Ostéopathes de France, membre de la CNPL, intègre la Conférence Nationale de Santé!

Ostéopathes de France intègre la Conférence Nationale de Santé (CNS) avec la nomination, de son Président Dominique Blanc (vice-président secteur cadre de vie de la CNPL) par la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn. C’est une avancée certaine pour la profession d’ostéopathe qui signe la justesse de la stratégie mise en place par « Ostéopathes de France » depuis sa création.

La CNS, qu’est-ce que c’est ?

Lieu de concertation sur les questions de santé, la Conférence Nationale de Santé est un organisme consultatif placé auprès de la Ministre chargée de la santé. Elle exerce trois missions :

Formuler des avis sur l’amélioration du système de santé et, en particulier, sur :

  • le projet de loi définissant les finalités et priorités de la politique de santé
  • les finalités et axes stratégiques de la politique nationale de santé ;
  • les plans et programmes nationaux de santé ;

Elle peut aussi s’autosaisir de toute question qu’elle estime nécessaire de porter à la connaissance du ministre ;

Elaborer chaque année un rapport sur le respect des droits des usagers du système de santé, élargi au champ médico-social mais aussi à « l’égalité d’accès aux services de santé et de la qualité des prises en charge dans les domaines sanitaire et médico-social » ; ce rapport est élaboré sur la base des rapports des Conférences régionales de la santé et de l’autonomie (C.R.S.A.) ;

Contribuer à l’organisation de débats publics sur les questions de santé.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette avancée pour les Ostéopathes.

 

Sources : www.osteofrance.com
Photo : Dominique BLANC – Président d’Ostéopathes de France

Rémunération sur objectifs : MG France, membre de la CNPL, s'interroge sur l'avenir de la ROSP.

Les médecins généralistes libéraux ont touché fin avril une partie de leur rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP).
Basées sur l’atteinte d’objectifs durant l’année 2017, les sommes reçues ne comprennent ni la partie organisationnelle devenue forfait structure, qui sera versée en juin, ni la rémunération sur objectifs concernant les enfants de moins de 16 ans, qui sera elle aussi versée en juin.

MG France, membre de la CNPL,  se félicite d’avoir réclamé l’application de la clause de sauvegarde qui permet de maintenir à l’identique les sommes totales consacrées à cette partie de la rémunération forfaitaire. Sur la la base des indicateurs retenus et sans cette clause, les médecins auraient en effet observé une baisse de 60 % de ces montants.
L’ampleur du rebasage, qui a nécessité l’application d’un coefficient de 1,7, signifie que les indicateurs de la ROSP 2017 ont été mal ajustés.

MG France va donc participer dès la semaine prochaine aux travaux de la commission conventionnelle chargée du réexamen du dispositif avec plusieurs exigences :

  • corriger toutes les anomalies méthodologiques qui pénalisent injustement les résultats
  • diminuer l’objectif cible des indicateurs qui ont montré leurs limites, notamment parce que le médecin ne dispose pas de moyens d’améliorer des résultats déjà élevés
  • modifier les indicateurs de santé publique qui ne sont pas atteignables parce que trop élevés (dépistages) ou non mesurables (vaccins réalisés par d’autres professionnels, par exemple)

Le montant annuel inscrit sur la ligne « ROSP » dans le tableau prévisionnel lors de la négociation 2016 est de l’ordre de 240 M€ par an.

Ce niveau d’investissement doit être garanti en 2019 et 2020 sous peine de déséquilibrer l’ensemble du dispositif conventionnel.

Si la rémunération sur résultats (ROSP) ne le permet pas, montrant ainsi ses limites, MG France demandera que ces sommes soient réaffectées à la rémunération forfaitaire portant sur les moyens (forfait structure).

Il en va de l’avenir du système conventionnel.

 

Sources : www.mgfrance.org – communiqué du 27 avril 2018
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

PHARMACIENS – Rencontres de l'USPO, membre de la CNPL.« Il y aura un avant et un après avenant n°11 ».

« Il y aura un avant et un après avenant n°11 » dans la rémunération des officines selon Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS.

 

Lors des 10èmes rencontres de l’USPO ce mercredi 31 janvier 2018, Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS a défendu l’avenant n°11 à la convention pharmaceutique qui va changer en profondeur la rémunération des officinaux.

