Infirmières libérales – Le Sniil membre de la CNPL dénonce les manipulations de la FNI!

 

Coopération HAD/Idel : mensonges et manipulation de la Fni, alors que le Sniil et Onsil, qui n’ont pas signé de contrat avec la Fnehad, seront les seuls à agir !

 

Dans un communiqué en date du 4 août, la Fni a montré sa véritable nature : celle d’une organisation syndicale prête à tout pour manipuler les infirmières libérales : mensonges, désinformation et même diffamation. En effet, contrairement à ce que la Fni affirme, le Sniil n’a pas validé ou signé un quelconque accord de coopération entre HAD et infirmières libérales.

Et surtout pas celui que la Fnehad souhaiterait mettre en place malgré l’opposition formelle des quatre syndicats infirmiers libéraux. Le Sniil recommande d’ailleurs aux infirmières libérales de rester extrêmement vigilantes face à des HAD qui ne manqueront pas de chercher à l’imposer de façon locale : et de ne pas accepter ce contrat en l’état…

Toutefois, à l’inverse de la Fni et de Convergence Infirmière, le Sniil a accepté, tout comme l’Onsil, la création d’un observatoire national paritaire des relations HAD/syndicats. Et seulement la création de cet observatoire. Seul moyen concret qu’auront les Idels de faire remonter les désaccords vécus avec les HAD, cet observatoire qui se tiendra jusqu’à la fin de l’année, demeure, ainsi, le seul moyen de pouvoir faire évoluer le contrat que les HAD proposeront aux Idels.

Encore en cours d’élaboration, cet observatoire sera certainement disponible via le site internet du Sniil. Chaque infirmière libérale pourra alors y déposer un dossier, avec preuves concrètes des problèmes rencontrés avec les HAD : qu’il s’agisse de concurrence déloyale, inclusion de patients, facturation ou retard de paiement…

Ayant choisi d’agir pour une défense réelle des Idels face aux HAD et non pas de les laisser se débrouiller seules comme le font la Fni et CI, le Sniil remarque, enfin, que la Fni a beau jeu d’accuser le Sniil de tous les maux, et de se vanter d’œuvrer « pour que la coordination soit une compétence reconnue aux infirmières qui l’exercent au quotidien ». Et ce alors que cette même Fni n’a rien négocié lors des 8 mois de négociations avec la Fnehad au niveau de la MCI… alors que cette organisation syndicale détenait toutes les clefs pour pouvoir le faire via une étude réalisée en 2013 au sein de l’une des URPS qu’elle préside[1].

Le Sniil, premier syndicat infirmier libéral, regrette que la Fni, qui a déjà montré à de multiples reprises son talent pour la désinformation, tombe une nouvelle fois dans ce travers. Ceci s’explique, sans doute, par son envie d’essayer de récupérer des votes lors des élections aux Unions Régionales de Professions de Santé de décembre prochain. Reste que ces manipulations et mensonges ne servent pas la cause infirmière libérale… et même la pénalise fortement y compris au sein des institutions sanitaires.

Sources : www.sniil.fr
Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil

 

[1] Etude URPS « Collaboration IDEL-HAD en Languedoc-Roussillon » réalisée par Celtipharm, avril 2013 où 100% des Idels ayant collaboré avec un service d’HAD au cours des 24 derniers mois déclarent avoir assuré une ou plusieurs missions de coordination tels que soutien famille/patient, appel du médecin HAD ou traitant, gestion du matériel ou d’autres professionnels de santé.

Pharmaciens – Honoraires à la boîte (suite) par l'USPO membre de la CNPL.

Résultats du 1er trimestre 2015 avec une marge qui a chuté de 52 000 000€ en 6 mois par rapport à 2014, soit une perte de 1,87% malgré l’augmentation des activités liées aux pathologies d’hiver de janvier et février.

Le nombre de boîtes de médicaments diminue et le nombre d’ordonnances augmente. De toute évidence, ce nouveau mode de rémunération introduisant un honoraire à la boîte est inadapté et ne répond pas à l’évolution de l’économie de l’officine.

Cet honoraire ne nous protège pas de la baisse des prix des médicaments. Déconnecté du prix du médicament, l’honoraire nous expose aux critiques par sa visibilité, comme aux Pays-Bas où actuellement les pharmaciens sont agressés par les patients.

Nous devons sortir le plus vite possible de cette impasse. C’est pour cela que nous devons écrire une lettre au directeur de l’UNCAM pour lui demander de revoir les négociations comme l’ont déjà fait 7600 pharmaciens.

 

Sources : www.uspo.fr – Communiqué du 24 juillet 2015
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

La commission des affaires sociales du Sénat agresse la médecine générale libérale.

Au Sénat, la médecine générale n’est toujours pas une spécialité. Pour les sénateurs, il y aurait les généralistes d’un côté et les spécialistes de l’autre. La médecine générale est pourtant une spécialité depuis 2004. D’où lui vient cette vision rétrograde du corps médical français ?

La commission des affaires sociales du Sénat estime qu’un généraliste vaut, au mieux, un demi « vrai » spécialiste. Le «vrai » spécialiste peut à loisir exercer la médecine de premier recours, mais le généraliste ne peut pas exercer la médecine de deuxième recours. Quels syndicats lui inspirent cette vision hiérarchique inacceptable du corps médical français ?

Enfin certains sénateurs reprennent le thème usé du conventionnement sélectif à l’installation. Les médecins généralistes, en secteur 1 à tarif bloqué, devraient s’installer où le souhaitent les ARS, l’Assurance maladie et l’Etat. Les autres spécialistes en secteur 2 garderaient leurs tarifs libres et leur liberté d’installation. Quels syndicats leur inspirent cette vision hémiplégique et discriminatoire du corps médical français ?

En matière de santé, les sénateurs devraient cesser d’écouter les syndicats qui portent des idées d’un autre temps et méprisent 50 000 médecins indispensables à la santé de la population.

