Biosimilaires et dispostifs médicaux, l’USPO, membre de la CNPL, demande la substitution ou l’interchangeabilité par les pharmaciens d’officine. mai 19, 2016 admin Au moment où l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) doit publier un avis sur la politique des bio similaires, l’USPO dénonce les manœuvres qui consistent à exclure le pharmacien d’officine de la substitution de ces médicaments. L’USPO demande la création d’un répertoire des bio similaires pour dispenser ces médicaments en toute sécurité pour les patients. L’USPO réclame la mise en place d’un groupe de travail avec les médecins et pharmaciens exerçant en ville et à l’hôpital, les associations de patients, le Ministère de la santé, l’ANSM, le Comité économique des produits de santé (CEPS) et l’Assurance maladie pour construire une politique cohérente autour des médicaments biologiques. L’interchangeabilité doit être effectuée par le médecin ou le pharmacien dans des conditions de sécurité maximales pour le patient avec une traçabilité de la molécule prescrite et dispensée, afin d’en suivre les effets en vie réelle et d’en assurer la surveillance de pharmacovigilance. L’USPO rappelle que cette interchangeabilité doit être associée à un échange d’informations renforcé entre médecin, pharmacien, établissement de santé et patient pour améliorer l’adhésion au traitement. Pour les dispositifs médicaux inscrits à la liste des produits et prestations (LPP), l’USPO demande une base légale autorisant les pharmaciens d’officine à changer un dispositif par un dispositif équivalent, à l’instar des confrères hospitaliers ou des infirmiers en EHPAD. Les pharmaciens sont les spécialistes du médicament et des dispositifs médicaux. Ils demandent le respect de leurs connaissances et de leurs diplômes. Les pharmaciens sont proches des patients, travaillent avec les médecins et les infirmiers sur le même territoire et partagent de plus en plus les informations par messagerie sécurisée. Nous demandons au Ministère de la santé de nous associer à une politique de développement des bio similaires et des dispositifs médicaux garantissant une plus grande sécurité pour les patients. Source : www.uspo.fr Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO
Chirurgiens-dentistes – La FSDL, membre de la CNPL, dit Oui à la transparence ! Oui aux plafonds ! mai 9, 2016 admin Fin avril, un pré rapport au vitriol que la Cour des Comptes avait rédigé, sur les soins bucco-dentaires a été diffusé dans la presse. Un «relevé d’observations provisoires» qui était destiné aux organismes auditionnés, et dont une «fuite» dans la presse révèle les points forts. Une «fuite» que la Cour des Comptes «déplore» car c’est à elle qu’il appartient de rendre publiques ses observations, une fois qu’elles sont définitives. L’un des points soulignés par les membres imminents de la Cour est le manque de transparence sur le prix des prothèses et la facture du laboratoire. La FSDL répond OUI ! OUI à la transparence et OUI à la diffusion du montant des réserves financières des mutuelles, des assurances et des instituts de prévoyance. En 2011, deux députés UMP, Sébastien Huyghe et Valérie Rosso-Debord, ont déposé un amendement, au budget de la Sécurité Sociale, pour taxer les réserves des mutuelles. Ils finiront par le retirer, mais obtiendront en échange l’obligation, pour les complémentaires, de publier leurs frais annexes à partir du 1er janvier 2013. Une fois arrivé au pouvoir, François Hollande accordera un délai supplémentaire d’un an au mouvement mutualiste. Aujourd’hui il est quasiment impossible pour les assurés, malgré l’obligation de transparence, de savoir si la part de leur cotisation utilisée pour couvrir les frais de gestion (personnels, administration, etc.) et d’acquisition (frais engagés pour conquérir de nouveaux clients) est importante ou modérée. (Source : Le Monde 24/04/2014) De même, la Cour appelle, comme les complémentaires santé, à développer les réseaux de soins, qui proposent à leurs assurés des tarifs de 10 à 15 % inférieurs. Un système que le Directeur Général de la CNAM et les complémentaires santé appellent de leurs vœux avec la mise en place de plafonds prothétiques et orthodontiques. La FSDL dit OUI aux plafonds ! OUI au plafonnement des cotisations prélevées sur le compte de nos patients par les dirigeants de ces complémentaires santé ! Comment expliquer une hausse de ces cotisations chaque année de l’ordre de 4% à 8% (Source : Le Figaro 09/05/2014) alors que le niveau des prestations stagne depuis 20 ans voire diminue pour la médecine bucco-dentaire ? Comment expliquer que pour une cotisation annuelle pouvant aller jusqu’à 1000 euros par an et par bénéficiaire, ce dernier peut percevoir un remboursement de 139,75 euros pour une couronne en céramique (contrat à 200% du Tarif de Convention sécu incluse) de la part de sa complémentaire ? Comment concevoir que certains patients se sentent obligés de souscrire à une sur complémentaire pour espérer diminuer leur reste à charge sur des soins prothétiques ? Les praticiens libéraux pratiquent des soins de premiers recours chaque jour pour des honoraires 3 fois inférieurs à des pays comme la Roumanie ou la Hongrie. Comme seule récompense, ces dernières années, ils ont vu fleurir une concurrence déloyale avec des centres dentaires low cost, pratiquant des honoraires au rabais mais n’assurant aucunement leur mission de santé publique en ne prodiguant que des actes rémunérateurs comme l’implantologie et la prothèse dentaire. Ces précurseurs du genre viennent de fermer (liquidation judiciaire) suite à la sage décision rendue par le juge d’un tribunal pour un passif de plus de 22 millions d’euros sans parler des patients mutilés et escroqués par des dirigeants toujours plus avides de profits. Voyant où mène cette dentisterie, que penser des réseaux commerciaux type Santéclair, Kalivia etc. qui poussent leurs partenaires chirurgiens dentistes à diminuer leurs honoraires dans le seul but de capter une patientèle ? La santé de qualité a un coût et tous les artifices utilisés par des acteurs commerciaux pour s’enrichir sur le dos de nos patients en leur faisant miroiter « l’eldorado économique » mèneront à des catastrophes sanitaires en cascade. Croyez bien que la FSDL martèlera encore et encore ces évidences auprès des magistrats et collaborateurs de la Cour des Comptes car les auditions reprennent dès mercredi 4 mai, notre Secrétaire Général, le Dr Pascal PALOC et le Dr Patrick SOLERA, seront à nouveau reçus dans les locaux de la rue Cambon. Source : www.fsdl.fr – Edito du Président Patrick SOLERA – Avril 2016 Photo : Patrick SOLERA – Président de la FSDL
Nouveau – Création des SPE (Société Pluri professionnelle d'Exercice). mai 6, 2016 admin Parution de l’ordonnance relative aux sociétés constituées pour l’exercice en commun de plusieurs professions libérales soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Conséquence de l’adoption de la loi Macron, la société pluri-professionnelle d’exercice (« SPE ») est créée. Il peut désormais être constitué une société ayant pour objet l’exercice en commun de plusieurs des professions d’avocat, d’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, de commissaire-priseur judiciaire, d’huissier de justice, de notaire, d’administrateur judiciaire, de mandataire judiciaire, de conseil en propriété industrielle et d’expert-comptable. Elle peut revêtir toute forme sociale à l’exception de celles conférant à leurs associés la qualité de commerçants. L’ensemble des codes, lois et ordonnances dont relèvent les différentes professions concernées sont ainsi modifiées afin d’intégrer les dispositions relatives à la SPE. Source : Ord. n° 2016-394 du 31 mars 2016 : JO 1er avril 2016 : www.legifrance.gouv.fr