« Nous verrons d’ici quelques années si, comme je le pense, il y aura un avant et un après sur l’évolution de l’économie officinale. Au 1er janvier 2018, il n’y a plus de perte [de marge] quand on projette le modèle » prévu par l’avenant. « Je crois que nous avons abouti à un très bon avenant au sens où il apporte, je crois, des protections qui n’existaient pas jusqu’à présent ».

Pour Nicolas Revel, l’avenant n°11 est « infiniment plus protecteur que la situation d’avant« . « Ce qui a été signé et qui est entré en vigueur en 2015 […] a eu une contribution positive et a contribué, dans la limite des moyens alors en place, à freiner les choses et à plutôt stabiliser » l’économie officinale. […]

L’avenant 11 prévoit de réformer la rémunération afin de la déconnecter des baisses de prix sur le médicament, avec notamment l’introduction de nouveaux honoraires à partir de 2019. Les modifications doivent permettre de transformer 1,25 milliard d’euros de marge dégressive lissée (MDL) en honoraires d’ici 2020. A terme, la rémunération réglementée sera composée de 75% d’honoraires, contre 53% actuellement.

Quelque 280 millions d’euros supplémentaires doivent être injectés dans le réseau, dont 215 millions au titre des honoraires et 65 millions pour financer de nouvelles missions confiées aux pharmaciens. L’investissement viendra à 57% de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et le reste de l’assurance maladie complémentaire (AMC).

L’avenant entérine le versement d’une compensation financière pour les officines perdantes après la réforme, ainsi qu’une clause de sauvegarde en 2020 et en 2021 en cas de baisse de la rémunération globale. Il n’y aura donc pas de perdant.

Gilles Bonnefond, président de l’USPO, membre de la CNPL, a annoncé mercredi que la nouvelle rémunération aurait un effet positif pour plus de 93% des pharmacies et un impact neutre pour les 7% restants. L’introduction des premiers honoraires en 2015, qui s’est traduite par une baisse cumulée de la rémunération réglementée (MDL + honoraires) hors taxes (HT) de 635 millions d’euros entre 2015 et 2017, dont -175 millions pour 2017.

Source : www.uspo.fr – (APMnews)
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

NOTAIRES, HUISSIERS DE JUSTICE ET COMMISSAIRES-PRISEURS JUDICIAIRES. Les conditions d’accès à la profession sont aménagées.

La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (Loi Macron) a ouvert la possibilité pour les notaires, huissiers de justice et commissaires-priseurs judiciaires de s’installer librement dans les zones où l’implantation d’offices apparaît utile pour renforcer la proximité ou l’offre de services (L. n° 2015-990, 6 août 2015, art. 52, I), l’installation dans les autres zones restant contrôlée (L. n° 2015-990, 6 août 2015, art. 52, II).

Pour chacune des professions de notaire, d’huissier de justice et de commissaire-priseur judiciaire, l’Autorité de la concurrence propose au ministre de la justice et au ministre chargé de l’économie une carte identifiant les zones d’installation libre, où l’implantation d’offices apparaît utile pour renforcer la proximité ou l’offre de service de ces professions, au regard de divers critères (D. n° 2016-216, 26 févr. 2016, art. 1).

Les arrêtés établissant la carte déterminant les zones d’installation libre et les zones d’installation contrôlée sont désormais publiés pour les 3 professions.

Les zones d’installation sont détaillées dans des tableaux en annexe des arrêtés et sont réparties de la manière suivante :

  • notaires : 247 zones d’installation libre et 60 zones d’installation contrôlée (A. 16 sept. 2016 : JO 20 sept. 2016) ;
  • huissiers de justice : 35 zones d’installation libre et 64 zones d’installation contrôlée (A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc 2017) ;
  • commissaires-priseurs judiciaires : 36 zones d’installation libre et 63 zones d’installation contrôlée (A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017).

Ces arrêtés donnent des recommandations concernant le nombre de créations d’offices et des objectifs de nomination en termes de professionnels dans les zones d’installation libre (le nombre d’offices créés ne peut dépasser la recommandation).

Ils sont entrés en vigueur le 21 septembre 2016 pour les notaires et le 31 décembre 2017 pour les huissiers et commissaires-priseurs judiciaires.