Partout, dans les pays modernes, le consensus s’est fait sur la nécessité de construire un système de santé basé sur les soins primaires et sur le rôle du médecin généraliste traitant.

En France, il est temps que les responsables politiques le comprennent.

 

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 27 juillet 2015
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

Réforme de la formation des ostéopathes: une amélioration de la qualité des soins.

Les organisations signataires (UFOF, SFDO, CNO, SNMKR, SMMOF, Ostéos De France) se félicitent de la publication des arrêtés d’agréments pour les établissements de formation à l’ostéopathie par décisions du Ministère de la Santé Publiées le 9 juillet 2015.

Depuis 2007 nombre d’ostéopathes sollicitaient le Ministère pour une modification des textes relatifs à la formation de leur activité dont les critères ne correspondaient pas aux standards en matière de qualité de soins et de sécurité des patients: hétérogénéité des formations dispensées, multiplication des centres de formation (plus de 60) et de professionnels (plus de 23 000).

 

A la suite de travaux réunissant l’ensemble des professionnels autorisés à user du titre d’ostéopathe des décrets modifiant les critères d’agréments des écoles et les conditions de formation ont été publiés en 2014.

 

Une Commission Consultative Nationale d’Agréments (CCNA) a été nommée, constituée pour moitié de professionnels autorisés à user du titre d’ostéopathes et présidée par un inspecteur général des Affaires Sociales (IGAS). Cette commission a examiné sur pièces les dossiers déposés par les établissements qui souhaitaient obtenir un agrément et les a confrontés rigoureusement aux textes réglementaires en vigueur.

 

Le 24 juin la CCNA a rendu ses conclusions étayées et objectives :

  • Sur 37 dossiers déposés, le Ministère de la Santé a agréé 23 établissements dont la liste a été publiée au Journal Officiel le 9 juillet.
  • 14 établissements ont vu leur demande rejetée. N’ayant pu démontrer leur conformité au nouveau dispositif réglementaire, ils ne disposeront plus de l’autorisation de former des étudiants à l’ostéopathie à compter du 31 août prochain.

 

Les organisations signataires sont conscientes des inconvénients transitoires que cette situation occasionne aux étudiants d’établissements non agréés et à leurs familles.

Elles rappellent que des places restent disponibles dans les établissements agréés dont la liste a été rendue publique. Elles mettent en œuvre des moyens concrets afin d’identifier le nombre et la localisation des places disponibles pour les étudiants afin de les accompagner au mieux.

 

Les organisations signataires représentatives de l’ostéopathie soutiennent la Ministre de la Santé dans ses décisions de non agrément des 14 écoles qui ne remplissaient pas les critères définis dans le nouveau dispositif règlementaires et dans l’engagement de la réforme qui permettra dans les années futures à l’ostéopathie de se structurer et surtout de garantir aux patients une meilleure qualité des soins et une sécurité renforcée.

 

Source : Communiqué commun du 15 juillet 2015 (UFOF, SFDO, CNO, SNMKR, SMMOF, Ostéos De France).
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Vice-Président de la Chambre Nationale des Professions Libérales 

MG France, membre de la CNPL se retire du bureau de l'UNPS (Union Nationale des Professionnels de Santé).

Malgré le constat sévère dressé par son ancien président et malgré son échec dans la négociation sur la coopération pluri professionnelle, l’élection du nouveau bureau de l’UNPS montre l’incapacité de cette structure à se réformer.

1- L’UNPS choisit comme secrétaire général le représentant du SML, syndicat qui a déposé un recours contre les professionnels libéraux qui veulent exercer en maison de santé, quand ce mode d’exercice libéral connaît un succès grandissant chez les jeunes professionnels et auprès de la population. Comment qualifier le choix d’un syndicat qui combat les initiatives des professionnels libéraux ?

2- L’UNPS choisit d’élire parmi ses vice-présidents un pharmacien de la FSPF, syndicat qui continue à faire la promotion de la vaccination par le pharmacien sans concertation avec les autres professionnels de santé. MG France s’y oppose catégoriquement. L’agressivité délibérée contre la médecine générale ne pose aucun problème à l’UNPS qui n’a pas voulu intégrer dans son bureau l’USPO, autre syndicat de pharmaciens qui défend la concertation interprofessionnelle.

3- L’UNPS choisit d’élire dans son bureau le président de la FNI, syndicat infirmier qui considère le médecin comme son ennemi et qualifie le médecin libéral de « médecin patron» : propos démagogique sur la coopération médecins-infirmières qui conteste le rôle spécifique du médecin traitant dans la gestion du parcours de soins des patients. Cette position est inacceptable pour MG France. Le SNIIL, premier syndicat infirmier aux élections professionnelles et partisan d’une coopération constructive infirmiers-médecins est écarté.

Il est incohérent et dangereux de décourager la coopération pluri professionnelle en équipe qui est reconnue comme une des seules manières efficaces pour défendre l’exercice libéral face à un hôpital tout puissant et doté de moyens considérables.

L’UNPS semble tétanisée depuis son échec dans la négociation sur le travail en équipe. L’échec de cette négociation prive de moyens les professionnels qui souhaitent voir reconnu et rémunéré leur travail de coopération avec les autres professions.

En se portant candidat pour faire bouger les lignes, MG France proposait au futur président de l’UNPS de faire évoluer cette structure. Le conservatisme qui a conduit l’UNPS à choisir les partisans de l’immobilisme est inacceptable.

Par souci de cohérence politique, MG France, pourtant élu au bureau de l’UNPS, décide de s’en retirer et demande aux syndicats médicaux qui aspirent à travailler avec les autres professions dans un respect réciproque de faire de même.

 

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 11 juillet 2015
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

Objectif Kiné, membre de la CNPL vous parle de la reconnaissance très attendue des études de kiné au grade de MASTER.

