Le Syndarch membre de la CNPL, signataire d'un accord collectif visant à créer 7000 emploi!

Le Syndarch Membre de la CNPL cité par liaisons sociales pour son action sur la mise place du pacte de responsabilité dans les entreprises d’architecture :

Mise en œuvre du pacte de responsabilité dans les entreprises d’architecture.

Un accord relatif au pacte de responsabilité et de solidarité a été signé, le 11décembre 2014 entre le Syndicat de l’architecture, côté patronal, et les syndicats CFDT, CFE-CGC et Usa.En contrepartie de la baisse du coût du travail (accordée dans le cadre du pacte, la branche des entreprises d’architecture s’engage à créer 7000 emplois, sous réserve d’une réforme du permis de construire.

L’accord prévoit également de mutualiser dans un « fonds solidaire » les sommes dégagées par la baisse des cotisations.

Le Syndicat de l’architecture a conclu, le 11 décembre 2014, avec les syndicats CFDT, CFE-CGC et Usa, un accord relatif au développement de l’activité et de l’emploi dans la branche des entreprises d’architecture. Comme le souligne le préambule, cet accord, conclu dans le cadre du « pacte de responsabilité et de solidarité », vise « à réunir les conditions nécessaires à l’extension des activités des entreprises, au maintien et à la création d’emplois au sein de la branche, et au développement des compétences».

Il s’inscrit également dans la continuité d’actions menées par les partenaires sociaux, notamment dans le cadre des accords relatifs à l’égalité professionnelle entre femmes et hommes (v. l’actualité n’ 16649 du 13 août 2014) et à la formation professionnelle. Dans le cadre de cette nouvelle négociation, la branche, qui compte 45 000 salariés répartis dans 12000 entreprises, estime pouvoir créer 7 000 emplois dans les quatre ans suivant l’extension de l’accord, si une adaptation du permis de construire aux standards internationaux était adoptée par les pouvoirs publics. Elle entend également s’appuyer sur la mise en place d’«un outil adapté », un fonds solidaire de branche alimenté par une cotisation annuelle qui permettrait d’aider les entreprises à financer la création d’emplois ainsi que la formation.

L’accord, dont l’extension est demandée, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2016.

1. Un engagement sur l’emploi, sous condition.

Les objectifs de créations de postes de la branche sont conditionnés à la réforme du permis de construire.

UN IMPÉRATIF: RÉFORMER LE PERMIS DE CONSTRUIRE

« Dans l’espace européen et international, la France apparaît très en retard, et il nous semble indispensable, dans le cadre de la construction européenne, que nos pratiques se modernisent », observent les signataires de l’accord, qui soulignent l’importance de mettre en place un permis de construire aux standards internationaux. Dans son annexe 1, l’accord décrit la réforme envisagée comme reposant un per­ mis en deux temps: le permis de projeter et le permis d’édifier, lequel permettrait de revaloriser la totalité de la filière conception. Ces évolutions, note l’accord, « sont essentielles à l’affirmation de compétences contemporaines, grâce auxquelles les entre­ prises d’architecture seront en mesure de se développer, par une meilleure adaptation aux exigences des marchés internationaux.

Au final, selon les signataires de l’accord, l’impact de cette mesure sur le chiffre d’affaires de la branche serait de 3 %, soit 220000 000 €, et de 6 % sur le chiffre d’affaires de la filière conception.

IMPACT SUR L’EMPLOI

Ce nouveau cadre juridique permettrait ainsi (de développer l’activité de la branche des entreprises d’architecture, en établissa11t de fait un environnement économique et réglementaire favorable à la création d’emplois directs dans la branche, mais également dans toute la filière conception (ingénierie, économistes, contrôleurs techniques, etc.) ». Dans ces conditions, la branche estime pouvoir créer 7 000 emplois qualifiés, dans les quatre années suivant l’extension du présent accord, à raison de 700 la première année, 1400 la deuxième, 2100 la troisième et 2 800 la dernière année. De plus, estiment les signataires, « parallèlement aux entreprises d’architecture, l’évolution de l’activité, liée au permis de construire, est de nature à permettre la création significative d’emplois dans le secteur libéral qui regroupe environ 15000 architectes exerçant seuls».

