Elections URPS Pharmaciens 2015. Nette progression de l'USPO, membre de la CNPL.

Les votes pour élire les représentants des pharmaciens libéraux conventionnés au sein des unions régionales des professionnels de santé (URPS) ont été dépouillés ce vendredi 11 décembre 2015.

Les résultats obtenus par les listes de candidats déterminent dans chaque région le nombre de sièges dont les syndicats de pharmaciens disposeront au sein de l’URPS, qui contribuera à l’organisation de l’offre de soins régionale, en partenariat avec l’agence régionale de santé.

Ces résultats permettent aussi de mesurer l’audience des syndicats de pharmaciens dans la perspective de la prochaine enquête de représentativité. Pour toutes les régions, les résultats des listes sont présentés en annexe du présent communiqué.

Le taux de participation est de 59,40 %, en retrait de 3 points par rapport à la participation au précédent scrutin, 62,39 % en 2010.

Les équilibres syndicaux sont modifiés. La FSPF conserve sa première place mais perd 10,39 points, passant de 59,20 % en 2010 à 48,81 %. L’USPO, membre de la CNPL, est en progression de 13,51 points avec 42,59 % contre 29,08 % en 2010. Le recul de 3,12 points enregistré par l’UNPF la conduit à un résultat inférieur à 10 %, qui lui ôte son caractère représentatif.


Résultats URPS Pharmacie 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Communiqué de la DSS du 11 décembre 2016

 

Visionnez la Conférence de l'USPO du 18 novembre 2015!

Gilles BONNEFOND, président de l’USPO, vous présente les enjeux des prochaines élections « URPS Pharmaciens » et le positionnement de son syndicat.

 Connectez-vous sur lien ICI pour regarder la vidéo-conférence de l’USPO

 Cette vidéo résume clairement les propositions de l’USPO.

Du 30 novembre au 7 décembre, VOTEZ, VOTEZ USPO !

Le poids de la Pharmacie dans l’organisation des soins et sa représentation nationale seront directement proportionnel au taux de participation.

Les pharmaciens USPO mobilisés pour la défense de toutes les pharmacies.

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Pharmaciens – Participez aux Rencontres de l’USPO, le vendredi 9 octobre 2015.

Participez aux Rencontres de l’USPO, membre de la CNPL, le vendredi 9 octobre 2015.

L’USPO, est heureuse de vous inviter à ses VIII° rencontres qui auront lieu au Conseil Economique, Social et Environnemental le 9 octobre 2015 de 9h à 16h.

Programme ci-joint http://www.uspo.fr/les-rencontres-de-luspo/

L’accueil du CESE est sécurisé ( carte d’identité ).Pour une meilleure organisation inscrivez-vous auprès du secrétariat :cousin@uspo-paris.fr

L’USPO vous attend nombreux.

Marie-José AUGE-CAUMON
Membre du bureau de la CNPL – Membre du bureau de l’USPO

Photo : Marie-José AUGE-CAUMON

Pharmaciens – USPO membre de la CNPL, milite pour préserver l'économie de l'officine!

Mardi 8 septembre, l’USPO, membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales a accueilli dans ses locaux des représentants des trois syndicats d’officinaux, des groupements, de l’Ordre des pharmaciens et des étudiants pour évoquer ensemble la journée de mobilisation du 30 septembre 2015.

Pour l’USPO l’idée centrale des revendications porte sur la préservation de l’économie de l’officine, qui ne pourra supporter des coupes budgétaires supplémentaires alors que les économies actuelles sont déjà insupportables. Il faut arrêter de mettre des coups de rabot chaque année sur la profession, parce qu’un jour elle sera détruite.
L’USPO espére que ce message sera porté par les trois syndicats, ainsi que l’Ordre, les étudiants et l’ensemble des pharmaciens.

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Pharmaciens – Honoraires à la boîte (suite) par l'USPO membre de la CNPL.

Résultats du 1er trimestre 2015 avec une marge qui a chuté de 52 000 000€ en 6 mois par rapport à 2014, soit une perte de 1,87% malgré l’augmentation des activités liées aux pathologies d’hiver de janvier et février.

