Communiqué du 11 juillet 2014

Arnaud MONTEBOURG s’en prend violemment aux professions réglementées, en promettant la croissance.

 

La Chambre Nationale des Professions Libérales tient à faire trois observations sur la présentation de la feuille de route proposée par Monsieur Arnaud MONTEBOURG, Ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique.

  • La méthode est mauvaise,
  • Le diagnostic est inexact,
  • La politique du bouc émissaire est porteuse de division.

Concernant la méthode.

Alors qu’il existe une Commission Nationale des Professions Libérales placée sous l’autorité du ministre de l’Economie et chargée d’examiner  » toutes les questions intéressant les professions et les activités libérales  » (que Monsieur Arnaud MONTEBOURG s’est abstenu de réunir depuis qu’il est ministre) les accusations lancées, sans concertation, relèvent de l’improvisation.

Sans dialogue, sans concertation, s’appuyant sur un  » rapport confidentiel  » non communiqué, les affirmations du ministre constituent une agression injustifiée et inutile.

La méthode est plus que contestable. Elle ne correspond pas à l’esprit de  » compromis positif  » qui a été lancé par Monsieur le Président de la République dans son discours d’ouverture de la conférence sociale, il y a à peine 3 jours.

Le diagnostic

D’autre part, le diagnostic posé d’une  » restitution de 6 milliards d’euros de pouvoir d’achat  » repose sur un rapport confidentiel dont personne n’a aujourd’hui le détail ni les modes de calcul. Le chiffrage n’a, à ce jour, aucune cohérence, faute d’avoir été corrélé par des données fiables, connues, publiques et contradictoires.

La politique du bouc émissaire

Les professions règlementées, sont exercées sous le triple contrôle :

  • des ordres professionnels,
  • des services du ministère de l’économie, garants de la loyauté dans la concurrence,
  • des organismes qui défendent légitimement les intérêts des consommateurs.

Jeter en pâture à l’opinion de prétendus abus constitue une politique du  » bouc émissaire  » qui n’a jamais, dans aucun régime, fait progresser le dialogue constructif ou la réforme.

Il est au demeurant contradictoire d’affirmer que la politique de Bruxelles est la mère de tous nos maux, et dans le même temps, de s’aligner sur cette même politique pour prôner une dérèglementation dont les consommateurs seraient les premières victimes.

La Chambre Nationale des Professions Libérales est soucieuse avant toute chose, des intérêts des usagers de la médecine, du droit, des techniques, et des services du cadre de vie.

Sa politique a toujours été d’aider à la mise en œuvre, dans l’intérêt des usagers, de garanties de compétence, de délicatesse, et de déontologie de la part des praticiens.

Les Professions Libérales règlementées assurent, sous l’autorité des pouvoirs publics, la validation, en permanence des compétences. Elles assurent aussi une mission de proximité, de permanence du service, et d’animation des territoires. Quelles garanties pour le public, offriraient demain des professionnels dont les compétences et les modes d’exercice et les tarifs ne seraient validés, ni contrôlés par personne ?

Le gouvernement, par la voix de son ministre de l’Economie, vient de lancer un bien mauvais signal pour la réalisation de réformes auxquelles la Chambre Nationale des Professions Libérales entend être associée et dont notre pays a tant besoin. Elle fera, à cet effet, toutes propositions utiles au Gouvernement.

 

Chambre Nationale des Professions Libérales – CNPL

 

Communiqué du 10 juillet 2014

ENTRE INCOHÉRENCE ET ILLUSIONISME !

Alors que le Président de la République a récemment promis une baisse des charges sur les entreprises, le gouvernement faisant fi de cette parole donnée vient de décider d’un prélèvement supplémentaire de 0,05 % pour le dialogue social. Prélèvement qui vient s’ajouter à la contribution des branches pour ce même dialogue social.