Pour les zones d’installation libre où le nombre de demandes de création d’offices est supérieur aux recommandations, un tirage au sort est organisé (notaires : D. n° 73-609, 5 juill. 1973, art. 53 modifié D. n° 2016- 661, 20 mai 2016, art. 3. – huissiers de justice, D. n° 75-770, 14 août 1975, art. 32 modifié D. n° 2016-661, 20 mai 2016, art. 7. – commissaires-priseurs judiciaires : D. n° 73-541, 19 juin. 1973, art. 32 modifié D. n° 2016-661, 20 mai 2016, art. 10).

Les modalités des opérations de tirage au sort sont précisées pour chaque profession (notaires : A. 24 janv. 2017 : JO 25 janv. 2017 et rect. 26 janv. 2017 abrogeant A. 14 nov. 2016 : JO 16 nov. 2016. – huissiers de justice : A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017. – commissaires-priseurs judiciaires : A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017).

Ces arrêtés sont entrés en vigueur respectivement les 26 janvier, pour le premier (notaires), et 31 décembre 2017, pour les deux suivants (huissiers et commissaires-priseurs).

Un tirage au sort est également prévu pour l’attribution des offices vacants en cas de pluralité de candidatures.

Ce tirage au sort est prévu par les décrets précités (V. ci-dessus – Notaires : D. n° 73-609, 5 juill. 1973, art. 56 modifié D. n° 2016-661, 20 mai 2016, art. 3 . – huissiers de justice, D. n° 75-770, 14 août 1975, art. 34 modifié D. n° 2016-661, 20 mai 2016, art. 7 . – commissaires-priseurs judiciaires : D. n° 73-541, 19 juin. 1973, art. 34 modifié D. n° 2016-661, 20 mai 2016, art. 10). Les modalités des opérations de tirage au sort pour l’attribution des offices vacants sont également fixées par arrêtés (notaires : A. 28 nov. 2017 : JO 3 déc. 2017, entré en vigueur le 4 décembre. – huissiers de justice : A. 28 déc. 2017 JO 30 déc. 2017, entré en vigueur le 31 décembre. – commissaires-priseurs judiciaires : A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017, entré en vigueur le 31 décembre).

Enfin la liste des pièces à produire pour une demande de nomination en qualité de notaire (A. 16 sept. 2016 : JO 20 sept. 2016), d’huissier de justice (A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017) ou de commissaire-priseur judiciaire (A. 28 déc. 2017 : JO 30 déc. 2017) dans un office à créer est précisée. Ces arrêtés sont entrés en vigueur respectivement les 21 septembre 2016, pour le premier (notaires), et 31 décembre 2017, pour les deux suivants (huissiers de justice et commissaires-priseurs judiciaires).

Sources : A. 28 nov. 2017 : JO 3 déc. 2017 ; A. 28 déc. 2017 (8 arrêtés) : JO 30 déc. 2017

PROFESSIONS DE SANTÉ – Reconnaissance des qualifications professionnelles.

De nombreux textes sont régulièrement publiés concernant la reconnaissance des qualifications professionnelles dans le cadre de la mise en oeuvre de la directive n° 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles modifiée par la directive n° 2013/55/UE du 20 novembre 2013 et du règlement (UE) n° 1024/2012 concernant la coopération administrative par l’intermédiaire du système d’information du marché intérieur (« règlement IMI »).

S’agissant des professions de santé, on rappelle que l’ordonnance n° 2017-50 du 19 janvier 2017 a transposé la directive et n° 2013/55/UE du 20 novembre 2013 assouplissant les règles de reconnaissance des qualifications professionnelles dans le domaine de la santé, notamment en mettant en place 3 nouveaux dispositifs : la carte professionnelle européenne (CPE) pour les pharmaciens, infirmiers de soins généraux et masseurskinésithérapeutes, l’accès partiel, et le mécanisme d’alerte destiné à permettre l’information réciproque des autorités compétentes des États membres sur les professionnels qui ne sont plus autorisés à exercer leur profession.

Pris pour l’application de cette ordonnance, le décret n° 2017-1520 du 2 novembre 2017 précise les conditions et les modalités d’application des dispositifs de reconnaissance des qualifications professionnelles dans le domaine de la santé.

Quatre arrêtés du 8 décembre 2017 complètent le dispositif.