Nos études sont enfin reconnues au grade MASTER après un parcours de 5 années et 300 ECTS, et ce tout de suite, donc dès la rentrée 2015.

Le premier commentaire de S. MICHEL, président de l’UNION:

Après l’amendement gouvernemental fixant une nouvelle définition de la profession et suite à plusieurs années de travail, l’arrêté du 16 juin 2015 relatif à l’admission dans les instituts préparant au diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute est paru au journal officiel ce jour (http://legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/6/16/AFSH1506148A/jo/texte).

Cet arrêté est le premier des textes officiels à venir réformant tant la sélection que les modalités et contenus de la formation. Ce premier texte acte officiellement les modalités d’’accès à la formation initiale par une première année universitaire prioritairement PACES (Première Année Commune aux Etudes de Santé), accessoirement STAPS et sciences. Cette année universitaire sera suivie de 4 années spécifiques en IFMK, conformément à l’arbitrage que nous avions négocié soit 5 années d’études et 300 ECTS et ce dès la rentrée 2015. Il s’agit d’une énorme avancée que la profession attendait depuis plus de 25 ans validant enfin l’expérimentation PACES appliquée par près de 2/3 des IFMK depuis plusieurs années. La France élève enfin le niveau de reconnaissance des kinésithérapeutes formés sur le territoire national à un niveau comparable à celui de la plupart de nos voisins européens.

 

Grâce à notre pugnacité et à l’unité des organisations professionnelles, grâce à notre réseau de relations politiques, à commencer par la Présidente de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, Mme Catherine LEMORTON qui nous a ouvert les portes de l’Elysée, au Président de la Commission des affaires sociales du Sénat, M. Alain MILON, toujours à l’écoute de nos préoccupations, nous avons pu contourner tous les écueils et autres réticences pour garder le cap que nous nous étions fixé. Je tiens également à remercier la Ministre Mme Marisol TOURAINE, l’ensemble de son cabinet et plus particulièrement son Directeur Adjoint de Cabinet M. Raymond LE MOIGN, avec lequel j’ai eu la chance de beaucoup échanger en toute transparence et confiance souvent tard dans la nuit, y compris parfois le week end et ce pendant plusieurs mois pour toujours tenter de trouver une rédaction consensuelle aux textes proposés. Ces contacts privilégiés ont été la clé de cette avancée. Merci à eux. 

Je n’oublierai pas non plus de remercier nos amis Pascale MATHIEU, Jean François DUMAS et François MAIGNIEN du CNOMK ainsi que nos amis de la FFMKR avec lesquels nous avons pu travailler en toute transparence dans un intérêt commun. Enfin, je n’oublierai pas le travail de l’ombre mais ô combien capital d’Yvan TOURJANSKY et Franck GATTO qui, avec toute la confiance que je leur ai témoignée, ont su gérer un groupe de travail en charge de l’écriture des textes encadrant la réforme et l’universitarisation de notre formation initiale. Sans eux, nous n’y serions sans doute pas parvenus tant le calendrier était contraint, les délais courts et tant le groupe avait parfois des intérêts divergents. Par leur patience, leur connaissance des dossiers, leur disponibilité et leur expertise, ils ont su accompagner le groupe jusqu’à la conclusion des travaux lundi soir dernier après six mois d’un marathon épuisant de réunions techniques, pendant que nous, les politiques, travaillions dans l’ombre avec le cabinet ou la Ministre pour arbitrer les derniers différends après chaque réunion du groupe technique.

La profession a fait preuve de maturité, laissant pour une fois les égos de côté dans l’intérêt collectif. Soyons en fiers et retenons la leçon: l’union est une force.

Merci à vous tous d’avoir cru en nous et de nous avoir permis d’aller au bout de cette mission avec conviction, passion et détermination.

A quelques détails près sur lesquels nous travaillons encore, tout est maintenant réuni pour une mise en route immédiate de la réforme que nous accompagnerons avec toute la vigilance qui s’impose.

 

Sources : www.objectifkiné.com – CHRISTIAN BOSS – Président d’Objectif Kiné.
Photo : Christian BOSS – Président d’Objectif Kiné.

 

GÉOMÈTRES-TOPOGRAPHES. Les conditions d'inscription des géomètres-topographes à l'Ordre des géomètres-experts sont fixées.

Les conditions d’inscription des géomètres-topographes à l’Ordre des géomètres-experts viennent d’être précisées. En particulier les géomètres-topographes sont autorisés à réaliser leur stage au sein de l’entreprise où ils exercent leur activité.

Ils doivent à cet effet souscrire une assurance.

Les géomètres-topographes qui en font la demande peuvent bénéficier d’une réduction de la durée du stage, pouvant aller jusqu’à un an, dès lors qu’ils justifient de 15 ans au moins de pratique professionnelle, dont 5 ans au moins dans des fonctions d’encadrement.

Source : D. n° 2015-649, 10 juin 2015 : JO 12 juin 2015

 

Caisse de retraire des Chirurgiens-dentistes. La FSDL, membre de la CNPL en tête aux élections.

ÉLECTIONS CARCDSF 2015 : la FSDL devient majoritaire dans le collège des cotisants.

Les chirurgiens-dentistes en activité (CD cotisants) ont placé la FSDL en tête de leur collège lors des élections pour la CARCDSF. Ce scrutin a vu une nette augmentation du nombre de votants, et le nombre de voix pour la FSDL est en progression de 34,95 % depuis 2009. Dans le collège des chirurgiens-dentistes à la retraite (CD allocataires), l’avancée en nombre de voix est également significative mais n’est pas encore traduite par l’obtention de sièges.