Le gouvernement n’étant pas à une incohérence près, vient également de faire voter une loi limitant à 0,02 % au maximum les prélèvements finançant le dialogue social. Un dialogue social qui se borne surtout à faire la promotion des organisations qui en bénéficient et dont la CNPL se désolidarise.

La CNPL a saisi le Conseil d’Etat sur l’arrêté d’extension publié par le ministre du Travail qui opéré ainsi un prélèvement deux fois et demi supérieur à ce que le gouvernement vient de faire voter par la Loi du 5 mars 2014 : « on est dans l’illusion totale : le Parlement vote un plafond de prélèvement et des modalités de transparence de gestion pour financer le dialogue social, et le ministre du Travail en autorise dans le même temps le dépassement et une utilisation opaque » indique la CNPL qui rappelle que de leur côté, de nombreux syndicats de branches tout aussi choqués par la méthode ont saisi le Tribunal de Grande Instance de PARIS.

Par ailleurs, Daniel-Julien Noël, Président de la CNPL, a saisi le Premier ministre et le ministre du Travail pour les appeler à respecter la loi sur la formation professionnelle des professionnels libéraux ; il dénonce un florilège d’à-peu-près : « Le fonds de formation des professions libérales est dépourvu de Commissaire du gouvernement et les syndicats bénéficiaires peuvent, dans un total mépris de la loi, s’auto-attribuer les subventions qu’ils désirent. C’est pourquoi, après 4 mois durant lesquels le gouvernement a fait la sourde oreille à nos demandes répétées pour la transparence de ce fonds, la CNPL a décidé de saisir le Tribunal Administratif ».

Reste à savoir à qui « profite le crime ». Sûrement pas aux professionnels libéraux de proximité médecins, infirmières, avocats, ou pharmaciens qui au quotidien sont proches des usagers. Sûrement pas non plus à la secrétaire médicale, au clerc de notaire ou à l’assistante dentaires lesquels occupent des emplois à valeur ajoutée et non délocalisables. Eux ont pourtant un réel besoin en formation afin de rester à leur meilleur niveau.

Chambre Nationale des Professions Libérales – CNPL

Contact Presse : CNPL – 11 bd de Sébastopol 75001 PARIS – Tel +331 44 88 90 20 – Mail cnpl@cnpl.org

 

Aménagement du régime micro-BNC

Les règles d’appréciation des seuils du régime micro-BNC sont de nouveau modifiées.

La dernière loi de finances rectificative a aligné les règles d’appréciation des seuils relatifs au régime micro-BNC sur celles de la franchise en base de TVA. Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2015, ces seuils seront ainsi appréciés, en principe, par rapport à l’année N-1 (et non plus l’année N).

 

Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014,

MG France, membre de la CNPL et premier syndicat de médecins généralistes gagne contre l'administration.

Les médecins secteur 1 ne seront pas pénalisés par une augmentation de leur base de calcul de cotisations.

Le 18 décembre 2013, MG France a exigé que les pouvoirs publics ne surtaxent pas les médecins de secteur 1 par une augmentation massive de leurs cotisations.

L’URSSAF prétendait en effet réintégrer la part de ces cotisations prises en charge par l’assurance maladie en contrepartie des engagements tarifaires des médecins de secteur 1.

Grâce à l’action de MG France, premier syndicat des médecins généralistes, cette tentative a tourné court et ce risque a disparu cette année.

MG France restera vigilant : toute atteinte à l’équilibre économique du secteur 1, déjà pénalisé par un blocage des tarifs depuis 2011 pour la valeur de la consultation et depuis 1996 pour les indemnités kilométriques, compromet la pérennité de ce secteur d’exercice et l’existence de tarifs conventionnels.

Source www.mgfrance.org  –  Communiqué du 18 juin 2014.

Biologistes médicaux

Les conditions de remplacement des biologistes médicaux par les internes en médecine et en pharmacie.