Contribution de l'ABF, membre de la CNPL, sur l'avocat en entreprise. avril 27, 2016 admin La ritournelle entêtante de l’avocat en entreprise et de l’avocat et l’entreprise. La question sensible de la place de l’avocat en entreprise est régulièrement évoquée et secoue la profession. Cette récurrence finit par échauffer les esprits et accroître un clivage qui existait dans la profession. L’ABF a, depuis que la question du statut de l’avocat en entreprise est examinée et votée, soutenu une position constante : ni intégration des juristes d’entreprise dans la profession ni création d’un statut d’avocat salarié, ces inventions contraires au statut de l’avocat libéral, indépendant, astreint à un secret professionnel exigeant, à une gestion du conflit d’intérêts sous l’égide de l’ordre et du bâtonnier (déontologie et discipline), cotisant aux caisses de la profession. Cette position n’a pas varié au fil du temps car ce sont ces valeurs auxquelles l’ABF est attaché qui font la force de la profession d’avocat et son ADN. Les tenants de la position contraire indiquent que nous ne connaissons pas l’entreprise, que nous ne répondons ni à ses besoins ni aux revendications des juristes des grandes entreprises qui auraient besoin d’un secret professionnel pour les négociations internationales. À ces affirmations péremptoires, l’ABF répond que nos confrères sont au quotidien auprès de leurs clients entrepreneurs et qu’il est donc faux de prétendre que les avocats ont une méconnaissance de leur clientèle professionnelle. Soutenir une telle thèse est dévalorisante pour ceux de nos confrères dont l’activité est celle-ci. Si la profession d’avocat peut toujours envisager d’améliorer l’accompagnement de ses clients en étant encore plus proche d’eux, elle n’a pas vocation à être la béquille d’autres professions qui viendraient faire leur marché chez les avocats. Accepter une telle solution n’est pas défendre la profession d’avocat. Ce n’est pas non plus défendre celle-ci que d’accepter un avocat dépendant, en lien de subordination à son employeur , ne dépendant du bâtonnier que pour l’interroger, dans le cadre d’une question préjudicielle sur la déontologie en cas de conflit avec son employeur, qui ne cotiserait a aucune caisse , et somme toute ne s’intéresserait à l’ordre que pour le cas échéant le vampiriser. Une telle solution n’est pas acceptable. C’est en tout cas ce que soutient l’ABF, syndicat indépendant, hors de de toute pression et n’étant pas soumis aux diktats de cercles ou d’associations. 2 Il n’est pas le seul à avoir cette vision de la profession d’avocat. Elle est partagée par une majorité de confrères. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le conseil national des barreaux, de façon réitérée, à s’opposer à la création de l’un ou l’autre de ces statuts. Devant cette situation, les juristes d’entreprise ont alors entamé un lobbying pour revendiquer non pas un legal privilege mais l’attribution de tout ce qu’il venait rechercher chez nous: notre secret!!!. Il est permis de s’interroger d’ailleurs sur les motivations sous-jacentes de cette demande et les buts poursuivis. Ne serait-ce pas pour de mauvaises raisons ? En tout cas, notre secret en serait dévalorisé Cette revendication a contraint que le CNB à se saisir de la question qui agitait les pouvoirs publics et un groupe de travail a été créé composé des membres du CNB auquel les élus ABF ont assidûment participé pour examiner cette question. Cet examen a abouti un rapport et à un vote négatif de l’assemblée générale du CNB , estimant que l’octroi d’un legal privilege aurait pour conséquence ,à terme , de la création d’une nouvelle profession réglementée affaiblissant la profession d’avocat. On aurait pu croire le débat enfin définitivement clos mais les pouvoirs publics ont envisagé, sous l’instigation d’associations de juristes et même d’avocats, de revenir à la charge. C’est dans ces conditions qu’il a été demandé au groupe de travail de réfléchir sur une problématique différente : non pas la création un nouveau statut d’avocat, mais d’amplifier la présence de le l’avocat auprès de son client entrepreneur par un nouveau mode d’exercice En parallèle, une étude était menée par l’observatoire de la profession d’avocat pour mieux appréhender la perception que les chefs d’entreprise avaient de leurs conseils. Cette enquête a permis de constater que si les avocats étaient reconnus comme des professionnels compétents et avisés, leur faiblesse (tout relative quand on lit l’étude) était dans la connaissance des besoins l’entreprise, de la proximité avec elle et de la prévisibilité de son coût. Le groupe de travail, sur mandat de l’A G, a donc étudié la possibilité d’un nouveau mode d’exercice dans l’entreprise. C’est dans ces conditions que le rapport élaboré envisage la possibilité d’exercer en cabinet principal au sein d’une entreprise, ce qui nécessite une modification du RIN. Dans un premier temps, le groupe de travail a relevé que le risque de requalification de ce mode d’exercice en contrat de travail était très faible au regard des différentes .jurisprudences et textes. L’AG du CNB ayant également donné pour mission au groupe de travail de ne pas exclure les opinions dissidentes, deux rapports ont été établis: – Le premier destiné à être soumis à la concertation concerne les modifications de l’article 15 du RIN permettant d’avoir un cabinet unique au sein d’une entreprise. – Le second contient différentes questions qui ont fait l’objet d’un vote négatif de l’AG à l’exception du détachement en entreprise qui devrait faire l’objet d’une règlementation plus précise. En cet état, devons- nous accepter de modifier l’article 15 et autoriser l’ouverture d’un cabinet principal dans les locaux d’une entreprise ? Cela suppose d’avoir répondu à un certain nombre de questions préalables: Quelle est la définition de la notion d’entreprise? Celle-ci en réalité n’existe pas et est très fluctuante au travers des textes ou des études : public – privé ; commercial civil, social… et d’ailleurs le rapport soumis au vote ne donne aucune définition précise de l’entreprise dans laquelle le cabinet d’avocat serait hébergé (associations, associations de consommateurs, collectivité publique, groupement, société commerciale ou artisanale…..) Cette lacune constitue un écueil pour l’adoption du rapport. L’entreprise qui accueille le cabinet doit-elle être forcément un client du cabinet? On peut le penser mais rien ne vient l’indiquer ; ce pourrait être un apporteur d’affaires, un utilisateur des services de l’avocat via différentes conventions annexées à celle de domiciliation. La réponse à ces questions aura nécessairement une influence sur l’indépendance de l’avocat, sur les modes d’exercice, sur le maillage géographique. L’imprécision du rapport, sur ce point, constitue un obstacle supplémentaire