Le nombre de boîtes de médicaments diminue et le nombre d’ordonnances augmente. De toute évidence, ce nouveau mode de rémunération introduisant un honoraire à la boîte est inadapté et ne répond pas à l’évolution de l’économie de l’officine.

Cet honoraire ne nous protège pas de la baisse des prix des médicaments. Déconnecté du prix du médicament, l’honoraire nous expose aux critiques par sa visibilité, comme aux Pays-Bas où actuellement les pharmaciens sont agressés par les patients.

Nous devons sortir le plus vite possible de cette impasse. C’est pour cela que nous devons écrire une lettre au directeur de l’UNCAM pour lui demander de revoir les négociations comme l’ont déjà fait 7600 pharmaciens.

 

Sources : www.uspo.fr – Communiqué du 24 juillet 2015
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L’USPO, membre de la CNPL, reçue par les Sénateurs en charge du projet de Loi de Santé.

Le 9 juin dernier, les syndicats de pharmaciens ont été auditionnés par les rapporteurs du Projet de loi Santé au Sénat.

Pour une meilleure efficience de notre système de santé, l’USPO rappelle que le projet de modernisation de la loi de santé (prévenir avant d’avoir à guérir, faciliter la santé au quotidien et innover pour consolider l’excellence de notre système de santé) doit tenir compte de la place et du rôle majeurs du pharmacien d’officine.

L’USPO a présenté trois propositions au projet de loi :

o Partage des données de santé entre professionnels de santé,

o Intégration de la médication officinale dans le parcours de soins,

o Prise en charge par l’Assurance Maladie des substituts nicotiniques dispensés par les pharmaciens d’officine y compris sans prescription.

Interrogée sur l’article 36 qui modifie les règles relatives à la détention du capital social des sociétés exploitant une officine, l’USPO a rappelé sa forte opposition à une ouverture du capital.

L’USPO a également insisté sur l’importance des regroupements dans les zones sur-dotées et a appelé les sénateurs à prendre en compte ce sujet dans le cadre de leurs futures réflexions.

L’USPO s’est exprimée sur les ruptures d’approvisionnement et a alerté les sénateurs à ce sujet. L’USPO a appelé à une plus grande transparence entre les différents acteurs de la distribution du médicament (laboratoires, grossistes-répartiteurs, ANSM, pharmaciens). L’ANSM et les pharmaciens doivent être immédiatement informés des ruptures d’approvisionnement et connaître leurs causes.

Un amendement sur le droit d’opposition majoritaire et la possibilité de recours à un règlement arbitral a été proposé par la FSPF. Ce droit d’opposition concentre tout le pouvoir sur un seul syndicat aggravant encore plus la situation actuelle. L’espoir d’une intersyndicale avec cette proposition surprise disparait avec cette demande. Si ce droit d’opposition majoritaire avait existé en 2013, l’avenant générique n° 7 qui rapporte à chaque officine plus de 5 000 euros par an n’aurait pas été signé. Ce syndicat montre les priorités qu’il porte à la défense professionnelle dans la loi santé !

L’USPO s’est exprimée en faveur de la vaccination mais a rappelé que ce sujet devrait être abordé en amont avec les professionnels de santé des territoires concernés, dans un contexte apaisé.

L’USPO propose trois amendements pour l’évolution du métier de pharmacien.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

 

USPO membre de la CNPL – La nouvelle réforme confrontée à la réalité des chiffres.

Gilles BONNEFOND, président de l’USPO s’exprime sur la réalité de la réforme des honoraires à la boîte.

 

Les données IMS Pharmastat du 1er trimestre 2015 sur l’activité de l’officine ont été publiées.

Les pharmaciens travaillent plus pour gagner moins !

Evolution 1er trimestre 2015/2014 Ensemble de l’activité liée aux médicaments remboursables Ensemble de l’activité prescrite et remboursée
Unités 2.22% 1.79%
Ordonnances 1.26% 1.26%
Chiffres d’affaires TTC -0.83% -1.19%
Marge totale HT incluant les honoraires à la boite et l’honoraire pour les ordonnances d’au moins 5 lignes -0.59% -1.09%

 

Trois mois à peine après l’entrée en vigueur de la réforme de la rémunération et malgré une augmentation des pathologies hivernales sur le début de l’année 2015, la marge de la profession régresse.