Les conditions de remplacement à titre temporaire des biologistes médicaux ont été fixées par décret. Les internes en médecine ou en pharmacie inscrits au diplôme d’études spécialisées de biologie médicale ayant validé 5 semestres de formation pourront effectuer ces remplacements.

 

Source : D. n° 2014-606, 6 juin 2014 : JO 8 juin 2014

 

Financement de l’aide juridictionnelle : les avocats en colère.

Malgré la forte mobilisation des avocats et des Ordres lors des journées nationales d’action des 5 et 26 juin 2014, le Ministère de la Justice n’a retenu aucune des propositions de la profession et poursuit au contraire sa réflexion tendant à instaurer une taxe inacceptable sur le chiffre d’affaires des cabinets d’avocats.

Face au dialogue de sourds avec la Ministre Vendredi 27 juin, les avocats avancent à nouveau trois propositions concrètes pour clore le débat et rechercher un financement à partir :

  • de toutes les mutations immobilières
  • des actes juridiques enregistrés ou déposés au greffe
  • des contrats d’assurance de protection juridique.

L’ensemble de ces mesures pourraient rapidement être mises en œuvre et financeraient largement les 300 millions supplémentaires d’euros nécessaires pour le financement de l’aide juridictionnelle pour un accès au droit pour tous, notamment pour les plus démunis.

Une  grève totale et nationale visant à suspendre les activités des avocats est prévue le 7 juillet. Une manifestation d’ampleur est attendue le même jour à 14h00 à Paris.

La Chambre Nationale des Professions Libérales solidaire de cette action remarque qu’une fois de plus ce sont les professionnels libéraux qui sont sollicité pour financer les réformes du gouvernement.

L'USPO, syndicat de Pharmaciens membre de la CNPL, se mobilise contre la "Loi Consommation"

Une nouvelle attaque contre la délivrance des médicaments réservés aux officines.

 

L’USPO a eu confirmation que la nouvelle loi « consommation » envisagée par le gouvernement pourrait mettre fin au monopole officinal pour tous les médicaments en accès libre et d’autres qualifiés de produits frontière.

Pour le gouvernement, cette ouverture du monopole officinal aux médicaments de médication officinale permettrait une baisse des prix au profit des consommateurs.

Il faut rappeler que le niveau de prix en France des médicaments conseils est inférieur de 50 % à l’Allemagne, de 40 % à l’Italie et de 20 % à l’Espagne (2ème observatoire européen sur l’automédication en 2013).

Permettre à la grande distribution de vendre des médicaments ne peut qu’encourager une hausse de la consommation et du mésusage, alors même que Marisol Touraine, à plusieurs reprises, s’est élevée contre ce danger en réaffirmant fermement le monopole officinal.

La cohérence dans le suivi des patients, la confiance et la proximité du pharmacien d’officine sont plébiscités par toutes les enquêtes d’opinion. Les Français, malgré l’investissement indécent de la grande distribution en lobbying et en campagnes de communication, restent majoritairement opposés à l’arrivée de médicaments en grande surface.

L’USPO souligne également que dans le cadre des travaux du CSIS (Conseil Stratégique des Industries de Santé), laboratoires, pharmaciens et pouvoirs publics ont travaillé sur l’élaboration de parcours de soins de médication officinale pour des pathologies ciblées et de conseils pharmaceutiques validés. La sécurité et l’accès aux médicaments sont régulés par une loi santé et non par une loi consommation.

Quelle est la cohérence de ce travail avec ce nouveau projet de loi ? Comment imaginer un conseil adapté et une orientation vers le médecin généraliste dans une grande surface ?

La profession ne peut que réagir de façon extrêmement forte et rapide face à ces nouvelles attaques du monopole officinal.

Aussi L’USPO lance un appel immédiat à la mobilisation de tous les pharmaciens, à l’ensemble des organisations professionnelles, aux étudiants et aux patients pour empêcher que ce projet de loi consommation détricote une fois de plus le Code de la santé publique.