à son adoption de même le fait que ne soient pas abordées, de façon claire, les conditions juridiques de l’hébergement et les dispositions prises pour que le secret professionnel soit respecté ou les conséquences de la rupture des relations avocat/client. A supposer levés ces écueils, il faut alors envisager la difficulté liée à la réception d’une clientèle diversifiée dans les locaux de l’entreprise, des modalités de la nécessaire gestion nécessaire des conflit d’intérêt et les modalités de contrôle des Ordres qui, en l’état apparaît bien difficile et aléatoire. Sur ces points, le rapport est muet ou peu explicite. Faute d’avoir envisagé ces questions, la création d’un cabinet d’avocat dans de telles conditions est-elle réellement source de sécurité pour les confrères intervenant dans ce contexte? Rien n’est certain loin s’en faut. Le rapport précise que ce mode d’exercice sera source d’une activité accrue pour les avocats sans pour autant que soit mesurée la proportion entre les risques encourus et le bénéfice escompté non quantifié. Dans ces conditions, les élus ABF du Conseil National des Barreaux ne voteront pas favorablement à la modification de l’article 15 du RIN autorisant l’ouverture d’un cabinet principal dans les locaux d’une entreprise. L’ouverture d’un cabinet secondaire en entreprise est-elle possible? Une partie des interrogations ci- dessus exprimées s’applique à l’ouverture d’un cabinet secondaire même si l’on conçoit bien que la situation de l’avocat qui exerce dans ces conditions sera moins fragilisée que dans l’hypothèse précédente et que la dépendance économique sera moins prégnante. En l’état des interrogations qui subsistent, les élus de l’ABF pensent qu’il n’est pas opportun d’envisager ce subsidiaire. Reste la dernière solution qui permet un exercice en entreprise dans des conditions sûrement proches du cabinet secondaire mais plus faciles à contrôler et aboutissant aux mêmes buts que ceux recherchés à savoir une présence physique plus régulière dans l’entreprise : le détachement. Celui-ci se pratique déjà de façon empirique et il faut entendre le souhait des Ordres d’un encadrement qui permettra de concilier le besoin de certains clients de la présence d’un avocat à leurs côtés et le respect des règles et valeurs auxquelles l’avocat est soumis. C’est cette voie que les élus de l’ABF privilégieront. Sources : www.abf-avocats.fr Photo : Catherine GAZZERI – 1ère Vice-présidente de l’ABF
Elections URPS infirmiers: le Sniil, membre de la CNPL, majoritaire dans 9 régions, proposera des postes aux autres syndicats. avril 19, 2016 admin Arrivé en tête en nombre de voix dans 9 régions sur 17, le Sniil, membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales, continue de s’imposer lors de ces élections URPS 2016 comme l’un des principaux syndicats infirmiers libéraux de France. Au vu de la volonté affichée des infirmières et infirmiers libéraux, le Sniil s’engage, toutefois, à travailler dans les régions où il est majoritaire avec les autres organisations syndicales. Il leur proposera donc, y compris au sein des 4 territoires où il détient la majorité absolue , des postes au sein des bureaux des URPS. Ayant été le seul à présenter une liste dans les 17 régions en ne faisant appel qu’à ses seuls adhérents, mais aussi à respecter jusqu’au bout les règles légales d’organisation du scrutin, le Sniil remercie l’ensemble de tous les militants qui se mobilisés ainsi que les infirmières et infirmiers libéraux qui lui ont fait confiance… … Et ce d’autant plus que le différentiel national final de 281 voix existant avec la Fni ne provient que d’une seule région, la Bretagne, terre d’implantation traditionnelle de ce syndicat. En effet, force est de constater, au vu des chiffres, que dans le reste du pays, les résultats sont beaucoup plus équilibrés. Au final, le seul et vrai regret du Sniil dans ces élections URPS 2016 tient donc dans le contexte de très forte abstention dans lequel s’est déroulé le vote (76.7% contre 75,3% en 2010). Enfin, le Sniil constate que ces élections URPS Infirmière 2016 marqueront également un tournant dans la vie syndicale infirmière libérale. Ainsi, désormais, seuls 3 syndicats sur 4 continueront d’être représentatifs : l’Onsil n’ayant pas franchi la barre nécessaire des 10% des suffrages exprimés au niveau national. La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit, de ce succès électoral, qui confirme une fois encore, sa représentativité. Sources : www.sniil.fr Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil
La Chambre Nationale des Huissiers de Justice, membre associé de la CNPL, vous propose une monographie de la profession des huissiers de justice. avril 7, 2016 admin L’ouvrage « Huissiers de justice, monographie d’une profession en mouvement » sera publié en avril. Dirigée par Arnaud Raynouard, professeur des universités, PSL-Paris Dauphine, cette publication retrace l’évolution de la profession des huissiers de justice de sa création à aujourd’hui. Publié dans le sillon de la loi « Macron », cet ouvrage livre des repères et présente un constat objectif et une rétrospective minutieuse d’une profession souvent caricaturée par méconnaissance de son activité. Cet ouvrage décrypte les différentes facettes de la profession et retrace son évolution jusqu’à aujourd’hui. Le processus de mise en oeuvre de la récente loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a amené la profession des huissiers de justice à faire face à un certain nombre d’observations parfois éloignées des réalités de son activité. La notion de modernisation de la profession a été au coeur des débats, les huissiers de justice étant partie prenante du processus de maturation législative. Partant du constat d’une forte implication de la profession dans cette loi pivot, cette publication porte un regard diachronique sur le rôle historique des huissiers de justice : dans quelle mesure cette profession fait-elle preuve d’agilité et d’adaptation à l’égard de l’écosystème au sein duquel elle agit depuis l’Ancien Régime, et plus particulièrement depuis le XIXe siècle ? La monographie évoque également l’image fantasmée des huissiers de justice et le décalage entre les caricatures et leur travail au quotidien. Elle replace la profession dans un contexte international (construction européenne…), propose une analyse statutaire du métier, de son ouverture au monde digital, de l’évolution récente de son périmètre d’activité, et structure une réflexion autour d’une profession, en mutation, qui n’a cessé d’évoluer et de s’adapter. Pour le président de la Chambre nationale des huissiers de justice, Patrick Sannino, « Cet ouvrage, réalisé par un universitaire qui connaît bien notre profession, permet de donner des clés de compréhension sur l’activité des huissiers de justice trop souvent caricaturée par méconnaissance. L’huissier de justice du XXIème siècle est aussi un juriste de proximité qui exerce des missions nouvelles telles que la médiation numérique. » Source : www.huissier-justice.fr