Arrivant en tête au niveau national, avec 4097 voix soit 37,29 % de suffrages, la FSDL est aujourd’hui la première formation nationale représentative dans le collège des cotisants, avec 9 élus. Ce résultat confirme son avancée de 2012, où elle avait obtenu 5 sièges dans ce même collège. Dans le collège des allocataires, la CNSD a quatre élus, l’UJDC et l’ASNCDCR ont chacun un élu. La FSDL, sans élu, a recueilli un nombre de suffrages en nette augmentation.

La FSDL se réjouit de l’augmentation de la participation à ces élections et se félicite de sa progression, qui témoigne d’une reconnaissance croissante parmi les chirurgiens-dentistes de la qualité de sa mobilisation et de la pertinence de ses actions, face aux enjeux en matière de sauvegarde des retraites. Pour les élus FSDL, il est plus que jamais indispensable d’être présents et actifs sur le terrain.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette avancée, qui témoigne du dynamisme et de la représentativité de ses composantes.

 
Source : www.fsdl.fr – Communiqué du 25 juin 2015
Photo : Patrick SOLERA – Président de la FSDL

 

 

Les élus de l'ABF au CNB appellent au respect des règles, des équilibres, et des avocats!

La composition du Conseil national des barreaux est connue de tous : 82 membres :

  • 32 élus du Barreau de Paris (16 ordinaux et 16 issus de de la représentation syndicale ou associative),
  • 48 élus de province (24 ordinaux et 24 issus de la représentation syndicale ou associative),
  • le Président de la Conférence des Bâtonniers et le Bâtonnier de Paris.

Il n’échappera donc à personne que la représentation au sein du Conseil est multiforme, égalitairement ordinale et syndicale ou associative.

Cette simple lecture permet de constater :

  • que la moitié des membres du Conseil est issue de l’ordinalité et il est donc vain de lire ou d’entendre çà et là que le Conseil est étranger à celle-ci comme il est tout aussi vain, pour se rassurer, de tenter de soutenir que les avocats de France ne se reconnaissent pas dans leurs Ordres ;
  • que l’autre moitié des membres du Conseil représente une autre approche de la Profession.

C’est cette confrontation qui permet au Conseil national des barreaux d’être la traduction de la représentation de l’ensemble des avocats.

Le Conseil national des barreaux prend les décisions engageant l’institution en assemblée générale et le bureau applique ces décisions ; si, en cas d’urgence, le bureau peut être amené à prendre des initiatives, celles-ci doivent être validées par l’assemblée générale souveraine.

En amont, les membres du Conseil national des barreaux, répartis en commissions, effectuent le travail préparatoire aux assemblées générales.

 

POURQUOI CES RAPPELS D'EVIDENCES ?

Il avait été inutile de le faire auparavant, tant les membres de l’assemblée générale et les bureaux successifs s’étaient attachés à un fonctionnement respectueux de la place et des pouvoirs de chacun.

Sous la précédente mandature, l’absence de respect des composantes, le dévoiement du fonctionnement  de notre institution nationale, son accaparement au profit de quelques-uns  a creusé un fossé entre le CNB et les avocats et a même entraîné la démission du président élu.

Il aurait été opportun de tirer les enseignements d’une mandature qui a enregistré le recul de la légitimité du CNB.

Mais, aujourd’hui, les prises de position différentes ou en opposition avec les décisions votées en assemblées générales ravivent les tensions et amènent à une défiance préjudiciable à tous.

Le mépris affiché des avocats et des Ordres est insupportable. Non !

  • les avocats de base que nous sommes tous n’ont pas que des analyses passéistes ;
  • le fait de ne pas accepter les propositions d’une minorité ne signifie pas être en total recul et refuser d’investir des champs diversifiés d’activité ;
  • le fait d’être attaché aux valeurs de notre profession n’est pas incompatible avec la modernité et l’évolution.

Il est grand temps de revenir aux règles fondamentales et de permettre aux élus de bonne volonté que nous sommes, en conformité avec nos mandats, exerçant réellement, de travailler au service de leurs confrères et non contre eux !

Il est grand temps que la démocratie soit respectée dans notre institution nationale et que chaque membre du Conseil national des barreaux accepte un échange constructif et enrichissant avec les Ordres et les avocats !

Il est grand temps que chaque membre du Conseil national des barreaux se souvienne que quelle que soit sa fonction, il ne représente qu’1/82ème de l’institution, pas moins mais pas plus !

C’est à ce prix que nous pourrons recréer un lien confiant avec chaque membre de notre profession.

C’est en tout cas dans cet esprit que les élus de l’ABF agiront.

 

Jérôme GAVAUDAN
Catherine GAZZERI-RIVET
Anne-Sophie WILLM
Bruno ZILLIG
 
Sources : www.abf-avocats.fr
Photo : Catherine GAZZERI – Membre de l’ABF – Elue au CNB

FORMATION PROFESSIONNELLE – Le SYCFI, membre de la CNPL appelle les organismes de formation au respect mutuel et à la coopération.

La réforme est entrée en vigueur depuis maintenant six mois et le bilan est sans appel : d’après l’enquête réalisée par le SYCFI début juin, la moitié des consultants-formateurs indépendants interrogés constatent une baisse significative de leur activité.

Le ralentissement du marché impacte d’ailleurs les organismes de formation de toutes tailles, confirmant ainsi l’alerte lancée par la FFP, Fédération de la Formation Professionnelle, dès le premier trimestre.

Dans ce contexte, certaines pratiques inacceptables perdurent

Prétextant l’impact de la réforme de la formation professionnelle, CEGOS impose à ses formateurs prestataires des baisses d’honoraires pouvant atteindre -30% !

Le recours à ces indépendants « corvéables à merci » semble bien pratique pour gérer un planning incertain, alors que sur la facture du client final, la part consacrée à leur valeur ajoutée pédagogique est bien faible !

Le message qu’envoie cet opérateur en décidant ainsi de promouvoir le moins disant est inquiétant pour l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle continue.