 

Source : www.uspo.fr

Le contrôle de l'insuffisance professionnelle de certaines professions de santé est mis en oeuvre.

Les ordres professionnels des médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues, ont désormais la charge de mettre en oeuvre des procédures de contrôle de l’insuffisance professionnelle de leurs membres. Les étapes que doivent suivre les ordres des professions de santé concernées en cas de constat soit d’insuffisance professionnelle, soit d’infirmité ou d’état pathologique rendant dangereux l’exercice de la profession sont détaillées par décret.

Ces procédures interviennent au moment de l’inscription du professionnel, en cours d’exercice ou à l’occasion d’une procédure disciplinaire. Elles peuvent aboutir soit à un refus d’inscription à l’ordre, soit à une suspension temporaire d’exercice.

Ces dispositions sont entrées en vigueur le 29 mai 2014. Toutefois, pour les infirmiers, elles ne s’appliqueront qu’à compter du 1er janvier 2015.

Source : D. n° 2014-545, 26 mai 2014 : JO 28 mai 2014

La Chambre syndicale de la sophrologie membre de la CNPL, réalise un sondage sur la sophrologie.

Quel rapport entretiennent les français avec la sophrologie ? La connaissent-elle ? La pratiquent-ils ? A ces questions et bien d’autres encore le sondage commandé par la Chambre Syndicale de la Sophrologie y répond.

L’enquête a été réalisée par l’institut BVA, auprès d’un échantillon de 1071 personnes âgées de 15 ans et représentatif de la population française.

Parmi les premiers résultats communiqués au fil de l’eau, on apprend que les français sont :

  • 91% à avoir déjà entendu parler de la sophrologie;
  • 59% à savoir ce qu’elle est;
  • 12% à l’avoir déjà pratiquée.

 

Source : Chambre Syndicale de la Sophrologie

 

Experts-Comptables

Les conditions de détention du capital des sociétés d’expertise comptable sont assouplies.

 

L’ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945 réglementant la profession d’expert-comptable est modifiée afin de mettre en conformité avec le droit européen la législation française relative aux conditions de détention du capital des sociétés d’expertise comptable.

Les personnes qui exercent légalement la profession d’expert-comptable dans un État membre de l’UE ou partie à l’Accord sur l’Espace économique européen (« professionnels de l’expertise comptable européens ») peuvent désormais inscrire au tableau de l’Ordre des experts-comptables français :

– des sociétés d’expertise comptable, à l’unique condition de détenir, seuls ou avec des professionnels français, au moins deux tiers des droits de vote ;

– des sociétés de participations d’expertise comptable ou des succursales d’expertise comptable.

L’ordonnance complète par ailleurs les dispositions légales permettant la mise en place du Fonds de règlement des experts-comptables et comporte diverses dispositions visant à sécuriser les conditions d’exercice de la profession.

Les fonctions de direction de ces structures d’exercice sont également ouvertes aux professionnels européens personnes physiques.

 

Source : Ord. n° 2014-443, 30 avr. 2014 : JO 2 mai 2014

MG France, le Sniil et l’USPO, membres de la CNPL, créent le « Collectif pour les Soins Primaires ».

MG France, le Sniil et l’USPO créent le « Collectif pour les Soins Primaires » et appellent les autres structures à les rejoindre.

Des négociations interprofessionnelles sur la coordination des soins de proximité sont officiellement ouvertes depuis le mois de mai 2014. L’enjeu est majeur puisqu’il s’agit de doter notre pays d’une organisation des soins primaires répondant aux besoins sanitaires de l’ensemble de la population et permettant d’organiser des parcours de santé.

En 1958 la France a lancé la réforme des centres hospitalo-universitaires, dotant notre pays d’un système hospitalier performant, avec une triple mission de soins, d’enseignement et de recherche.