Pharmaciens – TVA sur les astreintes, l’USPO, membre de la CNPL, gagne une première étape et demande une clarification définitive. avril 4, 2016 admin Au cours de l’année 2015, une pharmacienne d’officine, soumise à un contrôle fiscal, s’est vue condamnée à payer une lourde amende. Le contrôleur considérait que les astreintes (150 euros) devaient être assujetties à une TVA de 20%. L’USPO s’est mobilisée pour contester cette décision auprès de l’administration fiscale. Nous avons contacté à plusieurs reprises la CNAM, les Ministères concernés et l’Elysée, appelant au respect de la règle d’exonération de TVA pour cette obligation de service public des officines. Suite à cette mobilisation, l’administration fiscale a annulé l’amende infligée à notre consœur. L’USPO se félicite de cette décision mais ne s’arrête pas là. Soucieuse de défendre l’intérêt de l’ensemble des pharmacies, l’USPO a demandé à l’administration fiscale de clarifier ce point et a déposé en ce sens un rescrit fiscal. En juin 2015, l’USPO avait rédigé une circulaire à l’attention de ses adhérents pour rappeler les différentes prestations soumises ou non à TVA, ainsi que les taux applicables. Consciente de la complexité de ce sujet et des interrogations des pharmaciens sur la ventilation de la TVA et les paramétrages des logiciels, l’USPO a choisi de rendre cette information accessible à tous, via son site internet www.uspo.fr. Après s’être opposée aux pratiques de certains laboratoires pharmaceutiques dans l’affaire des marques ombrelles, puis à la grande distribution lors de la diffusion d’un message télévisuel non conforme, l’USPO est satisfaite de ce nouveau succès qui maintient l’exonération de la TVA pour les indemnités d’astreintes et défend la rémunération de la pharmacie. Ces combats menés par l’USPO sur tous les fronts sont autant de victoires pour la profession ; pour autant, nous restons mobilisés et mettons tout en œuvre pour relancer immédiatement le débat sur la rémunération des pharmacies, totalement inadaptée à l’évolution de notre métier. Grâce au soutien des pharmaciens, l’USPO pourra continuer à défendre leurs intérêts et permettre l’évolution de leur profession. Source : www.uspo.fr – article du 22 mars 2016 Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO
AVOCATS – Modifications du RIN : dénomination des cabinets et rémunération des avocats. mars 30, 2016 admin Une décision du Conseil National des Barreaux (CNB) modifie le Règlement Intérieur National (RIN) de la profession d’avocat concernant : – les dénominations des avocats et des structures d’exercice, afin d’assurer le respect des principes essentiels de la profession d’avocat et une bonne information du public ; – et les honoraires des avocats, afin de rendre obligatoire l’établissement d’une convention d’honoraires écrite entre l’avocat et son client, en application de la loi Macron. Source : CNB, déc. 14 janv. 2016 : JO 16 févr. 2016
Reflexologues – Le Syndicat Professionnel des Reflexologues rejoint la Chambre Nationale des Professions Libérales. mars 24, 2016 admin Le Syndicat Professionnel des Reflexologues rejoint la Chambre Nationale des Professions Libérales. Il a pour mission de promouvoir et développer la connaissance, la reconnaissance et la professionnalisation du métier de reflexologue. Créé en octobre 2015 avec l’objectif de protéger et de faire évoluer le métier de Réflexologue, il a pour activité de: Regrouper des réflexologues compétents, exerçant l’activité professionnelle de réflexologue, Représenter et de défendre les intérêts du corps de métier de réflexologue auprès des professionnels et des instances gouvernementales, Apporter une aide pratique aux professionnels installé, comme aux réflexologues en cours d’installation ainsi qu’aux étudiants en formation, Collaborer, partager les expériences et le savoir faire avec d’autres professionnels de la santé et du bien-être, Faire connaitre les différentes pratiques et approches de la réflexologie (occidentale et orientale), Diffuser des articles pratiques sur la réflexologie, Soutenir la recherche, l’étude scientifique et clinique de la réflexologie, Etre une plateforme d’échange et de partage d’informations, Devenir un réseau de référence et d’information en France et à l’étranger. Pour plus d’informations sur le SPR syndicat-reflexologues.com Sources : Elisabeth BRETON – Présidente du SPR Photo : Elisabeth BRETON
Tarifs des notaires : deux nouveaux mécanismes sont introduits. mars 23, 2016 admin La rémunération des notaires sur les mutations immobilières est plafonnée : – la somme des émoluments perçus au titre des prestations relatives à la mutation d’un bien ou d’un droit immobilier ne peut excéder 10 % de la valeur de ce bien ou droit, sans pouvoir être inférieurs à 90 € ; – le notaire doit faire la somme de tous les émoluments auxquels il a droit s’agissant de la mutation immobilière qu’il a instrumentée, ce qui vaut aussi bien pour les émoluments d’acte que pour les émoluments de formalités, et déduire la remise qu’il a pu effectuer ; – si le montant auquel il parvient est supérieur à 10 % de la valeur du bien transmis, ses émoluments sont « écrêtés » à ce montant. Les tarifs des notaires pourront donner lieu à des remises : – les remises sont facultatives et lorsqu’elles sont consenties elles ne peuvent pas varier entre les clients : elles doivent être fixes, c’est-à-dire appliquées uniformément à l’ensemble de la clientèle ; – les remises peuvent être mises en place pour certains types d’acte, sans limite de temps, ou pour une période déterminée ; – 2 taux maximum de remise sont institués : le taux de 10 % s’applique à la part d’émolument calculée sur les tranches d’assiette supérieures ou égales à 150 000 € et le taux de 40 % s’applique à la tranche supérieure à 10 000 000 €, mais n’est possible que pour certaines prestations, telles les opérations de fusion-absorption entraînant transfert de propriété immobilière de biens à usage non résidentiel ; – en cas de concours entre plusieurs notaires, chaque notaire peut décider d’une remise sur la part de l’émolument qui lui revient. Source : D. n° 2016-230, 26 févr. 2016 et A. 26 févr. 2016 : JO 28 févr. 2016
Affaire DENTEXIA – La FSDL, membre de la CNPL, dénonce un scandale sanitaire. mars 22, 2016 admin Patrick SOLERA, président de la FSDL, interpelle le ministère de la santé: « Madame la Ministre de la Santé, Votre emploi du temps est bien chargé ces derniers temps avec l’épidémie « Zika » dû à un moustique « tellement piquant » et des médecins qui ne décolèrent pas devant votre loi de soviétisation, pardon, de modernisation de la Santé. Je me permets, cependant, d’attirer votre attention sur un sujet, je dirais même un problème majeur de santé publique , dont les médias se sont emparés depuis 2 semaines et sur lequel vous restez désespérément silencieuse, malgré nos nombreuses mises en garde : l’affaire Dentexia. Une escroquerie sans précédent touchant la chirurgie-dentaire vient d’être stoppée par la justice. L’association Dentexia exploitait des centres dentaires sous le statut « loi 1901 » adossé à une myriade de sociétés commerciales. En 6 ans d’exploitation le bilan est désastreux : des milliers de patients laissés pour compte, certains mutilés ou mal soignés, qui auront de nombreuses séquelles fonctionnelles, psychologiques et esthétiques, une dette « patient » estimée à 4 ou 5 millions d’euros (patients ayant payés des traitements non reçus), 22 millions d’euros de dettes tandis que les dirigeants se rémunéraient largement, Lire le Jugement prononcé le 4 mars