmacies ; – de permettre à des pharmacies d’indemniser un proche confrère pour fermeture en qualifiant cet investissement en charges et non en rachat d’actif ; – d’engager une discussion avec le ministère de la Santé, avec le consensus de la profession, pour mettre en œuvre un dispositif de pharmacies « mères » et de pharmacies « filles » pour assurer le maintien des officines en milieu rural ; – de développer la télémédecine pour le suivi des patients chroniques et les sorties hospitalières ; – de développer les médicaments conseils dans le cadre d’un parcours de soins et pas de consommation ; l’USPO s’oppose au passage de toute la PMF devant le comptoir. « Le ministère de la Santé est à l’écoute et soutient la profession. Si l’ensemble des organisations tient le même discours avec la même pugnacité en défendant les fondamentaux, nous gagnerons parce que la pharmacie française est de qualité et efficace. Nous devons tous être prêts à agir, à nous mobiliser et à montrer notre détermination pour que le gouvernement nous entende et ne détruise pas le réseau officinal, notre métier et notre indépendance », conclut le Président de l’USPO. Source : uspo.fr
MG France – Protection maternité des femmes médecins libérales : une avancée qui en appelle d'autres. septembre 2, 2014 admin La loi de financement de la sécurité sociale 2014 institue une indemnité journalière forfaitaire pour les femmes médecins libérales et les auxiliaires médicales conventionnées qui se trouvent dans l’incapacité physique de continuer ou de reprendre leur activité professionnelle en raison de difficultés médicales liées à leur grossesse. Le décret d’application vient d’être publié : «Dès le 4ème jour d’arrêt, en cas de difficultés médicales liées à leur grossesse, un montant équivalent de l’indemnité journalière maximale du régime général, (soit 42,77€/jour) sera versé aux intéressées et ce, pour une durée maximale de 87 jours d’indemnisation». La Chambre Nationale des Professions Libérales salue la parution de ce décret, résultat d’une revendication portée avec ténacité par MG France principal syndicat de médecins généralistes de France et membre de la CNPL, depuis de nombreuses années. Pour autant selon MG France, le montant de ce revenu minimal bien légitime ne suffit pas à couvrir les frais professionnels fixes d’une installation. MG France avec le soutien de la CNPL rappelle sa revendication d’un Avantage Supplémentaire Maternité, destiné à couvrir les frais professionnels fixes et permettant de lever le frein à l’installation qu’ils représentent. Sources : MG France
Commission des comptes de santé. Les kinés oubliés ! août 27, 2014 admin L’arrêté du 1er août 2014 statuant sur la composition de la Commission des comptes de santé omet les organisations représentatives des masseurs-kinésithérapeutes, alors qu’elle compte plusieurs organisations de médecins, des organisations de pharmaciens, de dentistes, d’orthophonistes et d’infirmiers. Pour Patrick BEGUIN, masseur-kinésithérapeute, membre d’Objectif Kiné et membre du bureau de la CNPL l’absence des masseurs-kinésithérapeutes au sein de la commission des comptes de santé est scandaleuse. De surcroit ajoute Patrick BEGUIN, pour représenter les infirmiers le FNI a été préféré au SNIIL qui est pourtant largement majoritaire chez les infirmiers.
Masseurs-Kinésithérapeutes : du nouveau pour le Régime Invalidité Décès des affiliés à la CARPIMKO juillet 29, 2014 admin A compter du 1er juillet 2014 les affiliés à la CARPIMKO bénéficieront de nouvelles mesures. Invalidité : Augmentation de la rente totale invalidité qui passe de 12 840€ à 17 680€/an. La majoration pour conjoint à charge et chaque enfant à charge ou pour tierce personne passe de 5136€ à 6630€/an. La rente invalidité partielle passe de 6630€ à 8860€/an. Décès : Pour le conjoint sans enfant : le capital décès est porté de 8840€ à 17 680€. Pour le conjoint avec un ou plusieurs enfants à charge le capital est porté de 13260€ à 26520€. Pour les enfants, descendants, ascendants à charge, s’il n’y a pas de conjoint, le capital est porté de 4420€ à 8840€. Maintien de l’allocation journalière et de la rente totale en cas de reprise d’activité professionnelle à des fins thérapeutiques. Règlement mensuel des allocations journalières, rentes invalidité, de survie et d’éducation. Source : www.objectifkine.com