Les Consultants-formateurs indépendants, quant à eux, continuent d’affirmer leur attachement à dispenser des formations de qualité, dans le respect de leur déontologie professionnelle.

Le SYCFI agit pour la professionnalisation des consultants-formateurs

Le SYCFI a entrepris très tôt de mobiliser les consultants-formateurs autour des enjeux de la réforme, afin qu’ils en soient acteurs plutôt qu’observateurs. De nombreuses actions ont été ainsi menées pour permettre à chacun de conserver la maîtrise de son exercice professionnel dans ce nouveau cadre réglementaire.

Aujourd’hui, les consultants-formateurs indépendants sont reconnus pour leur professionnalisme et la valeur ajoutée de leurs prestations : analyse du contexte, adaptation fine au client, accompagnement individualisé y compris au sein des groupes…

L’exigence du SYCFI est qu’ils soient respectés pour ce qu’ils font, pour ce qu’ils sont.

Les femmes et les hommes qui ont choisi ce métier sont des professionnels ; ils doivent être traités comme tels.

Le SYCFI et la FFP doivent coopérer pour proposer une charte de bonnes pratiques

  • Le SYCFI invite les consultants-formateurs à témoigner en toute confidentialité, de leurs difficultés dans les rapports de sous-traitance, qu’ils soient adhérents du SYCFI ou non, à l’adresse deontologie@sycfi.org
  • La SYCFI engagera d’ici le 2 juillet 2015, une saisine collective auprès du médiateur inter-entreprises, envers les auteurs de telles pratiques.
  • Le SYCFI demande à  la Fédération de la Formation Professionnelle, représentant les principaux organismes de formation employeurs, d’engager des discussions afin d’élaborer ensemble, une charte de bonnes pratiques en matière de sous-traitance.

 

Source : www.sycfi.org – Communiqué de Presse du 25 juin 2015.
Photo : Philippe CUSSON – Président du SYCFI

 

 

CHARGES SOCIALES – Professions médicales et paramédicales

L’obligation de dématérialisation de la déclaration des revenus est reportée pour les professions médicales et para-médicales conventionnées.

Dans une réponse du 7 mai 2015, l’ACOSS a informé le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables que la Direction de la Sécurité sociale (DSS) a accepté un report de la mise en oeuvre de l’obligation de dématérialisation des déclarations des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés, dans l’attente de la réalisation des travaux de refonte de leurs systèmes d’informations.

Les praticiens et auxiliaires médicaux recevront donc prochainement une déclaration de revenus par voie postale. La date limite de souscription des déclarations, fixée par arrêté, n’est pas encore connue.

Source : Infodoc-experts, inf. 18 mai 2015

 

L’USPO, membre de la CNPL, reçue par les Sénateurs en charge du projet de Loi de Santé.

Le 9 juin dernier, les syndicats de pharmaciens ont été auditionnés par les rapporteurs du Projet de loi Santé au Sénat.

Pour une meilleure efficience de notre système de santé, l’USPO rappelle que le projet de modernisation de la loi de santé (prévenir avant d’avoir à guérir, faciliter la santé au quotidien et innover pour consolider l’excellence de notre système de santé) doit tenir compte de la place et du rôle majeurs du pharmacien d’officine.

L’USPO a présenté trois propositions au projet de loi :

o Partage des données de santé entre professionnels de santé,

o Intégration de la médication officinale dans le parcours de soins,

o Prise en charge par l’Assurance Maladie des substituts nicotiniques dispensés par les pharmaciens d’officine y compris sans prescription.

Interrogée sur l’article 36 qui modifie les règles relatives à la détention du capital social des sociétés exploitant une officine, l’USPO a rappelé sa forte opposition à une ouverture du capital.

L’USPO a également insisté sur l’importance des regroupements dans les zones sur-dotées et a appelé les sénateurs à prendre en compte ce sujet dans le cadre de leurs futures réflexions.

L’USPO s’est exprimée sur les ruptures d’approvisionnement et a alerté les sénateurs à ce sujet. L’USPO a appelé à une plus grande transparence entre les différents acteurs de la distribution du médicament (laboratoires, grossistes-répartiteurs, ANSM, pharmaciens). L’ANSM et les pharmaciens doivent être immédiatement informés des ruptures d’approvisionnement et connaître leurs causes.

Un amendement sur le droit d’opposition majoritaire et la possibilité de recours à un règlement arbitral a été proposé par la FSPF. Ce droit d’opposition concentre tout le pouvoir sur un seul syndicat aggravant encore plus la situation actuelle. L’espoir d’une intersyndicale avec cette proposition surprise disparait avec cette demande. Si ce droit d’opposition majoritaire avait existé en 2013, l’avenant générique n° 7 qui rapporte à chaque officine plus de 5 000 euros par an n’aurait pas été signé. Ce syndicat montre les priorités qu’il porte à la défense professionnelle dans la loi santé !

L’USPO s’est exprimée en faveur de la vaccination mais a rappelé que ce sujet devrait être abordé en amont avec les professionnels de santé des territoires concernés, dans un contexte apaisé.

L’USPO propose trois amendements pour l’évolution du métier de pharmacien.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

 

MG France, membre de la CNPL refuse la discrimination imposée à la médecine générale et propose une grève reconductible.

L’assemblée générale de MG France s’est réunie ce samedi 13 juin afin d’évaluer la mobilisation des médecins généralistes, quelques semaines avant l’examen de la loi de santé par le Sénat.
Elle a procédé à une analyse approfondie de la colère des professionnels dont les revendications ne sont pas entendues par les pouvoirs publics.

L’assemblée générale de MG France refuse la discrimination tarifaire dont sont l’objet les spécialistes en médecine générale, les seuls qui se voient interdire la majoration MPC de 2 € autorisée aux 45 autres spécialités.