2. Création d’un fonds solidaire

Observant qu’« Une baisse des charges dans un milieu essentiellement de TPE n’aurait que peu d’impact sur la création d’emplois », les signataires décident de créer un fonds solidaire de branche constitué de la collecte mutualisée des économies réalisées par les entreprises du fait des diminutions de charges instituées par le gouvernement. Ce fonds est destiné à « proposer aux entre­ prises des aides ciblées à la mesure de leurs besoins».

ALIMENTATION DU FONDS

Le fonds sera alimenté par une cotisation annuelle, appelée auprès des entreprises, d’un taux équivalent à 11allégement des charges sociales patronales dédiées à la branche famille, soit 1,8% de la masse salariale.

La branche, sur décision de la CPNNC, se donne la possibilité de déléguer la collecte à des organismes paritaires désignés.

MISSIONS DU FONDS

Selon les termes de l’accord, l’objectif du fond est de «donner les moyens solidaires d’investissement aux entreprises pour créer des emplois et en pérenniser de nouveaux à la hauteur des ambitions de la branche à travers la formation professionnelle, l’aide à l’équipement. Le fonds interviendra via deux leviers:

  • un abondement de prise en charge des coûts des actions de formation des salariés liées au développement des activités ;
  • une aide aux entreprises sous forme de prêt à taux 0 % sur l’investissement nécessaire àla création de nouveaux postes de travail.

Par ailleurs, l’accord prévoit 1′.octroi d’une prime à l’em­ploi d’un montant maximal de 2 000 € en cas d’embauche d’un senior, d’un jeune de moins de 26 ans ou d’un travailleur handicapé en CDI résultant de la création d’un emploi.

FONCTIONNEMENT DU FONDS

La commission de suivi

Le fonctionnement du fonds solidaire sera confié à une co1nmission de suivi, chargée d’étudier les dossiers de demandes des entreprises et de décider de l’attribution des aides. La commission de suivi sera composée de deux collèges, constitués à parité de représentants des employeurs et de représentants des salariés. Les organisations reconnues représentatives seront présentes dans chacun des collèges. L’indemnisation des membres de « la commission sera assurée via un budget spécifique, retenu sur la collecte du fonds et géré par l’Association paritaire de gestion du paritarisme. La Commission de suivi se réunira au moins une fois par an et « en tant que de besoin », selon le nombre de dossiers à instruire.

Attribution des aides

Conditions d’éligibilité des entreprises. Toutes les entreprises relevant du champ d’application de la convention collective des entreprises d’architecture peuvent solliciter le fonds, sous réserve qu’elles soient à jour de toutes leurs obligations conventionnelles au moment de la demande. Elles doivent égale­ ment s’engager concrètement à utiliser les fonds pour pérenniser et créer des emplois conformément aux modalités décrites en objet de la demande. En cas de non-respect de leurs engagements, elles devront « pro­ céder au remboursement intégral des sommes prêtées, sans délai.

Constitution du dossier

Le dépôt des demandes devra être effectué sur le site internet de la branche, à partir d’une rubrique dédiée. La demande devra notamment comporter les trois derniers bilans, l’engagement de création d’emplois, de formation ou de maintien dans l’emploi et le projet d’entreprise correspondant au pacte, le devis pour l’équipement et/ou la formation (les justificatifs devant être communiqués dans les deux mois suivant la mise à disposition du prêt).

Décision d’attribution

Les décisions de la commission seront prises à la majorité simple des votes exprimés par les membres ayant voix délibérative, c’est-à-dire par les représentants des organisations représentatives et signataires de l’accord, les non-signataires ne disposant que de voix consultatives.

Gestion des aides

Pour la formation, chaque dossier sera géré technique­ ment par l’Opca de la branche. S’agissant de la gestion des prêts, elle se fera, sous le contrôle de l’Association paritaire de gestion du paritarisme, par l’organisme agréé désigné par la commission de suivi.

 

Source : Liaison social n°16777 du 19 février 2015 (reproduction de l’article).
Photo : Jean-François CHESNAIS – Membre du Syndarch et Membre du bureau de la CNPL

 

La FMF, membre de la CNPL fait le point sur l'actualité du projet de loi santé!