En 2014, le constat est unanime, l’organisation des soins primaires est une nécessité pour maintenir un système de santé accessible et de qualité, et ainsi permettre un bon usage des autres niveaux de soins, en particulier de l’hôpital.

L’accroissement des maladies chroniques, le maintien à domicile des personnes âgées, la coordination ville hôpital sont les principaux défis à relever. La mise en place de la coordination des soins, entre professionnels de santé de proximité, à leur initiative et sous leur responsabilité, est l’outil essentiel pour y répondre. Cette organisation des soins primaires formalisée, reconnue et rémunérée est un investissement fait dans tous les pays modernes, et il est temps que cet investissement soit aussi fait en France.

Les généralistes de MG France, les infirmiers du Sniil et les pharmaciens de l’USPO ont fait des propositions qui répondent aux besoins de santé de la population et aux attentes des professionnels :

  • permettre aux équipes existantes de poursuivre leurs activités
  • ouvrir à de nouvelles structures l’accès à une rémunération d’équipe
  • créer sur chaque territoire une organisation des soins primaires
  • créer un dispositif simple permettant à tous les professionnels de s’inscrire dans une démarche de soins coordonnés.

MG France, le SNIIL et l’USPO appellent tous les syndicats, associations et organismes qui contribuent à l’organisation des soins primaires à rejoindre le « Collectif pour les Soins Primaires ».

Source : MG France – Sniil – USPO (www.mgfrance.org – www.sniil.fr – www.uspo.fr)

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue cette action syndicale qui permet de défendre l’intérêt des professions libérales de santé tout en préservant la notion de service de public de la santé.

 

Les Podologues en colère – L’UNAP-SNP syndicat de podologues membre de la CNPL se mobilise.

L’heure est grave pour les podologues.

L’ouverture du processus de révision de la convention piétine depuis plusieurs mois maintenant. À une cotisation maladie insupportable s’ajoute le poids des charges professionnelles qui ne cesse de croître ; les projets d’ouverture d’instituts de podologie se développent sans aucune concertation au sein de la profession, et au milieu de tout cela, les patients ont de plus en plus de difficultés à se soigner.

La situation n’est plus tenable.

La coupe est pleine !

L’UNAP-SNP associée à la FNP ont décidé de lancer une pétition à l’échelle nationale pour défendre leur profession. Il va sans dire que la mobilisation et l’unité doivent être au rendez-vous : podologues, étudiants, professionnels de santé, usagers, patients… La pétition doit rassembler le plus largement possible.

 

Source : UNAP-SNP (www.unap-snp.org)

 

Moniteurs de ski – Réforme du système de solidarité intergénérationnel.

Le Sénat adopte définitivement une proposition de loi visant à réformer le système de solidarité intergénérationnelle des moniteurs de ski.

Le Sénat a adopté définitivement , mercredi 14 mai dernier, une proposition de loi visant à donner un cadre légal au système de régulation de l’activité des moniteurs de ski organisé par le Syndicat national des moniteurs du ski français (SNMSF) depuis 50 ans.

Depuis 1963 en effet, le SNMSF a mis en place un système de réduction progressive de l’activité des moniteurs seniors au profit des jeunes moniteurs diplômés. Depuis 2009, ce dispositif fait l’objet d’une bataille judiciaire opposant un petit groupe de moniteurs seniors qui s’estimaient victimes d’une discrimination et le SNMSF.

En 2010, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) a jugé le système de réduction d’activité adopté en 2007 par le syndicat discriminatoire en raison de l’âge.

Le nouveau dispositif adopté par le SNMSF en 2012 et offrant davantage de garanties aux moniteurs seniors fait actuellement l’objet d’un pourvoi devant la Cour de cassation. En attendant la décision de cette dernière, la proposition de loi adoptée, dont le dispositif est facultatif pour les écoles de ski, organise la réduction d’activité des moniteurs ayant atteint l’âge d’ouverture du droit à une pension de retraite souhaitant poursuivre leur activité de manière progressive et en la plafonnant puisque, pendant une période initiale de 3 ans, ces moniteurs ne pourront voir la réduction de l’activité à laquelle ils pouvaient normalement prétendre excéder 30 %, cette réduction maximale étant portée à 50 % les 2 années suivantes. Seuls les jeunes moniteurs de moins de 30 ans bénéficieront de la redistribution d’activité ainsi provoquée.