par le Tribunal de Grande Instance d’Aix en Provence 69 emplois supprimés, des Agences Régionales de Santé sollicitées par un Collectif regroupant plus de 1200 patients pour la réparation des préjudices subis. Sous couvert de remplir une mission de santé publique dans le domaine bucco-dentaire, le président de Dentexia, Pascal Steichen, condamné en 2001 à 10 ans d’interdiction d’exercice de toute activité commerciale, avait ouvert en 2011 cinq centres dentaires (Colombes fermé en juillet 2015, Vaulx-en-Velin, Chalon-sur-Saône et Lyon avec Grange Blanche et Tête d’or, fermés depuis peu). L’association Dentexia avait pour objet selon ses statuts de « favoriser l’accès aux soins dentaires à toutes les catégories sociales et notamment aux personnes démunies plus particulièrement en créant des centres de santé dentaire accessibles à tous et pratiquant des tarifs modérés… ». Notre syndicat, ainsi que tous les membres des Conseils Ordinaux Nationaux et Départementaux vous ont alerté sans relâche depuis 6 ans, et continuent de le faire, sur ce scandale sanitaire suite à la prolifération incontrôlée de ces centres dentaires. On pourrait penser, Madame la Ministre, que l’État est responsable à 100% de cette situation de crise car ce sont vos services qui ont autorisé l’implantation de ces centres avec des agréments délivrés par les ARS sans aucun contrôle sanitaire a posteriori malgré nos nombreuses alertes et les centaines de plaintes de patients sur les bureaux de plusieurs Conseils de l’Ordre Départementaux. Il parait impensable que ces établissements ne soient jamais contrôlés sur le respect du cahier des charges et de l’esprit de la loi HPST. Avec l’adoption de votre récente loi, ce même État devient RESPONSABLE de la santé de nos concitoyens (Article 1 de la loi de modernisation de la santé) et devra indemniser ces patients victimes de ces centres. Mais au delà de la question de l’indemnisation ou de la prise en charge de ces milliers de personnes meurtries dans leur chair, c’est le modèle social et l’existence même de ces centres qui doivent être remis en question. Il ne vous aura pas échappé que des propositions de « rachat » de ces centres ont été émises par des acteurs commerciaux qui n’ont aucune compétence particulière dans le domaine du soin dentaire et possèdent des centres dentaires du même type. Dans le jugement de fermeture des centres Dentexia, le Président du TGI a refusé l’offre faite par les dirigeants de la société SAS Adental Holding, déjà propriétaires de centres dentaires en région parisienne sous le label DENTEGO pour, je cite, les raisons suivantes : « l’offre a été présentée à l’audience par des représentants motivés, pugnaces et faisant preuve d’un esprit d’entreprise indéniable, d’une qualité d’écoute certaine et d’une capacité financière apparemment conséquente puisque lors des débats ils ont proposé de doubler la trésorerie consacrée à ce projet. Toutefois, cette offre s’inspire singulièrement du modèle d’organisation mis en place par Mr Steichen lors de la création de DENTEXIA et enseignés par ce dernier à l’occasion de séminaires destinés aux dirigeants de centres dentaires traitant les sujets suivants : augmenter l’acceptation des devis, améliorer la productivité, définir une politique tarifaire ( notamment rentabiliser les CMU) et piloter l’activité avec tableaux de bord. Elle ne fait pas état de la qualité des soins susceptibles d’être réservés à des patients démunis, ni aux soins de premiers recours pouvant être prodigués au titre de la CMU. Les grands principes ayant gouverné la loi Bachelot semble avoir été oubliés au profit d’une organisation mercantile. » Nous ne pensons pas, Madame la Ministre, que ces grands principes aient été oubliés mais que tout le modèle économique de ces centres repose sur ce même postulat : le profit avant tout, peu importe les conséquences sur la santé de nos concitoyens. Avant de vous retrouver avec la multiplication de scandales du type Dentexia, nous vous demandons, solennellement, de nous recevoir avec les acteurs concernés de la profession (Ordre et URPS) dans les prochains jours. Nous pourrons alors étudier les possibilités de régulation de ces centres sur notre territoire (2 ouvertures par mois en région parisienne) et envisager les modalités de fermeture immédiate de ces structures où le « business plan » est devenu leur référentiel. Il serait irresponsable de croire que ce scandale sanitaire est derrière nous avec la fermeture des centres DENTEXIA, car je puis vous assurer que les mêmes financiers et concepteurs de centres sont à l’affût et ne cesseront de proliférer si vous ne prenez pas les mesures fermes permettant de mettre fin à cette situation inacceptable . La santé n’est pas un bien de consommation et vous avez le devoir d’empêcher la marchandisation de celle-ci par des financiers sans scrupules ! » Source : www.fsdl.fr – Article de Patrick SOLERA Photo : Patrick SOLERA – Président de la FSDL
La Chambre syndicale de la sophrologie, membre de la CNPL, se réforme pour affronter les nouveaux défis de la représentativité professionnelle. mars 22, 2016 admin Après quatre années d’existence et près de 5000 membres, la Chambre syndicale de la sophrologie doit engager des réformes structurelles et fonctionnelles pour relever les nouveaux défis de la représentativité professionnelle imposés par la loi du 5 mars 2014 (Code du Travail), notamment pour la reconnaissance professionnelle. Pour cela, le Conseil d’administration a souhaité principalement engager les réformes suivantes : suppression des critères « actifs » et « passifs » des membres afin qu’il n’existe plus qu’une seule catégorie. Ainsi tous les membres auront les même droits et les même devoirs ; suppression des collèges de membres, qui imposaient d’adhérer à un collège précis (sophrologue, formateur ou école), puisque 99 % des membres sont sophrologues ; possibilité de voter en ligne aux assemblées générales afin de faciliter l’implication de tous les membres dans les décisions ; passage de l’adhésion à 1€/mois (12 €/an) pour l’ensemble des membres à partir du 1er janvier 2016 afin d’assurer l’équité entre les membres et répondre aux charges de fonctionnement. La Chambre syndicale de la sophrologie est convaincue que ces réformes permettront d’améliorer la reconnaissance de leur profession. Source : www.chambre-syndicale-sophrologie.fr – Article de Catherine ALIOTTA Photo : Catherine ALIOTTA – Présidente de la Chambre syndicale de la sophrologie