L’actualité professionnelle a encore été  très riche évidemment cette semaine.   Avec en 1er lieu l’examen du projet de loi Santé à la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale à partir du 18 mars. Ont été déjà : –  retiré l’article sur la vaccination par les pharmaciens (mais MariSol Touraine persiste à vouloir en faire une expérimentation, lors d’un prochain décret), – modifié l’article sur « les pratiques avancées » (traduire coopération interprofessionnelle), avec réintroduction du rôle central du médecin qui sera le coordinateur, et supprimé le « diagnostic » des missions des para-médicaux. Et bien-sûr, adopté l’article sur le tiers-payant généralisé.  L’Assurance Maladie serait le payeur unique, mais pas garanti, puisque le médecin aura toujours à vérifier les droits des patients sur les deux régimes (obligatoire et complémentaire) et enverra sa facturation en deux flux séparés. Total, la Mutualité hurle au loup car les complémentaires veulent absolument avoir la main-mise sur les profressionnels de santé, et les médecins sont toujours aussi mécontents. Pour couronner le tout, les franchises seraient prélevées directement sur le compte des assurés sociaux. Ubuesque ! Pas sure que ceux-ci soient d’accord pour laisser la Sécu piocher sur leur compte. Notre Ministre a ainsi réussi à se mettre tout le monde à dos. Elle a fait très fort ! D’ailleurs, elle s’en est plainte devant la commission des affaires sociales, presqu’en larmes parce-que les gens sont très méchants avec elle. En s’apitoyant sur son sort, a t’elle pensé à tous ces médecins suicidés de par la faute des politiques de santé menées depuis 20 ans maintenant ?

Tout le monde à dos, sauf le gouvernement. Notre 1er Ministre Manuel Valls, qui a reçu les syndicats médicaux, a affirmé haut et fort son soutien à MariSol Touraine. Pour ceux qui n’ont pas envie de lire les 9 pages de bla bla de son allocution, en voici les grandes lignes. J’ai bien entendu votre malaise général et vos questionnements, mais la réforme est nécessaire ; nous avons déjà fait une belle avancée en instaurant le tiers-payant généralisé de façon progressive, en remettant le médecin au centre de la coordination, en autorisant le secteur 2 en clinique sauf pour les urgences. Et pour vous prouver ma bonne foi, je vais organiser une Grande Conférence de Santé sur le contenu des métiers médicaux et para-médicaux, et sur les conditions d’exercice. Mais ça, après l’adoption définitive du projet de loi Santé. Les médecins doivent avoir confiance ! Non, Monsieur Valls, la confiance, ça ne se décrète pas, ça se mérite. Et dans le contexte actuel, les médecins libéraux n’ont aucune confiance en vous ; ils ont été 40 000 à vous le dire dimanche dernier.

Alors les médecins ne baissent pas les bras ! Ils poursuivent la grève de la télétransmission, dont on parle peu, mais qui submerge les CPAM, comme en témoigne ce petit reportage. Les franciliens se rassembleront le 31 mars devant l’Assemblée Nationale, jour du vote général sur la loi. Je dis les franciliens, mais tous les médecins et futurs médecins sont invités à venir manifester leur colère à nouveau. La FMF continue à rassembler tous les syndicats médicaux pour ne parler que d’une voix. C’est parfois difficile (voir les divers mots d’ordre isolés ou certains communiqués tirant à la fois la couverture à soi et fustigeant les autres au passage), mais c’est ESSENTIEL, nous le martelons. Les 3 objectifs communs sont : retrait du projet tel quel , unité syndicale, remise à plat concertée de nos conditions d’exercice. Nous allons nous battre pour cela, et s’il le faut, jusqu’à l’insubordination.

Dans tout ce marasme, une très bonne nouvelle néanmoins. Je vous avais parlé des réunions de remise à plat du DPC (Développement Professionnel Continu), en début d’année. Avec une bonne impression sur le texte final. Nous en voyons déjà les fruits, puisque l’OGDPC vient de nous informer qu’en 2015, les médecins retrouvent leur enveloppe correspondant à environ 4 jours de formation par an (exit le programme unique annuel, quelle que soit sa durée), et que l’enveloppe globale destinée aux médecins resterait aux médecins (alors qu’elle avait largement servi à indemniser pharmaciens et infirmiers l’an passé). Ca, c’est pour 2015. Nous attendons maintenant que MariSol Touraine valide le projet consensuel qui lui a été présenté pour les années suivantes.