Cette discrimination fait suite à un avenant signé en novembre 2006 par la CSMF et le SML, annulé par le Conseil d’Etat saisi par MG France, et néanmoins traduit dans la nomenclature générale des actes professionnels.
Elle prive chaque médecin de près de 9000 € de recettes annuelles depuis cette date, portant ainsi atteinte au principe d’égalité devant la convention.

  • MG France réclame l’abandon de l’obligation du tiers-payant inscrite dans la loi de santé, disposition inapplicable dénoncée par les médecins.
  • MG France demande aux médecins généralistes de se préparer à une fermeture reconductible de leurs cabinets, et leur propose de démarrer ce mouvement à la date du 5 octobre, dernière semaine de l’examen par le Sénat de la loi de santé.
  • Pour que cesse la discrimination contre la médecine générale, MG France organise un recours collectif de tous les médecins spécialistes en médecine générale pour réclamer à l’UNCAM l’inscription de la MPC dans leur nomenclature.
  • Dans l’hypothèse d’un refus explicite ou implicite de la MPC par l’UNCAM, les médecins spécialistes en médecine générale introduiront un recours collectif devant le Conseil d’Etat pour annuler la décision de refus et imposer à l’UNCAM d’abroger ces dispositions illégales.

La chambre Nationale des Professions Libérales soutient les légitimes revendications de MG France.

 

Sources : www.mgfrance.org
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

 

Kinésiologues – Présentation du SNK, membre de la CNPL.

Le Syndicat National des Kinésiologues a vu le jour en 2006 avec la volonté d’oeuvrer à la représentation et à la défense de la pratique de la kinésiologie. Il a pour but de rassembler des kinésiologues formés, certifiés à une pratique juste, honnête et respectueuse des personnes qui consultent.

Bien que la kinésiologie soit une profession non réglementée, il n’empêche qu’elle est structurée et régulée par ses pairs. En effet, les kinésiologues qui adhèrent au SNK s’engagent à respecter un certain nombre de critères incontournables notamment le code de déontologie fixé par le syndicat.

C’est avec cette optique qualitative que nous nous attachons à développer et promouvoir la kinésiologie. Pour ce faire, nous avons aussi besoin de partenaires compétents, capables de nous accompagner dans cette démarche.

En adhérant à la CNPL, la kinésiologie se place aux côtés d’un acteur majeur et représentatif dans la défense des intérêts des professionnels libéraux. En effet, le kinésiologue par son activité de professionnel libéral est actif dans le service de proximité apporté à ses contemporains. Il s’inscrit dans un tissu économique à part entière.

Nous sommes heureux de collaborer ave la CNPL dont nous reconnaissons tout l’engagement et les valeurs qu’elle défend et dans lesquelles le SNK s’inscrit également. Les paroles d’ouverture du SNK pour 2015 qui fondent nos actions et nos relations sont celles de Kofi Annan :

« la seule voix qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur est celle du partenariat et de la coopération ».

Retrouver toutes les informations du SNK sur http://snkinesio.fr/

Christian BOSS, président d'Objectif Kiné membre de la CNPL vous parle du tiers payant.

A PROPOS DU TIERS PAYANT: une volonté claire de programmation de la mort de tous les professionnels de santé libéraux.

Jusqu’à présent le tiers payant était obligatoire pour les AME, les CMU-Complémentaires, les ACS (à partir du 1 Juillet 2015 dans la filière de soins), il est obligatoire pour les actes lourds en clinique et  l’hôpital (convention de 1970), il est facultatif pour les patients ALD….

Ce qui va changer : POUR TOUS LES PROFESSIONNELS DE SANTE exerçants en Ville et pour le secteur libéral Hospitalier : 

A partir du 1 Juillet 2015 : les ACS passent en tiers-payant généralisé obligatoire, coût pour l’Assurance Maladie : 250 millions d’€. Ceci a été voté dans le PLFSS 2015

A partir du 1 Juillet 2016 : De façon facultative le Tiers-Payant est possible (non obligatoire) pour les femmes enceintes et les patients ALD,

A partir du 31 Décembre 2016 : tiers payant obligatoire, pour femmes enceintes, pour les patients ALD, UNIQUEMENT sur la part opposable.

Au plus tard le 31 Octobre 2015 : présentation de la solution technique pour le tiers payant du TO et la Part complémentaire. Pour une application au premier janvier 2017 de façon facultatif.. 

 A partir du 1 Janvier 2017 : tiers-payant facultatif comprenant TO et part complémentaire santé.

A partir du 30 Novembre 2017 : Tiers-payant pour tous de DROIT : TO et Part Complémentaire.

Ce tiers payant va permettre à la sécurité sociale de récupérer immédiatement ce qu’elle considèrera comme un indu !!! : pas assez de génériques, pas assez de télétransmission, trop de bons de transport…..Elle annonce d’ailleurs déjà la couleur : les indus seront récupérés directement sauf opposition du professionnel (Attention à la lecture du Décret à venir) : je cite : » l’organisme de prise en charge peut récupérer ce montant par retenue sur les versements de toute nature à venir.

Mme Dormont, leader socialiste en santé, nous le rappelait elle-même : le tiers-payant de droit c’est la mort de la médecine libérale, dont les principes fondamentaux de 1928 sont incompatibles avec notre système de santé actuel. Voir Vidéo :http://www.dailymotion.com/video/x2na8js

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=5023887

Rappelons les 5 principes fondamentaux de la médecine libérale : 

  • Liberté de choix du médecin par le patient
  • Respect du Secret Professionnel
  • Liberté de Prescription
  • Paiement à l’Acte
  • Entente directe sur le prix entre patient et médecin.

Ces 5 principes volent en éclat avec la Loi Santé de Marisol Touraine !!

Revenons au tiers-payant : La franchise est récupérée sur les comptes des assurés sociaux !!! Rappelons que le risque de ne plus pouvoir récupérer les franchises représentent plus de 800 millions d’€ pour l’Assurance Maladie. 