La situation va s’aggraver au cours des prochains trimestres en raison de la mise en application des baisses de prix massives.

L’USPO ne s’est pas trompée dans son analyse sur les évolutions de marge en refusant cette réforme, signée pour 2 ans par un seul syndicat.

Cet honoraire à la boîte qui devait « protéger la profession des baisses de prix » est non seulement inefficace mais choque également les patients.

Devant la gravité des faits, l’USPO demande à tous les pharmaciens de réagir au plus vite en envoyant, la lettre au directeur de la CNAMTS ICI : CNAM lettre negociation 1

Pour sortir de cette impasse, l’USPO propose :

  • de négocier avec l’Etat un contrat de 3 ans garantissant la marge du réseau,
  • d’introduire une rémunération à l’acte de dispensation,
  • de développer les nouvelles missions et les services pour les patients à domicile,
  • d’inclure la médication officinale dans un parcours de soins et non dans un parcours de consommation.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

USPO membre de la CNPL, évoque l'observatoire de suivi de la réforme « Honoraires de dispensation »…

OBSERVATOIRE DE SUIVI DE LA REFORME « HONORAIRES DE DISPENSATION »

Un observatoire vide aux contours flous selon l’USPO principal syndicat de pharmacien membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales 

L’observatoire de suivi de la réforme « honoraires de dispensation » s’est réuni le 31 mars à la CNAMTS avec les 3 syndicats de pharmaciens, en l’absence du directeur de la CNAMTS. Cette réunion a révélé les réelles intentions de l’assurance maladie : bloquer toutes négociations en s’abritant derrière la signature d’un seul syndicat !

La communication de la CNAMTS a ciblé l’augmentation de 5,5% des remboursements de médicaments par l’Assurance Maladie incluant les médicaments délivrés par l’hôpital. Rien sur le thème de la réunion : la diminution de 2,5 % en 2014 de la marge des pharmaciens. L’officine va payer pour les dépenses hospitalières !

Non seulement l’Assurance Maladie n’a fourni aucune simulation sur la marge des pharmaciens début 2015, mais elle souhaite intégrer pour le calcul de la marge :

  • le CICE (crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi),
  • les astreintes liées à la garde de nuit et jours fériés,
  • les ROSP AVK, asthme, générique,
  • les remises génériques.

L’USPO a dénoncé avec l’UNPF ces manœuvres qui transforment l’observatoire de la marge en observatoire des revenus et sans intégrer toutes les augmentations de charges et de cotisations de nos entreprises.

En programmant une prochaine réunion de l’observatoire au mois de septembre, la CNAMTS essaie de figer la situation jusqu’aux résultats de l’élection professionnelle, prévues en décembre 2015. Cette élection fixera la représentativité des syndicats pharmaceutiques jusqu’en 2020.

Seule une nouvelle répartition plus équilibrée de la représentativité peut débloquer la situation et empêcher toute prise de décision par un seul syndicat.

L’union syndicale est indispensable pour une défense professionnelle efficace.

Regardez la vidéo explicative pour connaître les propositions de l’USPO relatives à la rémunération et retrouver la lettre appelant à une réouverture des négociations, déjà envoyée par 6300 pharmaciens au directeur de la CNAMTS.

L’USPO appelle à la mobilisation des pharmaciens en 2015 pour préparer le changement.

La réouverture des négociations est possible avant janvier 2016. Le vote de tous les pharmaciens sera déterminant.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Marie-José AUGE CAUMON – Membre de l’USPO – Membre de du Bureau de la CNPL

 

L'USPO, membre de la CNPL présente à la manifestation du 15 mars.

Face à l’asphyxie économique de la profession de pharmacien d’officine et à la loi de Santé qui n’intègre pas pleinement les officinaux dans les équipes de soins de premier recours, l’USPO a décidé de participer à la manifestation du 15 mars 2015, à Paris.

La situation économique du réseau officinal se dégrade rapidement : la marge des pharmaciens diminue plus vite que celle les autres acteurs de la chaîne du médicament et les baisses de prix massives du 1er trimestre 2015 vont aggraver cette situation.