  • Accès partiel à une profession de santé : en cas de demande d’accès partiel, l’autorité compétente se prononce sur l’autorisation sollicitée après avis de la commission de la profession de santé concernée, ainsi que pour les professions dotées d’un ordre, après avis de cet ordre (CSP, art. R. 4002-2) ;
  • Niveaux de qualification et mesures de compensation : la commission examine les connaissances, aptitudes et compétences acquises au cours de la formation initiale, de l’expérience professionnelle et de la formation tout au long de la vie ayant fait l’objet d’une validation par un organisme compétent (CSP, art. R. 4111-17) ; les niveaux de qualification pris en compte pour la détermination des mesures de compensation pour la reconnaissance des qualifications sont précisés ;
  • Carte professionnelle européenne : la procédure d’obtention de la carte professionnelle européenne pour les pharmaciens, les infirmiers de soins généraux et les masseurs-kinésithérapeutes (CSP, art. L. 4002-2) est détaillée ;
  • Déclaration préalable de prestation de services pour les conseillers en génétique, physiciens médicaux, préparateurs en pharmacie et en pharmacie hospitalière et pour les auxiliaires médicaux, aidessoignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires : le contenu de la déclaration est précisé et un formulaire de déclaration est publié.

 

Source : D. n° 2017-1520, 2 nov. 2017 : JO 3 nov. 2017 ; A. 8 déc. 2017 (4 arrêtés) : JO 9 déc. 2017.

 

 

 

Chirurgiens-dentistes – Règlement de la cotisation ordinale.

À partir du 1er janvier 2018, le versement des cotisations ordinales des praticiens se fera directement au Conseil national de l’Ordre et non plus aux conseils départementaux, soit par chèque, soit désormais par carte bancaire sur le site de l’Ordre. En pratique, les praticiens pourront s’acquitter de leur cotisation via deux moyens de paiement au choix :

  • Par carte bancaire : le praticien doit alors se munir de l’appel à cotisation 2018 qu’il recevra par voie postale, se rendre sur www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr, se connecter à l’intranet et renseigner le « Code paiement par Carte bleue » se situant sur le bordereau de cotisation ;
  • Par chèque à retourner au centre de traitement du Conseil national (Ordre national des chirurgiens-dentistes – Centre de traitement – 75497 Paris Cedex 19).

La date limite de paiement est fixée au 31 mars 2018. Le non-paiement des cotisations peut entraîner des recouvrements par huissier, dont les honoraires seront en ce cas à la charge du praticien.

Source : http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr , 28 nov. 2017

 

ARCHITECTES – L'Ordre des architectes met en place un service de médiation de la consommation.

Depuis le 1er janvier 2016, la Loi prévoit que tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution d’un litige qui l’oppose à un professionnel. C’est au professionnel qu’il revient de garantir l’effectivité de ce recours et d’en supporter le coût (C. consom., art. L. 612-1).

Afin d’informer et de faciliter les démarches des consommateurs et de permettre aux architectes de se conformer dans les meilleures conditions à cette nouvelle disposition, le Conseil national de l’Ordre a développé un site internet permettant une saisine en ligne des consommateurs : https://mediateur-consommation.architecte.org

Le médiateur de la consommation de la profession d’architecte pour les trois prochaines années est M. Vincent BORIE, architecte inscrit à l’Ordre et expert près la Cour d’Appel d’Amiens.

Source : CNOA, communiqué 7 nov. 2017

 

Jacques Battistoni élu président de MG France, membre de la CNPL!

MG France, membre de la CNPL, change de président mais conserve ses objectifs et sa stratégie!

Le samedi 2 décembre 2017, l’assemblée générale de MG France a salué chaleureusement et longuement le bilan et les actions de son président Claude Leicher qui ne se représentait pas après huit ans d’un mandat marqué par un dynamisme indiscutable et une efficacité syndicale remarquée.
En faisant reconnaître la médecine générale comme spécialité universitaire, en permettant le sauvetage de la retraite des médecins grâce à celui de l’ASV, en apportant à la médecine générale par la convention 2016 un début de revalorisation, ou encore en créant un Accord Conventionnel Interprofessionnel qui donne aux soins primaires des moyens pour s’organiser, MG France a fait avancer la cause de la médecine générale sous la présidence de Claude Leicher.

C’est donc logiquement que les représentants des départements ont élu le premier vice-président Jacques Battistoni pour lui succéder à la présidence de MG France.

Devant l’assemblée générale le 3 décembre, le nouveau président a tracé la feuille de route du syndicat pour les années à venir : proximité, services aux médecins et innovation pour faire face à la crise démographique majeure que traverse le système de soins français.