La partie opposable des honoraires est versé avant une durée fixée par décret sinon les caisses d’assurance maladie paieront une amende. 

Le Tiers payant n’est possible que si : 

  • l’assuré est à jour au niveau de sa carte vitale
  • uniquement dans le cadre de la filière de soin avec médecin traitant, et acceptation de tous les médicaments génériques  (c’est invérifiable par les professionnels de santé !!!!!!)
  • si le patient a accepté le prélèvement sur son compte. 

Le patient est censé payer au Professionnel de santé  le reste à charge ou les honoraires complémentaires : comment le médecin peut-il faire pour connaître le contrat de la complémentaire ? C’est impossible en pratique quotidienne ….

La ministre manipule la réalité du Tiers Payant social faisant comme s’il n’existait pas déjà. 

Elle rappelle l’avantage du « tiers-payant contre générique » et montre ainsi la volonté de continuer à se servir du tiers payant pour contrôler à outrance la liberté des assurés sociaux avec paradoxalement plus de liberté pour ceux qui ont les moyens de refuser le tiers payant ….

« Parole parole  » sur le tiers payant en un clic car Aucune profession actuellement en tiers-payant n’est satisfaite de ce paiement en Un Clic idéaliste et irréalisable !

Le tiers-payant est donc une mascarade politique …..

 

Sources : www.objectifkine.com – Christian BOSS
Photo : Christian BOSS – Président d’Objectif Kiné

MG France – "Le Printemps de Roanne"!

Fermeture massive des cabinets de médecine générale, à Roanne à partir du 18 mai. La pression monte brutalement avec « Le Printemps de Roanne ».

 

MG France apporte son total soutien aux médecins roannais qui ont fermer massivement leur cabinet les 18 – 19 et 20 mai.

MG France a lancé la contestation contre la loi de santé le 2 octobre dernier en proposant la fermeture des cabinets pour manifester notre refus de l’obligation du tiers payant, certitude de perte de temps administratif et incertitude sur le fait d’être rémunéré.

Après la première lecture à l’assemblée nationale, cette obligation perdure: MG France et les médecins ne l’acceptent pas.

Le mouvement des médecins roannais manifeste aussi leur détermination de sauver la médecine générale et de redonner envie aux jeunes de s’installer. La déshérence dans laquelle nous laisse tant l’Etat que l’assurance maladie est inadmissible et incompréhensible.

C’est pourquoi MG France a également lancé un mouvement de protestation tarifaire qui s’amplifie peu à peu, et qui traduit notre certitude: pas de santé sans médecine générale, pas de médecine générale sans moyens.

MG France encourage les médecins généralistes à ne pas se laisser faire, et leur propose de participer massivement à ce printemps roannais qui part de la base pour une raison évidente: c’est sur le terrain que se trouvent les solutions aux problèmes, c’est pourquoi MG France refuse la création d’une administration de la santé ambulatoire. La France est sur administrée, il ne faut pas que la loi de santé aggrave cela.

Les médecins roannais nous montrent l’exemple: c’est en se mobilisant ensemble que la médecine générale se sauvera.
La médecine générale ne peut compter que sur elle même.

Depuis presque trente ans, MG France en a la certitude.

 

Source : MG France – Communiqué du 15 mai 2015.
Photo : Claude LEICHER – Président MG France.

Le SYCFI (syndicat des consultants-formateurs), membre de la CNPL.

Le SYCFI, Syndicat professionnel des consultants-formateurs indépendants

Le SYCFI est un syndicat professionnel, issu de la fusion le 5 décembre 2010 du SICFOR (Syndicat des Indépendants Consultants et FORmateurs) et de la FCF (Fédération des Consultants Formateurs).

Il rassemble des professionnels ayant une activité prépondérante dans les domaines de la formation professionnelle et/ou de l’accompagnement et/ou du conseil, et qui exercent dans une posture d’indépendant. Chaque adhérent est obligatoirement signataire de la charte déontologique.

 

La posture libérale

Etre indépendant, c’est avant tout une façon de vivre son métier, plus qu’un statut fiscal. Les adhérents du SYCFI sont des Travailleurs Non Salariés, des auto-entrepreneurs, des gérants de TPE avec pas ou peu de salariés, des confrères fonctionnant en portage salarial…

Cependant, les adhérents étant essentiellement des TNS, le SYCFI a vocation à représenter et défendre spécifiquement ces professionnels.

 

Les missions

La vocation première du SYCFI est la promotion de la profession de Consultant et/ou de Formateur exercée dans une posture d’indépendant.

La seconde dimension, qui en découle, concerne l’affirmation des valeurs et principes sur lesquels nous nous retrouvons dans nos pratiques professionnelles. Ils sont définis dans notre code de déontologie signé formellement par chaque adhérent du SYCFI.

La troisième dimension de sa mission consiste à favoriser, pour ses adhérents, l’amélioration des conditions d’exercice de leur métier : informations et veille permanente, soutien juridique ou technique, conférences et rencontres, développement du professionnalisme, etc.

 

Une organisation au service de ses adhérents

La gouvernance du SYCFI est assurée par un Conseil d’Administration national de 12 élus.

Son Président est Philippe CUSSON – presidence@sycfi.org

Les délégations régionales réparties sur le territoire français permettent une relation de proximité et personnalisée avec les adhérents : aide à l’installation, réseau et partenariat d’action, ateliers de partage de pratiques, salons, colloques ouverts aux acteurs locaux de la formation et du conseil…

Le site Internet www.sycfi.org des Guides du consultant-formateur indépendant par exemple, donnent des conseils à l’installation dans le métier, la réglementation, les documents types…

 Le SYCFI diffuse des informations, assure une veille règlementaire et juridique, organise des échanges de pratiques sous diverses formes (ateliers, séminaires…) et stimule l’innovation pédagogique : newsletters nationales et régionales, forum sur les réseaux sociaux (Viadéo, Linkedin,…), Twitter et web-TV…

Le coût de l’adhésion au SYCFI est de 180 € par an.