La réforme de la rémunération des pharmaciens, avec la mise en œuvre d’honoraires à la boite, marginalise la profession de l’évolution vers de nouveaux modes de rémunération pour les autres professionnels de santé, notamment dans le cadre de la coordination des soins.

« Il faut revoir très vite ce système sans perdre du temps en bilans intermédiaires pour qu’une rémunération soit introduite progressivement à l’acte de dispensation, déclare Gilles Bonnefond, Président de l’USPO. Plus de 6 000 pharmaciens ont déjà écrit au directeur de la CNAM pour demander l’ouverture des négociations sur la rémunération et un développement des nouvelles missions du pharmacien pour qu’il joue véritablement son rôle de professionnel de santé dans un parcours de soins des patients coordonné. »

L’USPO déplore d’ailleurs que la loi de Santé n’instaure pas le partage des données de santé avec les pharmaciens. Cette lacune de la loi ne contribue pas à renforcer l’intégration des pharmaciens dans l’équipe de soins.

L’USPO souhaite que dans la loi de Marisol Touraine, le conseil pharmaceutique et les médicaments conseil soient inclus dans la stratégie du premier recours.

Enfin, l’USPO veut attirer l’attention de Madame la Ministre sur les incidents de plus en plus nombreux liés au tiers-payant dans les officines, qui pèsent financièrement sur les pharmaciens. La profession n’a aucune garantie de paiement pour les bénéficiaires de la CMU et de l’ACS. Elle n’a pas de garantie non plus lorsque l’assuré n’a pas sa carte Vitale alors que le tiers-payant est obligatoire.

« Les pharmaciens en ont plus qu’assez ! Ils veulent une évolution de leur métier et de leur mode de rémunération. Ils veulent continuer à assurer le tiers-payant mais avec des garanties de paiement et une simplification des différents contrats des assurances complémentaires et une homogénéité des droits figurant sur les cartes des assurés. La loi de Santé doit répondre à cette nouvelle organisation mais le compte n’y est pas », conclut Gilles Bonnefond.

La Chambre Nationale des Professions Libérales constate à nouveau que le gouvernement malgré sa stratégie de découpage de la réforme des professions règlementées focalise contre lui le mécontentement des professionnels libéraux et soutien la mobilisation de l’USPO.

 

Source : www.uspo.fr

Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Pharmaciens – Conséquences des honoraires à la boîte par l'USPO membre de la CNPL!

L’USPO, principal syndicat de pharmaciens d’officines, membre de la CNPL, s’inquiète de l’impact des honoraires à la boîte.

 

 

 

honoraires 80 centimes

 

La mise en place des honoraires de 80 centimes (HT) à la boîte au 1er janvier 2015 a pour conséquence une baisse de marge de tous les médicaments au prix fabricant hors taxe (PFHT) supérieur à 10 €.

Par exemple, un médicament à un PFHT de 14 € voit sa marge diminuer de 5 centimes.

 

honoraires 1 €

Si les honoraires de 1 € à la boîte sont mis en oeuvre en 2016, la baisse de marge concernera tous les médicaments dont le PFHT est supérieur à 1,81 €.

Cette seconde étape va augmenter l’amplitude des baisses de prix de 8 centimes par boîte de médicaments pour permettre l’augmentation de marge uniquement sur les médicaments à moins d’1,81 €.

L’augmentation de la marge sera essentiellement concentrée sur le paracétamol et l’homéopathie.

1 € sur médicaments (1)

 

L’étape du 1 € à la boîte conduira pour les médicaments au PFHT compris entre 23 et 150 € à des baisses de marges de 16 centimes à 2,06 €.

 

 

1 € sur médicaments (2)

Pour les médicaments au PFHT supérieur à 150 €, cette étape aboutira à des baisses de marge de 2,06 € à plus de 380 €.

Conséquences 1 € à la boîte

La prise de risque est maximale pour les pharmaciens pour tous les médicaments remboursables :

– 89 % des spécialités ont leur marge qui va baisser ;

– 11 % des médicaments remboursables vont avoir une augmentation de marge, mais il s’agit majoritairement du paracétamol et de l’homéopathie.

Les honoraires dit de « dispensation » liés en réalité  à la boîte n’ont aucun sens pour la valorisation de la profession de pharmacien d’officine.

