MG France, membre de la CNPL, opposé à la dérive représentative de la CN URPS!

Sept ans après la création d’une Conférence Nationale des Présidents d’URPS (CN-URPS), plusieurs Unions Régionales de Professionnels de Santé – médecins libéraux appellent à la création d’une fédération des URPS, exprimant la volonté d’être « l’interlocuteur officiel des partenaires institutionnels au niveau national ».La CN URPS s’était donné pour but dans ses statuts de « faciliter la coordination et la mutualisation des travaux des URPS ML en étant un lieu d’échange »

Chacune de ces deux associations ayant pour objectif de fédérer les présidents des URPS-ML, la création de la fédération a pour résultat immédiat de créer un clivage entre les unions qu’elles prétendent représenter.

Dès la création de la première conférence des unions, MG France lui a reconnu un rôle technique axé sur le recueil des expériences régionales et le partage d’informations.

Les syndicats représentatifs des médecins libéraux sont les seuls habilités à négocier au plan national les conventions qui régissent l’exercice professionnel des médecins. Ils désignent lors des élections professionnelles aux Unions leurs candidats qui les représentent au niveau régional. Le regroupement des présidents ne peut se prévaloir d’un rôle politique spécifique.

Que dirait-on si la conférence des directeurs d’ARS entendait se substituer à la ministre de la santé ou à la directrice générale de l’organisation de soins ?

MG France continuera donc à exercer la plus grande vigilance au respect des missions de chaque acteur institutionnel.

Source : www.mgfrance.org
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Médecins – Elections URPS. Les syndicats adhérents à la Chambre Nationale des Professions Libérales majoritaires dans le collège de la médecine générale.

Ce mois d’octobre se sont tenue les élections aux URPS chez les médecins libéraux. Les votes ont été dépouillés le 16 octobre. Ces élections se sont tenues en trois collèges séparés, spécialité médecine générale (collège 1), plateaux techniques lourds (collège 2), autres spécialités (collège 3).

Dans le collège 1, MG France (membre de la CNPL) arrive en tête avec 29.73 % et la FMF (membre de la CNPL) obtient 27.62 %. Ces deux syndicats adhérents à la Chambre Nationale des Professions Libérales totalisent 57.35 % des voies soit la majorité des suffrages du collège 1.

Dans le collège 2 la FMF (membre de la CNPL) obtient 21.77 %.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit des scores obtenus par MG France et la FMF. Ces résultats vont permettre de mesurer l’audience des syndicats médicaux dans la perspective d’une enquête de représentativité. La Chambre Nationale des Professions Libérale souligne que ces scores renforcent sa propre représentativité transversale.

 

Elections aux URPS. Un succès pour le président de la FMF, membre de la CNPL!

C’est un succès pour le président de la FMF (membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales) et un échec pour celui de la CSMF. En schématisant un peu, on pourrait résumer ainsi les résultats des élections aux URPS dont les urnes ont parlé vendredi 16 octobre. A l’issue de ce scrutin, la FMF -que dirige Jean-Paul Hamon- progresse en effet fortement dans les collèges généralistes et spécialités cliniques : 27,62% dans le premier, soit plus de 9% de hausse par rapport à 2010 et près de 22% dans le second, soit près de 7 points de plus.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette percée de la FMF ; ce résultat électoral détermine la représentativité pour les cinq prochaines années, et donc les rapports de force lors des négociations avec l’Assurance maladie.

 

Source : legeneraliste.fr – Propos recueillis auprès de Jean-Paul HAMON
Photo : Jean-Paul HAMON -Président de la FMF

Elections URPS : MG France membre de la CNPL, conforte sa place de premier syndicat chez les médecins généralistes!

Elections professionnelles des médecins libéraux : grâce à la mobilisation des médecins généralistes, MG France progresse et renforce sa place de premier syndicat pour la spécialité médecine générale avec plus de 31% des voix.

Ce combat électoral a souvent été âpre. Les médecins n’ont apprécié ni les invectives, ni les caricatures, notamment celles qui ont visé les personnes. MG France salue avec respect les autres organisations syndicales et remercie tous les électeurs qui lui ont fait confiance.

Ces élections se sont tenues en trois collèges séparés, spécialité médecine générale (collège 1), plateaux techniques lourds (collège 2), autres spécialités (collège 3). Dans chacun de ces trois collèges, ce sont trois syndicats différents qui obtiennent la première place, MG France (collège 1), Le Bloc (collège 2), CSMF (collège 3).

Par rapport à 2010, MG France, Le Bloc et la FMF progressent.
D’autres reculent, fortement pour la CSMF (-10 points dans le collège 2, -7 dans le 2, -6 dans le 1), plus modérément pour le SML.
Parmi les syndicats poly catégoriels la CSMF garde la première place (25%), suivie par la FMF (23%) et le SML (20%).

Quatre enseignements peuvent être tirés :

  • les syndicats qui ont été présents sur le terrain et ont porté la colère des médecins sortent renforcés
  • le syndicat Le Bloc est définitivement et solidement implanté avec 66% des voix dans le collège 2. La suppression de ce collège prévue par la loi de santé n’a donc aucun sens et serait un déni de démocratie
  • la médecine générale a exprimé fortement ses difficultés et sa colère, notamment en renforçant la place de MG France, syndicat spécifique dont les propositions et les exigences doivent maintenant être entendues
  • la gestion nationale des relations conventionnelles va entrer dans une période difficile tant les problèmes à régler sont complexes.

La pression ne doit donc pas cesser. MG France rappelle ses quatre revendications prioritaires :

  • disparition de l’obligation d’un tiers payant toujours impraticable deux ans après avoir été promis aux patients
  • nécessité de donner des moyens d’exercice aux généralistes, pour éviter de voir les déserts médicaux continuer à s’étendre
  • équité tarifaire, permettant aux revenus des généralistes de rejoindre ceux des autres spécialités
  • demande d’un moratoire sur le dossier accessibilité des cabinets ; l’accessibilité étant un objectif partagé par MG France, qui ne pourra aboutir sans une évaluation sérieuse des problèmes rencontrés

MG France appelle l’ensemble des syndicats de généralistes, d’étudiants et d’internes à rejoindre la mobilisation autour de la filière universitaire et des moyens d’exercice pour la médecine générale.

Les généralistes ont renouvelé leur confiance en MG France pour porter ce difficile combat. MG France l’assumera.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit que MG France conforte sa représentativité professionnelle chez les médecins généralistes.

 

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 19 octobre 2015
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France