 

Source : Sénat, texte n° 112, adopté définitivement le 14 mai 2014

Commissaires aux Comptes

Le Gouvernement précise l’obligation de révélation des faits délictueux incombant aux commissaires aux comptes

Dans une circulaire du 18 avril 2014, le ministère de la Justice présente les contours de l’obligation de révélation des faits délictueux qui incombe aux commissaires aux comptes et rappelle son articulation avec l’obligation de déclaration de soupçon auprès de TRACFIN.

La circulaire comporte également en annexe les bonnes pratiques professionnelles, élaborées par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) après échanges avec le ministère de la Justice et le Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C), et destinées à aider les commissaires aux comptes dans leurs prises de décision pour la mise en oeuvre de cette obligation.

Source : Circ. min. Justice n° JUSD1409228C, 18 avr. 2014 : BOMJ n° 2014-04, 30 avr. 2014

 

Loi de santé : MG France (membre de la CNPL) s’inquiète du peu de moyens dévolus à cette «révolution du premier recours».

La « révolution du premier recours » annoncée par la ministre est un des principaux enjeux de la Stratégie nationale de santé. Les médecins généralistes, acteurs des soins primaires doivent disposer de moyens nouveaux et suffisants pour leur permettre d’organiser leur offre de soins.Ces moyens concernent la rémunération de la coordination interprofessionnelle, le forfait structure pour leur cabinet médical, la coordination d’appui pour faciliter les relations entre acteurs des soins primaires, établissements de santé et structures médico-sociales, la réorientation des sommes consacrées à l’ex DMP vers des outils de partage de l’information entre professionnels. Telles sont les principales avancées attendues par les médecins généralistes. Si la négociation interprofessionnelle doit définir les contrats-type rémunérant la coordination entre professionnels, la loi doit faire des soins primaires une priorité et répondre aux besoins des professionnels (lire à ce propos les 9 conditions de MG France). Elle doit aussi conforter les professionnels de terrain dans leur rôle de maîtres d’oeuvre des organisations territoriales, en leur apportant les financements indispensables (notamment en mobilisant les Fonds d’Intervention Régionaux) et les moyens matériels et humains correspondants.
MG France attend donc de la discussion sur le projet de loi des engagements financiers répondant aux attentes des médecins généralistes. La préparation du PLFSS 2015 dira si la volonté de mettre en oeuvre ce qui est annoncé est réelle.

Retraite Madelin, les Professions Libérales souscrivent davantage.

Le contrat Madelin séduit toujours plus de professions libérales. Indépendants, gérants majoritaires et professions libérales ont encore davantage cotisé en 2013, sur fond de réforme des retraites.

A fin 2013, tous « Travailleurs Non Salariés » confondus, 1,1 million de contrats sont en cours, en progression de 4% sur un an ce qui représente 72000 nouveau contrats ; 92 % des contrats sont en phase de constitution et 8 % en phase de liquidation.

Fin 2013, la part des « Travailleurs Non Salariés » (TNS) en activité détenant un contrat de retraite Madelin en phase de constitution auprès des sociétés d’assurances s’établit à 47 %. En prenant en compte les contrats souscrits auprès des mutuelles relevant du Code de la mutualité, le taux d’équipement est estimé à 58 %.

Les provisions mathématiques des contrats de retraite Madelin, c’est-à-dire les engagements des assureurs vis-à-vis de leurs assurés, s’élèvent à 26,7 milliards d’euros à la fin de l’année 2013, en progression de 12 % par rapport à la fin de l’année précédente.