De plus, le débat sur la concurrence sur les médicaments à prescription médicale facultative donne aux pharmaciens l’image de « petits commerçants » alors que cette réforme devait valoriser le rôle du pharmacien.

La réforme de la rémunération officinale est bel et bien ratée. Vous devez la combattre en vous mobilisant et en adressant cette lettre à la CNAMTS.

 

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient l’action de l’USPO et invite tous les pharmaciens à se mobiliser aux cotés de l’USPO en écrivant à la CNAMTS.

 

Source : uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Projet de Loi Macron. L'USPO, membre de la CNPL, reste prudente!

Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron sur son projet de loi le 14 octobre et à son rendez-vous avec le ministère de la Santé le 16 octobre, l’USPO a salué un point fondamental qui consiste à faire piloter les évolutions du code de la santé publique par une loi santé respectant enfin les institutions et le bon fonctionnement des commissions parlementaires. La lettre aux élus mise à votre disposition par l’USPO soulignait de façon très explicite ce point. L’USPO remercie tous les pharmaciens qui ont utilisé ce courrier et développé cet argument auprès des élus qui a pesé dans les derniers arbitrages. Les négociations se feront dans la loi santé qui sera débattue fin 2014. L’USPO reste ferme.

Pour autant la prudence reste de mise en analysant les déclarations de Mr Macron qui continue de parler de sortie du monopole de certains autotests, d’inciter au nettoyage des AMM, de parler de nouvelles créations d’officine et de regroupements dans la même phrase. C’est inacceptable et incohérent.

L’USPO continue de dénoncer cette proposition de nettoyage de l’AMM pour essayer de passer en catimini des médicaments en GMS. Au contraire, il est indispensable de requalifier des dispositifs médicaux et des compléments alimentaires en médicaments. L’USPO demande une harmonisation de la TVA sur les médicaments conseil.

L’USPO a fait part de son opposition à la modification des textes sur la vente par Internet qui autoriserait une plateforme à expédier des médicaments pour le compte des pharmacies. Le médicament à destination des patients doit sortir du stock de l’officine.

Le PLFSS 2015 demande au médicament plus de 1 milliard d’économies : c’est le début d’un plan médicament de 3,5 milliards d’euros d’économies sur 3 ans.

L’USPO dénonce la signature de l’avenant sur l’honoraire de 1 euro à la boite qui accepte la diminution de marge liée aux baisses de prix. Dans ces conditions, la réforme va faire baisser les marges sur les traitements chroniques et mettre les pharmaciens en concurrence sur les médicaments délivrés hors prescription (paracétamol, homéopathie…).

Cet « avenant piège » du 1 euro par boite doit être dénoncé comme le réclament 65% des pharmaciens (sondage CMC Quotidien du pharmacien sept. 2014).La politique du générique doit respecter l’économie des officines et le travail du pharmacien.

Les échanges vont se poursuivre et aucun mot d’ordre n’est à ce jour levé.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Marie-Josée AUGE CAUMON – Membre du bureau de l’USPO et de la CNPL

USPO, syndicat de Pharmaciens membre de la CNPL, au ministère de la santé.

Réunion du 6 octobre au ministère de la santé : la mobilisation des pharmaciens pèse sur les négociations.

 

Grâce à la mobilisation de tous les pharmaciens, à la grève des gardes, à la manifestation du 30 septembre et à la poursuite de nos actions, le gouvernement a été impressionné par l’engagement des pharmaciens pour défendre nos patients, la santé publique et notre profession contre les projets de réforme de nos gouvernants.

Ces actions ont pesé sur les négociations qui évoluent dans le bon sens.

Il n’y a pas de débats sur le monopole. L’USPO a réaffirmé sa position : en cas d’AMM, le produit reste en officine.

Sur le capital, l’USPO a de nouveau sorti le chiffon rouge : pas de capitaux extérieurs.

L’USPO a proposé de qualifier en charge les indemnités de rachat par plusieurs pharmacies d’une pharmacie pour la fermer.

La partie n’est pas gagnée pour autant. Les pharmaciens doivent rester mobilisés et continuer la grève des gardes, à faire signer la pétition et à écrire aux élus.