 

Avec plus de 500 adhérents, le SYCFI représente un groupe professionnel qui est aujourd’hui visible et crédible

Le SYCFI rencontre régulièrement les pouvoirs publics pour faire entendre la voix des professionnels indépendants. 

Chaque jour il fait connaître son groupe professionnel auprès des acteurs économiques :

  • les entreprises qui investissent dans ces prestations réalisées par ces professionnels indépendants dont ils connaissent la capacité d’écoute et d’adaptation
  • les organismes financeurs qui collaborent avec eux et qui peuvent attester du haut niveau de qualité des formations proposées
  • les bénéficiaires qui apprécient l’animation et l’approche personnalisée que proposent ces consultants formateurs en prise direct avec leurs attentesEt au travers des réseaux sociaux, le SYCFI fédère une communauté de près de 4000 consultant-formateurs indépendants.Contact : infocontact@sycfi.org

 

Propos recueillis auprès de Philippe CUSSON – Président du SYCFI
Photo : Philippe CUSSON – Président du SYCFI
 
 

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Sniil membre de la CNPL ne participera pas à la journée internationale des infirmières.

Le 12 mai se tiendra la Journée Internationale des Infirmières (JII). Evénement annuel et mondial consacré, normalement, à la promotion de l’art infirmier, ce 12 mai 2015 ne sera pas habituel en France. Puisqu’en sus du danger que représenterait l’abrogation de l’Ordre, un syndicat infirmier libéral minoritaire en profite pour le dévoyer, essayant d’organiser une « journée nationale de colère des infirmières libérales » : une action à laquelle ne participera pas le Sniil, premier syndicat infirmier libéral de France puisque victorieux des deux dernières élections professionnelles. Et que, d’ailleurs, il ne cautionne pas.

En effet, cette manifestation repose sur une véritable imposture : celle de faire croire aux infirmières libérales que leur exercice « est condamné ». Ainsi, selon les écrits de ce syndicat, la future loi de Santé organiserait  « la captation de leur clientèle », leur « mise sous surveillance hiérarchique » du médecin généraliste, et même donnerait la possibilité aux Agences Régionales de Santé de les « contraindre » à se regrouper…

Autant d’arguments fallacieux visant, uniquement à apeurer les infirmières libérales… Puisque, par exemple, la future loi Santé n’imposera rien aux professionnels de santé libéraux : leur donnant simplement la possibilité (et non l’obligation) de se regrouper plus facilement ; mais obligeant, par contre, les Agences Régionales de Santé qui souhaiteraient favoriser de tels regroupements à entrer en concertation avec les infirmières élues des Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS) (art. 12bis). De plus, il n’est pas question, non plus, dans la future loi Santé telle qu’elle a été adoptée par les députés de transformer le médecin traitant en « tour de contrôle des équipes » : mais uniquement de créer un exercice infirmier en pratique avancée coordonné (et non pas hiérarchiquement surveillé) par le médecin traitant (art. 30)…

Enfin, derniers exemples de la mauvaise foi de cette organisation syndicale : elle se plaint aussi que « l’ensemble des à-côtés »  (rémunérations à la performance, subventions…) ne bénéficie, dans la future loi de Santé « qu’aux professionnels regroupés »… Oubliant de dire qu’elle fut l’un des principaux protagonistes de l’échec des négociations interprofessionnelles de 2014 : autrement dit que c’est à cause de son refus que tous les professionnels de santé (y compris ceux qui se regroupent de façon uniquement ponctuelle) ne peuvent pas bénéficier des « à-côtés » prévus par la future loi Santé… De même, n’hésitant pas à caricaturer outrageusement les maisons de santé, ce syndicat oublie, également, de préciser que certains de ses dirigeants portent de tels projets depuis plus de huit ans…

Contrairement à ce syndicat-girouette qui change régulièrement d’avis et utilise visuels et slogans simplistes[i] dans le seul but d’effrayer les infirmières libérales, le Sniil continuera, lui, en ce 12 mai, à préférer la pédagogie et l’explication à l’intimidation.

 

Sources : Sniil – Communiqué du 11 mai 2015
Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil

VÉTÉRINAIRES – Le Code de déontologie vétérinaire est modifié.

Un décret actualise les dispositions du Code de déontologie vétérinaire. En particulier, afin de garantir l’indépendance des vétérinaires, le contrôle par l’Ordre des vétérinaires des conventions et contrats conclus dans le cadre de l’exercice professionnel est renforcé et l’insertion d’une clause de non-concurrence devient facultative.

Une nouvelle catégorie d’établissements de soins vétérinaires est créée : le centre de vétérinaires spécialistes.

Par ailleurs, le décret introduit de nombreuses mesures de modernisation et de simplification dans le domaine de la communication commerciale et les obligations d’information des vétérinaires à l’égard de leurs clients sont renforcées.

 

Source : D. n° 2015-289, 13 mars 2015 : JO 15 mars 2015

Ostéopathes – L'UFOF membre de la CNPL présente à la Commission Consultative Nationale d'Agréments (CCNA).

Les premières réunions de la Commission Consultative Nationale d’Agréments (CCNA) chargée d’étudier les dossiers des établissements de formation qui ont demandé un agrément, ont débuté au Ministère de la Santé.
Jean-Jacques Sarkissian (Titulaire) et Armand Gersanois (Suppléant), représentants de l’UFOF y participent activement. Le Ministère a précisé que les membres de cette commission sont tenus au plus strict devoir de réserve et de secret. En conséquence ils ne pourront donner aucun élément sur ces travaux et leur déroulement.

La liste des établissements agréés sera publiée au Journal Officiel en une seule liste fin juin.

 

Source : www.osteofrance.com/
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Membre du Bureau de la CNPL