Pendant les deux années à venir, MG France enrichira ses propositions en allant à la rencontre des médecins généralistes qui se défendent contre cette crise et qui innovent pour améliorer notre système de soins.

MGFrance sera toujours force de propositions et porteur de revendications pour l’amélioration des conditions d’exercice des médecins généralistes, condition essentielle à un renouveau des soins primaires.

Car sans médecins généralistes, c’est l’accès aux soins et la santé des patients qui sont compromis.

Le bureau de MG France est désormais le suivant :

Président : Jacques Battistoni
Première vice-présidente : Margot Bayart
Secrétaire général : Jean-Louis Bensoussan
Secrétaire général adjoint : Fabien Ruaud
Trésorier : Gilles Urbejtel
Trésorière adjointe : Martine Pelaudeix
Vice président(e)s : Agnes Giannotti, Alice Perrain, Jean Christophe Calmes, Philippe Marissal, Jean Claude Soulary

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue l’arrivée de cette nouvelle gouvernance.

Source : www.mgfrance.org – Communiqué de presse du 5 décembre 2017
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Interview de Dominique BLANC, président d'Ostéopathes de France, membre de la CNPL.

L’association Ostéopathes de France se réunissait, hier, à Clermont, pour évoquer les problématiques et l’avenir de cette profession qui se démocratise et s’intègre comme une médecine alternative.

Encore peu connus au début du siècle, les ostéopathes se sont multipliés en région. En Auvergne, ils sont 380 à exercer en libéral. Dominique Blanc, le président des Ostéopathes de France, revient sur les enjeux d’une profession d’avenir.

Pourquoi a-t-on connu un “boom” de la profession ces dernières années ? De nombreuses écoles privées ont été créées en France, il en existe maintenant 31 agréées par l’État. On est passés de 5.000 à 30.000 professionnels en dix ans. Mais beaucoup de collèges sont encore très précaires. C’est pour cela que l’on demande un système de contrôle de ces écoles, et de penser à une formation dans le public.

Vous n’êtes pas considérés comme des professionnels de santé. Est-ce un handicap ? Nous sommes reconnus comme une médecine alternative. Au final, on ne veut pas rentrer dans ce système fermé, pour pouvoir prendre le temps avec nos patients et ne pas être contraints à faire du chiffre. Et surtout, on ne dépend pas du médecin traitant, il n’y a pas besoin d’ordonnance pour venir en consultation et on perdrait ça en devenant professionnel de santé. On est hors du système de sécurité sociale.

Quelles sont les grandes différences de votre discipline avec la kinésithérapie ? On travaille dans la globalité. On observe les membres, le tronc, le crâne, les viscères. Nous ne sommes pas concurrents des kinés, mais complémentaires. La prévention est notre but premier. D’ailleurs, beaucoup de nos patients viennent nous voir une fois par an, sans forcément avoir mal quelque part. On travaille aussi sur le mental, les gens en dépression ou qui sont en stress post-traumatique passent souvent notre porte.

 

Source : Interview Journal « La Montagne 17 novembre 2017 »
Photo : Dominique BLANC – Président d’Ostéopathes de France

Pharmaciens – Pour l'USPO, membre de la CNPL, top départ pour les bilans de médication!

Mardi 21 novembre 2017, l’USPO et l’Assurance maladie, dans la continuité de l’avenant n°11 qui engage l’évolution du mode de rémunération et du métier de pharmacien d’officine, ont signé un premier accord relatif aux bilans de médication.

Cet avenant n°12 est conforme aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et à notre accord conventionnel, il valorise l’action des pharmacies dans la lutte contre le risque iatrogène chez les personnes âgées dès l’année 2018.

Négocié depuis cet été, cet accord détaille les modalités pratiques du bilan de médication, notamment en termes d’éligibilité et d’adhésion des patients et d’organisation du suivi sur plusieurs années de ces patients fragiles et polymédiqués.

Le pharmacien pourra proposer aux patients âgés de 65 ans en affection de longue durée et de plus de 75 ans qui ont plus de 5 médicaments pour des traitements chroniques ces bilans de médication.

Au cours de la 30ème journée de l’Ordre, la Ministre des Solidarités et de la Santé a évoqué à plusieurs reprises l’importance de la nouvelle convention pharmaceutique et réitéré sa confiance aux pharmaciens d’officine pour accompagner et sécuriser les patients les plus fragiles.

Une formation en relation avec nos confrères hospitaliers sera mise en place et l’USPO demande qu’elle soit éligible au DPC.