PROFESSIONNELS DU DROIT – Le dispositif d’encadrement des tarifs de certaines professions du droit est précisé. mars 21, 2016 admin En application de la loi Macron qui a prévu que les tarifs de certaines professions du droit doivent prendre en compte les coûts pertinents du service rendu et une rémunération raisonnable, définie sur la base de critères objectifs, un décret du 26 février 2016 fixe : – les prestations concernées par le dispositif, – les modalités de fixation des tarifs des professionnels concernés, – le fonctionnement du Fonds interprofessionnel de l’accès au droit et à la justice (C. com., art. R. 444-1 à R. 444-70 nouveaux). Concernant les critères devant guider la fixation des tarifs, il est précisé que les coûts pertinents doivent inclure les coûts directs générés par la réalisation de la prestation par un professionnel diligent, ainsi qu’une quote-part des coûts indirects résultant des charges de structure et des frais financiers exposés par ce même professionnel, calculée en proportion de l’activité régulée par rapport à son activité totale. La rémunération raisonnable doit prendre en compte, pour chaque prestation, la durée moyenne nécessaire à la réalisation de cette prestation par un professionnel diligent et la quote-part de la rémunération du capital investi au titre de l’activité régulée de ce professionnel. L’exception de péréquation est précisée. Il est possible de s’écarter des critères prévus pour déterminer les tarifs fixes et de prévoir la fixation de tarifs proportionnels. Il est également possible de prévoir une majoration des tarifs dans certaines conditions. Les tarifs seront en principe fixés à partir de données utiles résultant de la mise en place d’une comptabilité analytique et d’informations statistiques. Dans l’attente de ces informations, 4 arrêtés du 26 février 2016 fixent, pour une durée maximale de 2 ans, des tarifs à la baisse qui seront appliqués à compter du 1er mai 2016 : – 5 % de baisse pour les tarifs des greffiers de tribunaux de commerce ; – 2,5 % de baisse pour les huissiers de justice ; – 2,5 % de baisse pour les notaires. Source : D. n° 2016-230, 26 févr. 2016 et AA. 26 févr. 2016 : JO 28 févr. 2016
Médecins – La FMF, membre de la CNPL, vous parle de l’ASV et du secteur unique. mars 17, 2016 admin L’état n’a apparemment ni l’envie ni le courage d’une vraie réforme économique de notre système de soins centré sur le patient, et non sur le profit des assureurs et financiers. Il n’en a certainement non plus ni les compétences ni l’indépendance. Il regarde sans trop broncher notre société en détresse s’enfoncer de toutes parts. Il s’est éloigné du terrain et ne semble plus être vraiment au service des Français qui l’ont élu et ne comprend pas que le médecin puisse être au service de son patient. Il n’imagine pas le rôle de ciment social et de lien humain que nous, médecins, avons en plus de notre rôle traitant. Il pense que nous, médecins libéraux, ne cherchons qu’à nous engraisser sur le dos des pauvres malades dont il assure de moins en moins le remboursement des soins et à qui il impose maintenant la cotisation obligatoire à une complémentaire santé. Il nous impose de faire toujours plus d’efforts pour respecter les lignes comptables qu’il fixe arbitrairement pour essayer de faire bonne figure devant un déficit de la Sécurité Sociale qu’il n’arrive pas à équilibrer, vu le chômage, sa mauvaise gestion, ses usines à gaz et ses gabegies. Il ne se soucie pas de la qualité des soins, il est hospitalo-centré, il n’a aucun respect de la complémentarité et de l’équité ville-hôpital quant à l’accès aux soins, il ne pense même pas, dans son idéologie, qu’on pourrait faire des économies en se basant sur l’organisation libérale et privée qui, pour sa part, n’est pas en déficit, contrairement au public et sa pléthore d’administratifs souvent contre productifs. C’est que pour lui, l’hôpital avec son plateau technique soigne mieux que la ville. Il pense aussi qu’on peut très bien faire de la médecine sans médecins, avec la technique et les outils connectés, assistés du petit personnel pour rentrer les données et sortir l’ordonnance. Il ne remet pas en question sa bonne pensée d’énarque car il se sait évidemment supérieur à nous. Il ne veut surtout pas nous faire confiance et il ne sait même pas ce qu’est notre déontologie car il en semble souvent lui-même dénué. Nous médecins, pensons qu’il se trompe sur bien des points et que le système de santé doit être construit sur la confiance et la solidarité, que le prix des valeurs et des atouts de la médecine française est à respecter, que les moyens existent si on veut bien les mobiliser et les répartir sans parti-pris. Les syndicats, unis pour les premiers jours de ces nouvelles négociations conventionnelles, semblent combatifs et résolus à exiger la revalorisation de la médecine de ville mais Marisol Touraine a fixé sa ligne de route et Nicolas Revel l’a dit : l’état ne veut pas de cette orientation des tarifs médicaux vers un secteur unique, comme veulent le proposer les syndicats après solidification du système de retraite des médecins. Cette opposition n’est justifiée que par des raisons idéologiques, anti-médecins et pro-mutuelles. La fermeture dictatoriale du secteur 2 a été la première mise en laisse des médecins qui s’y sont laissés piéger (sans savoir qu’il n’y aurait pas de retour possible), la première pièce du puzzle de la loi Touraine qui vend la sécu aux mutuelles. Une non réévaluation décente des tarifs opposables n’est plus tenable aujourd’hui pour les médecins secteur 1, ils sont au plus bas des tarifs européens moyens car sous estimés en France depuis 20 ans par rapport à l’augmentation du coût de la vie. Non que nous ne gagnions pas notre vie en travaillant davantage et moins confortablement, mais parce que l’on va atteindre un point limite de la qualité de nos soins et parce qu’il n’y a pas de relève, ce qui est grave pour la santé des Français en premier lieu mais aussi pour nos futures pensions de retraites. L’accès à un secteur unique d’honoraires (avec tact et mesure et respectant les plus démunis comme le dicte notre déontologie) est une solution honorable : qui ne discrimine plus les médecins secteur 1 et secteur 2 titulaires d’un même diplôme et exerçant la même profession qui redonnera le plaisir d’exercer un métier respecté et honoré à sa juste valeur eu égard à nos études, responsabilités et compétences, et dont les revenus permettent, sans se sentir spolié, de payer impôts, taxes et salaires de personnel, ce qui enrichit la France qui ne coûte rien à la Sécu puisqu’elle n’assurerait plus le remboursement des compléments d’honoraires du secteur unique qui lui fait même gagner la prise en charge d’une partie de nos cotisations sociales qui permet de nous défaire en partie du joug de l’état qui ferait accepter l’augmentation des 3.8% de cotisation pour le sauvetage de l‘ASV avec conservations des droits acquis (chèrement acquis pour notre génération), sauvetage qui, malgré cette augmentation, n’aura lieu que si les jeunes se réinstallent vite qui permettra sans doute les nouvelles installations de nos jeunes qui donnera de l’oxygène aux praticiens pour économiser (et pas à perte) pour assurer eux-mêmes leur future retraite en ne dépendant plus des promesses peu fiables de l’état qui permet de travailler plus confortablement, éventuellement d’embaucher qui permet d’appliquer des tarifs libres avec tact et mesure selon le contenu et la durée de la consultation, l’horaire, l’exigence des patients d’obtenir tel ou tel certificat… qui désolidarise la valeur de l’acte médical des possibilités de remboursement de la Sécurité Sociale, lui offrant la possibilité de dire enfin avec sincérité à ses assurés le montant de ce qu’elle peut leur rembourser au vu de ses difficultés de gestion qui réaffirme avec justice le rôle complémentaires des mutuelles sont là pour rembourser ce qui n’est pas pris en charge par la Sécu, comme les compléments d‘honoraires, alors que pour l’instant, elles dégagent des milliards de bénéfice à leur seul profit Les syndicats auront-ils le courage de