Les contrats en phase de constitution représentent 87 % de l’ensemble des provisions mathématiques à fin décembre 2013.

Sources : FFSA (ffsa.fr)

Chiffres clés des contrats de retraite « Madelin » en 2013*

  • 1,1 million de contrats en cours
  • 27 milliards d’euros de provisions mathématiques
  • 47 % : taux d’équipement des TNS en activité

* Source FFSA/GEMA

Vers la suppression de l'Ordre National des Infirmiers – La position du SNIIL.

Au cours des débats devant l’Assemblée nationale le 13 mai dernier, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a déclaré que l’Ordre national des infirmiers, contesté par la majorité des infirmiers car 85 % d’entre eux travaillent en établissement, est selon la ministre sans légitimité et que « son avenir est donc menacé ».

Un groupe de travail est actuellement réuni autour de cette question et des dispositions seront proposées prochainement afin de supprimer l’adhésion obligatoire à un ordre.

 

Le SNIIL (syndicat membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales) réitère son refus d’une structure réservée aux libéraux et s’inquiète pour la déontologie.

 

Prenant acte du discours de la Ministre, mais aussi des actions parfois trop répressives et pas assez incitatives de l’Ordre envers les infirmières et infirmiers, le Sniil, premier syndicat infirmier libéral, rappelle que :

  • l’Ordre Infirmier est un organisme de droit privé, devant, normalement, n’être soumis à aucune pression de l’Etat
  • l’Ordre Infirmier, comme toutes les autres structures ordinales, n’a de sens, par les missions qui lui sont confiées, que s’il rassemble toute la profession, tous modes d’exercice confondus. Une modification législative, rendant facultative son adhésion pour les salariés, pourrait aussi avoir de fortes répercussions sur tous les autres Ordres (masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, sages-femmes, médecins… ou même avocats, architectes, vétérinaires, experts comptables).
  • enfin, l’Ordre Infirmier est, aujourd’hui, la seule instance reconnue par la Loi pour s’assurer de l’éthique des infirmiers : sa disparition entraînerait donc un vide juridique quant à la protection du public en cas de manquement à la déontologie de l’un d’entre eux.

Fidèle au même positionnement depuis 2010, le Sniil tient de nouveau à faire part de son refus d’une structure ordinale limitée aux seuls libéraux. Rappelant que si tel était le cas, il n’hésiterait pas à prendre ses responsabilités et à appeler ses adhérents et sympathisants au boycott de la cotisation ordinale.

Par ailleurs, le Sniil s’insurgera également en cas de suppression de l’Ordre Infirmier : refusant que les infirmières ne soient jugées, en cas de manquement déontologique, par des médecins ou fonctionnaires qui méconnaissent la profession d’infirmière. Si tel était le cas, le Sniil appellerait alors les associations de patients et d’usagers, qui seront les premières victimes de cette disparition de l’Ordre, à prendre, elles aussi, leurs responsabilités.

Source : SNIIL

 

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient la position du Sniil.

 

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue cette prise de position, d’autant plus que l’enjeu dépasse le seul cadre de la profession d’infirmier. L’ordre c’est la structure de référence, le symbole d’égalité entre tous les professionnels qui y sont assujettis, répondant à la nécessité de mettre en place des règles éthiques applicables à tous, protégeant usagers, patients, clients, consommateurs de services.

Réforme du système de santé : MG France membre de la CNPL pose ses conditions.

Le projet de loi Santé a été présenté par Marisol Touraine le 17 juin, avant d’être soumis aux parlementaires en vue d’un vote qui ne devrait pas intervenir avant 2015. MG France a présenté, au cours d’une conférence de presse, les 9 conditions qui lui paraissent indispensables pour engager une réforme de fond de notre système de santé.