Ces bilans de médication confirment le rôle important du pharmacien dans le parcours de soins des patients et dans la lutte contre le risque iatrogène en relation avec les médecins.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Charges sociales des professions libérales – Ce qui change au 1er janvier 2018!

L’URSSAF apporte des précisions sur le recouvrement de la cotisation maladie-maternité des professions libérales à compter du 1er janvier 2018.

Des précisions sont apportées sur les modalités pratiques du transfert à l’URSSAF du recouvrement de la cotisation maladie-maternité des professionnels libéraux à compter du 1er janvier 2018. À compter de cette date, les professions libérales verseront à l’URSSAF les cotisations d’assurance maladie et d’allocations familiales, la CSG-CRDS, la contribution de formation professionnelle ainsi que la contribution aux URPS pour les professionnels de santé.

Un échéancier unique de cotisation 2018 sera adressé par l’URSSAF aux professionnels libéraux en décembre 2017. Prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016, cette mesure de simplification sera opérationnelle à compter du 1er janvier 2018.

Source : URSSAF, communiqué 6 nov. 2017 : site www.urssaf.fr

 

Médecine générale "Arrêts de travail" – Pour MG France membre de la CNPL, il ne faut pas confondre causes et conséquences!

MG France a entendu avec intérêt la ministre de la santé pointer les « défaillances du management au travail » responsables d’une hausse des arrêts de travail.

Les médecins généralistes sont confrontés tous les jours aux dégâts occasionnés par la souffrance au travail. Ils tentent d’apporter un soulagement à leurs conséquences pour leurs patients : angoisse, désintérêt, inhibition, dépression.

Un des seuls outils à leur disposition reste l’arrêt maladie, qui permet de protéger le patient et diminue le recours aux médicaments. Il est donc paradoxal qu’on leur reproche ces prescriptions, et tout à fait injuste de leur en faire porter la responsabilité.

MG France demande à l’assurance maladie quelles dispositions elle va prendre pour prévenir, mesurer puis limiter les conséquences sanitaires des défaillances du management en entreprise.

MG France exige qu’en matière d’indemnités journalières l’assurance maladie et le gouvernement ne confondent pas causes et conséquences. Il faut arrêter d’accuser le médecin généraliste d’être responsable de leur augmentation liée à une souffrance au travail croissante.

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 23 octobre 2017

Chirurgiens-dentistes – Patrick SOLERA, reconduit à la présidence de la FSDL, membre de la CNPL.

Suite à l’Assemblée Générale de la FSDL, qui a eu lieu le 23 septembre 2017 à Bordeaux, le Conseil d’Administration a élu le nouveau bureau directeur 2018.

Les Drs Patrick SOLERA, Pascal PALOC et Pierre ROSENZWEIG ont été réélus à l’unanimité, respectivement Président, Secrétaire Général et Trésorier.

Il est à noter que deux postes de Trésorier Adjoint ont été créés et ainsi attribués aux Drs Panayota TSIBIRIBI (07) et Charles Henri BEDARRIDES (94).
Deux nouveaux membres rejoignent également  le bureau 2018, les Drs Béatrice ALDEGUER-TORNIER (38) et Nicolas ARTERO (83-ASSO).

Sources : www.fsdl.fr
Photo : Patrick SOLERA – Président de la FSDL

La littérature au service de l'action syndicale, par MG France membre de la CNPL!

Guerre des IJ : MG France accuse!

 

Avec Zola, MG France accuse la CNAM de mener une injuste guerre statistique des IJ contre les MG.

Avec Kafka, MG France dénonce l’injonction paradoxale : soigner toujours mieux en dépensant toujours moins.

Avec Courteline, MG France souligne l’absurdité des procédures administratives de mise sous objectifs ou entente préalable.

Avec Gheorghiu, MG France dénonce la 25ème heure qu’on impose à la médecine générale.

Et avec force, MG France exige que cela cesse!

 

Source : www.mgfrance.org

Stationnement des professionnels de santé à PARIS – Un nouveau dispositif voit le jour.

Pour les professionnels de santé, pratiquant un nombre significatif d’intervention aux domiciles des patients, la mairie de Paris à mis en place la gratuité totale des droits de stationnement pour garantir une mobilité sans contrainte lors des jours d’exercice. Cette gratuité passe par la délivrance d’une carte de stationnement « PRO Santé » .