défendre, jusqu’au bout tous unis, les revendications du terrain, quitte à taper du poing sur la table des négociations s’ils ne sont pas entendus de l’état s’il persiste à ignorer le malaise des professionnels et s’il continue à s’opposer pour des raisons indéfendables aux experts de la santé ? Ils auraient tort de s’en priver car la pénurie de médecins ne plaît pas aux Français qui commencent à chercher désespérément un médecin traitant et la catastrophe sanitaire a commencé, certaines affaires qui tentent d’être étouffées en haut lieu, commencent à sortir. Nos dirigeants auront-ils une fois de plus la honte de prétendre qu’ils ne sont ni responsables ni coupables ? Continueront-ils à accuser les médecins de cette dégradation et de la désertification qu’ils ont eux-mêmes orchestrée ? Les forceront-ils à travailler toujours plus sous contrainte alors que la sérénité et l’indépendance sont absolument nécessaires dans la profession de médecin ? Continueront-ils leur entreprise de démolition d’une profession dévouée et efficace mais qui s’épuise sous leurs coups ? Auront-ils encore l’audace de prétendre que c’est à l’état que les médecins sont redevables d’avoir pu obtenir leur doctorat au bout de ces longues études que l’hôpital exploite si bien ? Oseront-ils continuer à discriminer les femmes médecins qui souhaiteraient concilier à juste titre maternité et profession ? Auront-t-ils le courage d’oser vraiment la confiance et la sincérité pour une vraie réforme à objectif humain et qui risque de s’avérer somme toute certainement plus économique ? La balle est dans le camp des négociations, les règles du jeu doivent être justes et lucides : que le meilleur gagne, pour un avenir de santé plus juste si personne ne triche… Source : fmfpro.org – Article du 11 mars 2016 – Isabelle LUCK Photo : Jean-Paul HAMON – Président de la FMF
Pharmaciens – Encadrement plus stricte des marques « ombrelles » : Une belle avancée obtenue par l’USPO, membre de la CNPL. mars 15, 2016 admin Courant janvier, Gilles Bonnefond avait alerté Marisol Touraine, ministre de la Santé au sujet des marques ombrelles, et demandé une réglementation beaucoup plus stricte sur les DM pour protéger le patient contre les risques de confusion. Le Président de l’USPO recommandait aux confrères de ne pas cautionner cette politique des laboratoires. En effet, les laboratoires exploitent la notoriété de leurs marques de médicaments grand public pour commercialiser sous une marque ombrelle des dispositifs médicaux (DM) de formulation différente, ce qui entraîne une double tromperie, d’une part par le taux de TVA qui passe de 10 à 20 %, mais qui surtout entraîne une confusion du patient, qui voit des DM sur les linéaires de la grande distribution, et pense acheter des médicaments. La commercialisation de DM est facilitée par la législation, mais quid de la sécurité ? Dans une dépêche de l’APM datée du 9 mars, nous apprenons : « L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) va encadrer plus strictement les noms de marque des produits de santé, notamment afin de répondre à la problématique des gammes ombrelle, a expliqué mercredi à l’APM la directrice des affaires juridiques et réglementaires de l’agence, Carole Le Saulnier. Les laboratoires multiplient depuis plusieurs années le lancement de gammes de produits dont la composition et la forme sont différentes mais dont le nom, emprunté à un médicament de référence afin de capitaliser sur sa notoriété, est identique. Si cette stratégie dite de marque « ombrelle » s’appliquait à l’origine uniquement à des médicaments, elle s’est développée depuis deux ans pour couvrir au sein d’une même gamme à la fois des médicaments, des dispositifs médicaux, des compléments alimentaires et des cosmétiques. « Jusqu’ici, un médicament est à la base de chaque gamme ombrelle, mais on pourrait très bien imaginer que les choses évoluent à l’avenir », a souligné Carole Le Saulnier. Les gammes ombrelle attirent de plus en plus l’attention des autorités sanitaires et des professionnels de santé, qui évoquent un risque de confusion pour les patients, et donc d’erreurs médicamenteuses et d’effets secondaires. Les officinaux y voient aussi la porte ouverte à la vente de « pseudo-médicaments » en grande surface, fragilisant le monopole officinal. Inquiet du développement de cette stratégie, l’ordre des pharmaciens a saisi l’ANSM. Suite à l’alerte syndicale, l’ANSM va « encadrer plus strictement » les noms attribués aux produits de santé et « aimerait » mettre en ligne une recommandation à ce sujet « avant l’été », a expliqué Carole Le Saulnier. La directrice des affaires juridiques et réglementaires a rappelé que, selon la réglementation en vigueur, les marques ne doivent pas être trompeuses ou sources de confusion pour les patients. Or, avec les gammes ombrelles, les noms sont proches, de même que les conditionnements et les publicités. « Tout cela se passe par ailleurs dans le cadre d’une multiplication de la publicité pour les médicaments à prescription médicale facultative (PMF) », a souligné Carole Le Saulnier. « Les pharmaciens sont perdus, les patients aussi. » Elle a pris l’exemple du sirop antitussif à base de plante Toplexil* Phyto (Sanofi), qui est un dispositif médical mais reprend la marque, la présentation et le conditionnement d’un médicament très connu du grand public, Toplexil* (oxomémazine, Sanofi) ». L’USPO se réjouit de cette prise de position L’USPO souhaite organiser la médication officinale avec les complémentaires santé autour d’un parcours de soins de premier recours dans lequel le patient sache exactement faire la différence entre un médicament, un complément alimentaire et un dispositif médical. Seul les médicaments garantissent la sécurité, l’efficacité, la pharmacovigilance que sont en droit d’attendre tous les patients. Source : www.uspo.fr Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO
Le régime de retraite supplémentaire des médecins conventionnés (ASV), définitivement équilibré. mars 8, 2016 admin La ministre de la santé, Marisol Touraine vient de répondre favorablement à la demande commune de trois syndicats de médecins libéraux, MG France, la CSMF et la FMF qui lui ont demandé de porter la cotisation proportionnelle du régime ASV des médecins conventionnés de 2,8 à 3,8%. Cet ajustement, prévu dans la réforme mise en œuvre par le décret du 25 novembre 2011 signé par Xavier Bertrand, était nécessaire pour équilibrer définitivement ce régime de retraite. MG France rappelle que la participation de l’assurance maladie au financement de cette mesure à hauteur des deux tiers pour les médecins de secteur 1 est une des contreparties essentielles des tarifs opposables. MG France se félicite que tous les syndicats médicaux libéraux aient fait de cette participation une condition préalable à la négociation conventionnelle, manifestant ainsi leur attachement à la pérennité de ce secteur d’exercice qui permet un égal accès aux soins de tous. Ce point essentiel sera donc l‘objet de la première séance de négociation le 16 mars prochain. Source : www.mgfrance.org – Article du 25 février 2016 Photo : Claude LEICHER – Président de MG France
TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS – Des médiateurs départementaux sont mis en place par le RSI pour faciliter la résolution des différends. mars 4, 2016 admin Pour améliorer les relations avec ses assurés et la qualité du service rendu, le RSI vient de mettre en place 100 médiateurs départementaux ayant pour mission de favoriser la résolution par le dialogue des différends survenant entre les caisses et les assurés. Désormais, tout assuré du RSI ayant formulé une réclamation peut donc saisir gratuitement le médiateur de son département de résidence dès lors qu’il : – n’a pas reçu de réponse à sa réclamation dans un délai de 21 jours ; – ou qu’il a reçu une réponse qu’il estime partielle ou insatisfaisante. La saisine du médiateur doit être effectuée en ligne par l’assuré, sur le site www.rsi.fr/mediation, en cliquant sur « saisir le médiateur départemental ». Après avoir pris connaissance du dossier, le médiateur départemental prend alors contact avec l’assuré et le RSI pour favoriser la résolution du différend. Source : RSI, communiqué 18 févr. 2016
Indemnités kilométriques des infirmières libérales : le Sniil, membre de la CNPL, obtient leur maintien ! mars 1, 2016 admin Lors d’un déplacement effectué en Martinique, la Ministre de la Santé Marisol Touraine a déclaré avoir « décidé d’annuler la décision de la sécurité sociale concernant la suppression des indemnités kilométriques des infirmiers libéraux ». En conséquence de quoi, « les indemnités kilométriques ne seront pas supprimées ». Cette annonce officielle de la Ministre de la Santé, réalisée en direct le 26 février dernier lors du journal télévisé de 13h sur Martinique 1ère, constitue une étape décisive dans le règlement du conflit qui oppose depuis des mois des centaines d’infirmiers libéraux aux Caisses primaires d’Assurance maladie un peu partout en France (Martinique, Guadeloupe, Savoie, Orne, Manche, Bouches du Rhône, Alpes-Maritimes…). Elle a été franchie grâce à la mobilisation des infirmières libérales martiniquaises lors du déplacement de la Ministre sur leur île, mais aussi grâce à la détermination du Sniil, seul syndicat infirmier libéral présent pendant ce mouvement et qui a mené, seul, la délégation reçue par les conseillers de la Ministre. Fort de cette première victoire, le Sniil reste cependant attentif par rapport à la suite des événements, tant les problèmes qui se posent au sujet des indemnités kilométriques sont divers selon les régions et départements. Il se tient, toutefois, d’ores et déjà à la disposition du Ministère et de la Caisse d’Assurance Maladie pour entamer les discussions souhaitées par la Ministre sur ce sujet. On notera, d’ailleurs, que le Sniil n’avait pas attendu ce moment pour commencer à travailler avec l’Assurance Maladie au niveau national sur cette question : des contacts avaient déjà été pris dès décembre 2015… [1] Cf. http://martinique.la1ere.fr/emissions/jt-13h édition du 26 février 2016 Source – Sniil – Communiqué du 29 février 2016. Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil
Assises de la Médecine Libérale. février 29, 2016 admin Les cinq Syndicats médicaux représentatifs, CSMF, FMF, SML, MG France et Le Bloc ont décidé lors d’une réunion de concertation organisée au Club de la presse le 4 novembre dernier d’organiser les Assises de la Médecine Libérale le 11 février 2016. Le but de ces Assises de la Médecine Libérale était de dégager des grandes lignes partagées par l’ensemble des syndicats médicaux représentatifs avant d’aborder la négociation conventionnelle qui doit s’ouvrir dans les jours qui viennent. La date du 11 février 2016 a été choisie en réponse à l’invitation faite par le Premier Ministre à participer à une Grande Conférence de Santé à laquelle tous les syndicats r eprésentatifs des médecins libéraux ont décidé de ne pas se rendre. Cette Grande Conférence de Santé était proposée par le Premier Ministre en réponse aux mouvements qui ont émaillé la fin de l’année 2014 et l’année 2015 cont re la loi de santé. Les Assises de la Médecine libérale ont rassemblé plus de 120 responsables syndicaux issus des cinq syndicats médicaux représentatifs. Les travaux se sont déroulés sur l’ensemble de la journée, répartis en cinq ateliers thématiques le matin et cinq ateliers thèmatiques l’après-midi. Le compte rendu de ces Assises de la Médecine Libérale est décliné dans les pages qui suivent. Les dix ateliers ont eu pour thèmes : Protection sociale : maternité, maladie, retraite Accès aux secteurs 1 et 2, Contrat d’Accès aux Soi ns et espace liberté tarifaire Nomenclature : CCAM clinique et technique, règles nomenclature, actes en urgence ROSP, forfaits, maitres de stages, permanence de s soins Parcours de soins, relations médecin traitant-médecins correspondants, prise en charge de l’enfant Territoires et structures : MSP, égalité d’accès aux soins, CPTS, démographie FMC conventionnelle Prévention, dépistage et santé publique Convention : quelles relations équilibrées avec les caisses ? Innovation, télémédecine, Source : www.fmfpro.org Photo : Assises de la Médecine Libérales
Médecins – CARMF Modification de l'âge de départ à la retraite pour le régime complémentaire. février 24, 2016 admin Le conseil d’administration de la CARMF a voté en janvier « à l’unanimité » – phénomène rare qu’il faut signaler – la modification de l’âge de départ en retraite pour le régime complémentaire. Vous savez sans doute que ce dernier est le principal en montant des pensions servies : il représente en moyenne 44 % de celles-ci (35% pour l’ASV et 21% pour le régime de base, source CARMF pour 2015). S’ils choisissent de continuer leur activité́ après 62 ans, les médecins bénéficieront, en plus des points acquis par leurs cotisations, de 5 % supplémentaires de retraite par an (1,25 % par trimestre) jusqu’à 65 ans et de 3 % supplémentaires par an (0,75 % par trimestre) de 65 à 70 ans. Le niveau de la retraite sera légèrement supérieur au niveau actuel avant 65 ans, et égal à 65 ans. Après 65 ans, la majoration annuelle de 3 %, qui n’existait pas auparavant, récompensera ceux qui travaillent plus longtemps. Bien entendu, ces dispositions, qui pourraient entrer en vigueur au premier janvier 2017, sont soumises à l’approbation du ministère de la Santé. Les conditions de cumul emploi-retraite ne sont pas modifiées. Pour plus de précisions voir le site carmf.fr Compte tenu des difficultés actuelles de l’exercice de la médecine générale, il est à craindre que cette retraite “à la carte”, pour le principal régime qui contribue à la pension servie, soit une incitation à partir à la retraite pour tous ceux qui peuvent y prétendre. Faute d’une revalorisation sensible des conditions d’exercice, une nouvelle accélération de la perte d’effectifs dans la profession de médecin généraliste risque de se faire sentir. Si nous souscrivons pleinement à cette réforme juste du régime complémentaire de la CARMF, nous devons, une fois de plus, mettre en garde le gouvernement. Il ne faut pas se lamenter sur les déserts médicaux et la perte d’attractivité du métier de médecin généraliste. Il faut agir ! La CARMF a fait sa part du travail, au gouvernement de faire la sienne. Les médecins généralistes et à travers eux, la santé de la population et son accès aux soins, ont besoin plus que de bonnes paroles, d’investissements réels. Source : www.mgfrance.org – Jean-Christophe NOGRETTE Photo : Jean-Christophe NOGRETTE – MG France