Source : www.fmfpro.com
Photo : Jean-Paul HAMON – Président de la FMF

MG France, principal syndicat de médecins généralistes membre de la CNPL, refuse de participer au groupe de travail "tiers-payant" …

MG France, refuse de participer au groupe de travail « tiers-payant » du 19 mars.

MG France a participé à 6 séances de travail du groupe tiers-payant au ministère.
Après avoir pris connaissance aujourd’hui de l’amendement du gouvernement au projet de loi de santé, relatif au tiers-payant, MG France constate que celui-ci ne répond pas aux demandes des professionnels de santé exprimées en groupe de travail.
En conséquence MG France suspend sa participation au groupe de travail et ne rendra pas à la réunion du 19 mars.

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutien la démarche de MG France et dénonce le manque de concertation du gouvernement dans sa politique de réforme.

 

Source : MG France – http://www.mgfrance.org/
Photo : Alain LIWERANT – Membre de MG France et Membre du bureau de la CNPL

 

L'USPO, membre de la CNPL présente à la manifestation du 15 mars.

Face à l’asphyxie économique de la profession de pharmacien d’officine et à la loi de Santé qui n’intègre pas pleinement les officinaux dans les équipes de soins de premier recours, l’USPO a décidé de participer à la manifestation du 15 mars 2015, à Paris.

La situation économique du réseau officinal se dégrade rapidement : la marge des pharmaciens diminue plus vite que celle les autres acteurs de la chaîne du médicament et les baisses de prix massives du 1er trimestre 2015 vont aggraver cette situation.

La réforme de la rémunération des pharmaciens, avec la mise en œuvre d’honoraires à la boite, marginalise la profession de l’évolution vers de nouveaux modes de rémunération pour les autres professionnels de santé, notamment dans le cadre de la coordination des soins.

« Il faut revoir très vite ce système sans perdre du temps en bilans intermédiaires pour qu’une rémunération soit introduite progressivement à l’acte de dispensation, déclare Gilles Bonnefond, Président de l’USPO. Plus de 6 000 pharmaciens ont déjà écrit au directeur de la CNAM pour demander l’ouverture des négociations sur la rémunération et un développement des nouvelles missions du pharmacien pour qu’il joue véritablement son rôle de professionnel de santé dans un parcours de soins des patients coordonné. »

L’USPO déplore d’ailleurs que la loi de Santé n’instaure pas le partage des données de santé avec les pharmaciens. Cette lacune de la loi ne contribue pas à renforcer l’intégration des pharmaciens dans l’équipe de soins.

L’USPO souhaite que dans la loi de Marisol Touraine, le conseil pharmaceutique et les médicaments conseil soient inclus dans la stratégie du premier recours.

Enfin, l’USPO veut attirer l’attention de Madame la Ministre sur les incidents de plus en plus nombreux liés au tiers-payant dans les officines, qui pèsent financièrement sur les pharmaciens. La profession n’a aucune garantie de paiement pour les bénéficiaires de la CMU et de l’ACS. Elle n’a pas de garantie non plus lorsque l’assuré n’a pas sa carte Vitale alors que le tiers-payant est obligatoire.

« Les pharmaciens en ont plus qu’assez ! Ils veulent une évolution de leur métier et de leur mode de rémunération. Ils veulent continuer à assurer le tiers-payant mais avec des garanties de paiement et une simplification des différents contrats des assurances complémentaires et une homogénéité des droits figurant sur les cartes des assurés. La loi de Santé doit répondre à cette nouvelle organisation mais le compte n’y est pas », conclut Gilles Bonnefond.

La Chambre Nationale des Professions Libérales constate à nouveau que le gouvernement malgré sa stratégie de découpage de la réforme des professions règlementées focalise contre lui le mécontentement des professionnels libéraux et soutien la mobilisation de l’USPO.