Les conditions d’accès à cette carte de stationnement  » Pro Santé « :

  • ouverte aux médecins, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes et orthophonistes exerçant à Paris,
  • réservée, à l’instar des autres cartes de stationnement professionnel mobile, aux praticiens immatriculés à Paris ou en petite couronne parisienne, pour limiter les grands déplacements en Ile de-France générateurs de pollution atmosphérique,
  • destinée aux professionnels intervenant un nombre minimum de fois par an au domicile des patients (nombre fixé à 100 par arrêté pour 2018),
  • dématérialisée et liée à la plaque d’immatriculation du véhicule,
  • renouvelable annuellement.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette avancée significative et encourage les grandes métropoles à suivre cet exemple.

Source : débat du Conseil de Paris des 3, 4 et 5 juillet 2017.

TVA – Psychologues et psychothérapeutes. Exonération des praticiens non titulaires du diplôme requis mais usant légalement des titres de psychologue et de psychothérapeute.

L’exonération de TVA au titre des prestations de soins à la personne est en principe réservée aux psychologues, psychanalystes et psychothérapeutes titulaires d’un des diplômes requis pour être recruté comme psychologue dans la fonction publique hospitalière (CGI, art. 261-4 1°). Selon la jurisprudence, cette exonération est également applicable aux soins dispensés par les praticiens autorisés à faire légalement usage des titres de psychologue et de psychothérapeute (V. CE, 30 déc. 2014, n° 360809).

Dans une mise à jour de la base BOFiP-Impôts du 7 juin 2017, l’Administration intègre cette jurisprudence dans ses commentaires et précise que l’exonération de TVA est également applicable aux praticiens qui, après examen de leur situation individuelle par l’autorité administrative compétente, se sont vus reconnaître les qualification professionnelles requises pour faire légalement usage des titres de psychothérapeutes et psychologues (BOI-TVACHAMP-30-10-20-10, 7 juin 2017, § 125).

Dans ce cas, le praticien psychothérapeute ou psychologue ne peut prétendre à l’exonération de TVA qu’au titre des actes réalisés à compter de la confirmation de son inscription par l’autorité compétente sur le registre national des psychothérapeutes.

Les conditions d’usage professionnel du titre de psychothérapeute sont prévues par le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 modifié qui conditionne son utilisation à l’inscription des professionnels à un registre national des psychothérapeutes.

Les conditions d’usage professionnel du titre de psychologue sont fixées par le décret n° 2003-1073 du 14 novembre 2003 modifié par le décret n° 2017-407 du 27 mars 2017.

Source : BOI-TVA-CHAMP-30-10-20-10, 7 juin 2017, § 125

 

L'USPO, membre de la CNPL reçue par la nouvelle ministre Agnès BUZYN.

L’USPO et la FSPF reçus par la Ministre Agnès Buzyn.

Les deux syndicats représentatifs de la pharmacie d’officine USPO et FSPF ont été reçus par la Ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn et son conseiller Jacques-Olivier Dauberton pendant une heure le 6 juin 2017 avec une écoute attentive et un échange constructif.

Le premier sujet abordé a été la future convention pharmaceutique soutenue par les deux syndicats avec l’objectif de conclure comme le prévoit le protocole d’accord sur la réforme du métier, la réforme du mode de rémunération et la sécurisation du Tiers Payant.
Nous avons confirmé notre volonté de participer à toutes les politiques de prévention, de dépistage et de travail en coordination avec les autres professions de santé et l’Hôpital.
Une réforme d’une telle ampleur ne peut que se faire sur des bases solides sans remettre en question l’organisation de l’officine basée sur le monopole de dispensation, les règles démographiques et l’absence de capital extérieur.
Nous attendons la réunion du 7 juin avec le Directeur de la CNAMTS Nicolas Revel, pour négocier et conclure, comme le prévoit le protocole avant la mi-juillet.

La profession ne peut plus attendre pour se réformer et pour relever l’ensemble des défis de la sortie hospitalière, du vieillissement de la population, du développement des pathologies chroniques, de la prévention et du dépistage.
Les pharmaciens sont attachés à la présence pharmaceutique sur la totalité du territoire pour permettre l’accès aux produits de santé en toute sécurité pour tous les patients.
Notre métier doit évoluer vers l’accompagnement des patients, le renforcement de la sécurité et le bon usage des médicaments.