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFONDS – Président de l’USPO

Journée d'action unitaire le 30 septembre pour la pharmacie. L'USPO membre de la CNPL, solidaire de la profession.

Réunis, le 16 septembre, les représentants du secteur de la pharmacie d’officine, dont l’Ordre et les trois syndicats dont l’USPO, se sont prononcés :

• En soutien actif et déterminé de la journée d’action du 30 septembre 2014, par la fermeture ce jour des pharmacies d’officines.

• En faveur d’un affichage commun en vitrine et dans les UFR de pharmacie ; une affiche parviendra à toutes les officines ;

• Les actions que chacun des signataires mène actuellement restent d’actualité ;

• La profession, forte de son unité, prendra toute autre mesure en fonction de l’évolution de l’actualité du dossier.

La profession affirme son attachement pour des raisons de santé publique, dans l’intérêt des patients :

– au maintien de la vente de tous les médicaments dans les pharmacie ;

– à l’égal accès aux médicaments des Français. Favoriser la « liberté » d’installation des pharmaciens serait l’opposé d’une modernisation, d’autant plus à l’heure du vieillissement de la population. Elle ne peut que conduire à l’accélération de la désertification sanitaire ;

– à la propriété des officines par les seuls pharmaciens d’officine. Les Français doivent avoir la garantie d’avoir devant eux des professionnels indépendants et responsables (civilement, pénalement et disciplinairement).

 

Source : USPO
 

Réforme des Professions Règlementées – L’USPO membre de la CNPL reçue par le cabinet de Marisol Touraine.

Reçue par le cabinet de Marisol Touraine le 4 septembre, l’USPO a de nouveau défendu avec détermination la profession menacée par le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat » désormais porté par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie.

L’USPO a rappelé que les produits ayant obtenu une AMM (autorisation de mise sur le marché) sont des médicaments et doivent par conséquent rester dans le monopole officinal.Quant aux « produits frontières », il s’agit d’une construction théorique qui ne repose sur aucun fondement scientifique, ni pharmacologique.

Le syndicat a de nouveau souligné que les règles d’installation des officines en France ont été validées par la Commission européenne et qu’elles donnent entièrement satisfaction aux besoins de santé publique et à l’accès homogène aux médicaments sur tout le territoire.

L’USPO a aussi réaffirmé avec force son opposition à une ouverture du capital des officines : « L’entrée de capitaux extérieurs même minoritaires conduirait à un développement de la pharmacie, qui ne serait plus maîtrisée par la profession, a déclaré Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Une telle ouverture reviendrait à offrir la possibilité à la grande distribution de posséder la moitié de certaines officines, autant dire plus ce qu’elle n’espérait avec la PMF. »

Pour permettre au réseau officinal d’évoluer, l’USPO a proposé :

– de renforcer les capacités d’achats des officines à travers les groupements et la rétrocession entre pharmacies ;

– de permettre à des pharmacies d’indemniser un proche confrère pour fermeture en qualifiant cet investissement en charges et non en rachat d’actif ;

– d’engager une discussion avec le ministère de la Santé, avec le consensus de la profession, pour mettre en œuvre un dispositif de pharmacies « mères » et de pharmacies « filles » pour assurer le maintien des officines en milieu rural ;

– de développer la télémédecine pour le suivi des patients chroniques et les sorties hospitalières ;

– de développer les médicaments conseils dans le cadre d’un parcours de soins et pas de consommation ; l’USPO s’oppose au passage de toute la PMF devant le comptoir.

« Le ministère de la Santé est à l’écoute et soutient la profession. Si l’ensemble des organisations tient le même discours avec la même pugnacité en défendant les fondamentaux, nous gagnerons parce que la pharmacie française est de qualité et efficace. Nous devons tous être prêts à agir, à nous mobiliser et à montrer notre détermination pour que le gouvernement nous entende et ne détruise pas le réseau officinal, notre métier et notre indépendance », conclut le Président de l’USPO.

 

Source : uspo.fr

Dérèglementation de la distribution des médicaments : la position de l'USPO membre de la CNPL.

Monopole : l’USPO principal syndicat de pharmaciens appelle à l’unité des pharmaciens pour une action d’envergure.