Il aura fallu deux ans à la ministre de la Santé pour mettre en place sa Stratégie nationale de santé. Lui en faudra-t-il autant pour faire adopter une loi dite de Santé, dont on attend désormais de connaître les principaux axes et objectifs. « La santé n’est pas assez au centre des préoccupations du gouvernement », a affirmé le président de MG France, Claude Leicher en présentant à la presse « 9 conditions pour réussir une réforme de notre système de santé ».

Au premier rang de ces dernières, le syndicat demande que les pouvoirs publics reconnaissent la place des soins primaires dans le système de santé et qu’ils renforcent à cet effet le rôle du médecin traitant en le dotant de moyens pour accomplir toutes ses missions et prérogatives. « Il faut arrêter le parasitage permanent des acteurs de soins primaires par des systèmes concurrents », a poursuivi Claude Leicher, en évoquant divers dispositifs qui perturbent souvent l’activité des médecins traitants de proximité sans rendre les prises en charges des malades plus efficaces. Il faut au contraire investir dans les moyens d’exercice et dans la rémunération des généralistes, comme le font les autres pays, en Europe et en Amérique du Nord.

Le syndicat des généralistes demande également que l’on remette le médecin traitant au centre du parcours de soins des patients et que cette fonction soit étendue aux enfants de 0 à 16 ans. « Nous avons besoin de clarifier les rôles respectifs du médecin généraliste et du pédiatre, de bénéficier d’une majoration de fait quand nous sommes médecin traitant de l’enfant et de bénéficier de la qualité de correspondant quand ce rôle incombe au pédiatre », a ajouté le président de MG France

Le syndicat des généralistes exige par ailleurs un renforcement de la profession de médecin généraliste en agissant au niveau de la formation initiale, où trop d’étudiants, faute de professeurs en médecine générale, ne peuvent pas valider leur DES. « Les politiques doivent faire entendre raison aux universités », a encore noté Claude Leicher.

Enfin, MG France demande au gouvernement de mettre en place des outils adaptés au déploiement des soins ambulatoires. « Nous avons besoin d’un volet conventionnel spécifique à la médecine générale » a ajouté son président.

MG France considère que les 9 mesures qu’il préconise sont toutes indispensables et urgentes en vue d’une réforme de notre système qui puisse enfin donner aux professionnels de soins primaires les moyens nécessaires à leur organisation. « Nous demandons de la cohérence et du pilotage politique dans cette réforme de la santé. A défaut, que l’on cesse de nous ennuyer avec des objectifs inatteignables sans ces outils», a conclu le président de MG France.

SOURCE : MG FRANCE

 

Partenariat entre le Crédit du Nord et la Chambre Nationale des Professions Libérales.

Le Crédit du Nord et la Chambre Nationale des Professions Libérales ont signé une convention de Partenariat, destinée à unir leurs forces au service des professions libérales.

Le directeur Général Adjoint du Crédit du Nord, Monsieur Philippe AMESTOY (à droite sur la photo), et le Président de la Chambre Nationale des Professions Libérales, Maître Daniel-Julien NOËL (à gauche sur la photo) ont officialisé ce partenariat le 28 mai dernier en présence de cadres du Crédit du Nord et de professionnels libéraux représentants des syndicats adhérents à la Chambre Nationale des Professions Libérales.

Baisse des cotisations familiales en vue pour les Professions Libérales

L’avant-projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit d’alléger les cotisations familiales, pour certains professionnels libéraux.

Dès 2015, artisans, commerçants, professions libérales et agricoles dont les revenus sont inférieurs à 52 000 euros, par an, devraient bénéficier d’une baisse des cotisations familiales.

Pour les indépendants dont le revenu est inférieur ou égal à 3 Smic nets annuels (soit un peu plus de 40 000 €), le taux de l’exonération s’élèvera à 3,1 % du revenu d’assiette de la cotisation d’allocations familiales et décroîtra progressivement pour ceux ayant un revenu compris entre 3 et 3,8 Smic nets annuels (52 000 €/an).