Cette évolution est indispensable, urgente et souhaitée par toute la profession.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

Exercice des professions d’huissier de justice, de notaire et de commissaire-priseur par une SPE ( Société Pluri-professionnelle d’Exercice).

Le décret n° 2017-800 du 5 mai 2017 modifie certaines règles relatives à l’exercice des professions d’huissier de justice, de notaire et de commissaire-priseur judiciaire afin de tirer les conséquences de l’ordonnance relative aux sociétés constituées pour l’exercice en commun de plusieurs professions libérales soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé (Ord. n° 2016-394, 31 mars 2016).

Il modifie les 3 décrets pris pour l’application de la loi relative à l’exercice sous forme de sociétés des professions libérales soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé respectivement aux professions respectivement d’huissier de justice, de notaire et de commissaire-priseur judiciaire (L. n° 90-1258, 31 déc. 1990) ainsi que le décret relatif à l’exercice des professions d’huissier de justice, de notaire et de commissaire-priseur judiciaire sous forme de société autre qu’une société civile professionnelle ou qu’une société d’exercice libéral (D. n° 2016-883, 29 juin 2016) :

  • d’une part, pour spécifier qu’ils sont applicables aux société pluri-professionnelle d’exercice,
  • et, d’autre part, pour y introduire les précisions rendues nécessaires par cette application.

En particulier, il exclut l’application de dispositions redondantes ou incompatibles avec les dispositions communes à l’ensemble des sociétés pluri-professionnelles d’exercice et précise la notion de profession exercée par la société dès lors qu’une société pluri-professionnelle d’exercice exerce différentes professions.

Enfin, le décret :

  • précise l’étendue des mécanismes de garantie propres aux différentes professions pluriprofessionnelles d’exercice,
  • et fixe par ailleurs au 8 mai 2017 la date de l’entrée en vigueur de l’ordonnance du 31 mars 2016 pour ce qui concerne les professions d’huissier de justice, de notaire et de commissaire-priseur judiciaire.

Source : D. n° 2017-800, 5 mai 2017 : JO 7 mai 2017

 

MG France, membre de la CNPL, rencontre Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la santé, et lui demande d’investir sans tarder sur les soins primaires.

Alors que trouver un médecin traitant près de chez soi est devenu un problème sur l’ensemble du territoire français, le nouveau gouvernement et la nouvelle ministre de la santé sont au pied du mur. Pour relever ce défi difficile, les décisions à prendre doivent intervenir dès le début du quinquennat. De la détermination du nouveau gouvernement dépendra l’amélioration de cette situation préoccupante pour la santé publique.

Car il faut investir rapidement et de façon importante dans la médecine générale et dans les soins primaires. Il ne suffira pas de doubler le nombre de maisons de santé s’il n’y a personne pour y travailler. L’exercice regroupé en équipe de soins primaires est plébiscité par les jeunes générations de médecins. Mais ils doivent être assurés de la détermination du gouvernement à faire évoluer notre système de santé à partir des soins primaires.

Quelle que soit la structure d’exercice, cabinet médical ou maison de santé, la bonne articulation entre soins primaires et autres acteurs, soins secondaires de ville, hôpital, santé au travail, santé scolaire, médico-social, PMI, sera déterminante pour l’avenir de notre système de santé.

MG France a demandé à Agnès Buzyn de soutenir les médecins généralistes en exercice qui sont confrontés à une charge de travail croissante en développant rapidement les fonctions support dont ils ont le plus grand besoin. Le forfait structure doit leur permettre de disposer d’un secrétariat et d’un assistant médical. Libérer du temps médical est le seul moyen existant pour répondre aux demandes des patients qui n’ont pas trouvé de médecin traitant.

Pour mieux répondre aux besoins de santé des patients chroniques et aux enjeux de santé populationnelle, MG France a proposé à la ministre de la santé la création de nouveaux modes de rémunération liés aux territoires. Ces « NMR – territoires » doivent accompagner le développement d’organisations territoriales, centrées sur les actions initiées par les acteurs de terrain.

Le chantier qui attend le ministère est immense ; MG France jugera de sa détermination lors du PLFSS qui devra créer un fonds d’investissement dédié aux soins primaires.

MG France a invité la ministre de la santé au colloque que le syndicat organise le jeudi 14 septembre sur le mode d’emploi de ce fonds d’investissement, dont l’objectif sera d’améliorer le service rendu à la population.

Sources : www.mgfrance.org
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France