Maintenant que les 3 syndicats et l’ordre des pharmaciens ont tous été reçus au Cabinet d’Arnaud MONTEBOURG, l’USPO renouvelle sa demande formulée dès le mois de juin, d’unité syndicale.

Cette unité élargie à l’ordre des pharmaciens, aux collectifs de groupements, aux étudiants, aux syndicats de salariés représentant le personnel de l’officine, aux enseignants des facultés de pharmacie, aux CFA « préparateurs en Pharmacie », ainsi qu’aux autres professionnels de santé et, en particulier, aux médecins, doit permettre à tous de se positionner fermement contre la mise en place des médicaments en grande surface et de préserver l’indépendance des entreprises pharmaceutiques vis-à-vis des capitaux extérieurs.

L’action de mobilisation de la profession en septembre doit être commune et ne sera efficace qu’à cette condition. Tous les pharmaciens et tous les salariés des officines le souhaitent. Les organisations représentatives de pharmaciens ne doivent pas les décevoir, il y a urgence.

L’USPO souhaite organiser une action commune et d’envergure avec l’ensemble de la profession dès le mois de septembre et nous avons commencé à contacter tous les acteurs pour concrétiser cette unité.

Pour l’USPO, nous ne pouvons pas accepter que le Ministère de l’Économie détourne le rôle du Ministère de la Santé. Cette cacophonie gouvernementale qui est entretenue et poussée par des intérêts économiques de la grande distribution, nous oblige à rentrer dans un rapport de force. La sécurité des Français et leur santé valent mieux que le profit de la grande distribution et des capitaux extérieurs.

Autant de contradictions et d’arrogance sont insupportables. Salir la profession de pharmacien et essayer de casser la confiance des patients n’honorent pas ceux qui entretiennent ce climat et ils ne méritent pas l’estime des français. La mobilisation ne pourra se faire qu’avec tous et l’USPO doit pouvoir compter sur tous les pharmaciens ; les patients ne comprendraient pas l’absence de réaction.

L’USPO est resté mobilisée tout l’été et sera prête pour cette rentrée à haut risque pour la profession.

La Chambre Nationale des Professions Libérales solidaire de l’USPO, rappelle que MG France principal syndicat de médecins généralistes et également membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales a également affirmé son hostilité à une dérèglementation en matière de distribution de médicaments.

Professions règlementées – Pour MG France, membre de la CNPL, la délivrance des médicaments est et doit rester, sous la responsabilité d’un pharmacien.

Pour MG France principal syndicats de médecins généralistes, la délivrance des médicaments est et doit rester, sous la responsabilité d’un pharmacien.

Alors que des négociations se déroulent sur l’organisation des soins de premier recours, le ministère de l’Economie envisage une déréglementation de la distribution de certains médicaments en faisant le pari d’une baisse des prix pour le consommateur.

La santé n’est ni un marché ni un pari. Elle repose sur un accès aux soins de premier recours, donc sur un diagnostic auprès d’un médecin traitant, puis si besoin sur l’organisation d’un parcours de soins et de santé.

Au moment où la ministre de la Santé s’est engagée à organiser notre système de santé autour de soins primaires assurés en équipe, il est étonnant de voir se manifester une volonté de dérégulation, comme si la santé devait évoluer comme un marché.

Certains pays ont dérégulé la délivrance des médicaments en cassant le monopole pharmaceutique. Ils le payent par une augmentation des accidents iatrogéniques sans gains significatifs en termes d’économies.

La France a choisi d’organiser son système de santé. Les professionnels de santé ont fait des propositions pour mieux utiliser les ressources collectives, et notamment les médicaments. C’est cette voie que MG France soutien, notamment par une meilleurs articulation entre professions de proximité, médecins généralistes, pharmaciens, infirmières et l’ensemble des autres professionnels de proximité.

Il ne peut pas y avoir deux politiques de santé en France. Et si le débat est utile, il faut à un moment donné que les professions de santé sachent qui pilote : la santé ou l’économie ?

Pour la Chambre Nationale des Professions Libérales la dérèglementation prônée par le ministre sortant doit s’arrêter. En terme de distribution de médicaments, la règlementation l’est dans l’intérêt des usagers afin de leurs garantir compétence et de déontologie .