 

Source : www.uspo.fr

Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Manifestation du 15 mars : le Sniil (membre de la CNPL), refuse toute récupération d’une minorité d’infirmiers libéraux

Paris, 15 mars 2015.- Comme l’indiquent les média et le montrent les images diffusées, ce sont quasiment exclusivement des médecins ou internes en médecine qui manifestent contre la future loi Santé en ce dimanche 15 mars 2015.
Respectant leur point de vue, ainsi que celui des organisations médicales qui les ont mobilisé, le Sniil a décidé de ne pas se joindre à ce mouvement. D’abord parce qu’il ne se reconnaît pas dans le mot d’ordre principal de ce dimanche, à savoir le rejet du tiers-payant ; mais aussi parce que le Sniil ne rejette pas en totalité le projet de loi, même si certaines de ses dispositions sont encore à amender ou à revoir.
Sorti victorieux des deux dernières élections professionnelles de 2010 et 2014, le Sniil demeure aujourd’hui le premier syndicat infirmier libéral de France. Il ne reconnaîtra, donc aucune délégation infirmière minoritaire qui pourrait, éventuellement, se prévaloir de représenter l’ensemble des infirmières et infirmiers libéraux de France lors de cet événement.

Sources : www.sniil.fr
Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil

MG France – Mobilisation sans précédent pour la manifestation des médecins du dimanche 15 mars!

MG France, avec les autres membres du comité d’organisation, a apellé les médecins généralistes à participer massivement à la manifestation du 15 mars à Paris.

Le comité directeur de MG France a initié la mobilisation des médecins généralistes par son appel du 2 octobre dernier. La manifestation du 15 mars s’annonce comme la plus importante de toutes les manifestations de médecins jamais organisées.

MG France qui s’en félicite, demande au gouvernement de modifier profondément son projet de loi qui ne répond pas de manière satisfaisante aux besoins de notre pays.

Car la population a de plus en plus de mal à trouver un médecin traitant près de chez elle. Elle renonce ainsi à des soins pourtant nécessaires.

Les médecins libéraux, en particulier les généralistes, passent trop de temps à des activités non soignantes. La gestion du tiers payant généralisé proposée par le projet de loi est irréalisable. Elle se traduirait par une perte de temps médical. Les médecins n’en veulent pas.

Les médecins libéraux, en particulier les généralistes, partagent la position des étudiants, des internes et des chefs de clinique qui veulent un système de santé accessible à tous, avec une assurance maladie mutualisée, non privatisée, sans sélection des patients et des professionnels de santé.

Pas de système de santé sans accès aux soins pour tous, pas de système de santé sans professionnels de santé : voilà ce qui nous unit dans cette grande manifestation.
Le projet de loi de santé devra être modifié.

 

Source MG France
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

Loi Santé : le Sniil (membre de la CNPL), reçu au Ministère, reste ferme sur ses positions

Paris, 23 février 2015.- Après avoir longuement entendu les syndicats médicaux au sujet de la future loi de Santé, le Ministère a reçu les représentants des infirmières au sujet de ce projet. Parmi eux, le Sniil, premier syndicat infirmier libéral.
Dénonçant, dans un premier temps, le peu de reconnaissance de la profession infirmière qui s’exprime au travers de cette loi, le Sniil a, ensuite, exprimé son inquiétude vis-à-vis de quatre articles, et même son rejet total de certains d’entre eux.
Ainsi, bien que soutenant fortement le travail en pluriprofessionalité et l’ayant d’ailleurs prouvé en étant le seul syndicat infirmier libéral à oeuvrer lors des négociations interprofessionnelles de 2014, le Sniil a exprimé son refus de voir inscrit dans la future loi de Santé l’alinéa 3 de l’article 25 tel qu’il est actuellement rédigé. En effet, donnant au médecin le pouvoir d’être le seul à reconnaître, ou non, « la qualité de membre de l’équipe de soins » à un professionnel de santé, ces quelques lignes induisent, selon le Sniil, un lien de subordination intolérable entre médecin et infirmière.
De même, lorsqu’ont été abordées les dispositions générales du Développement Professionnel Continu (article 28), le Sniil a revendiqué que le DPC infirmier ne soit plus évalué, comme il l’est actuellement, par la Commission Scientifique du Haut Conseil des Professions Paramédicales, mais par une Commission Scientifique Indépendante. Rassemblant plus de 600 000 professionnels, avec des modes d’exercice divers et des spécialisations très pointues, la profession infirmière mérite bien, selon le Sniil, d’être traitée pour sa formation continue à l’image de ce qui se passe pour les médecins ou pharmaciens…
Concernant, ensuite, la « Pratique avancée » (article 30), le Sniil a, d’abord, réaffirmé son soutien à la mise en place de ce nouvel exercice, qui représentera un réel progrès pour la profession infirmière. Toutefois, le Sniil a aussi exprimé son inquiétude quant à la définition qui en est faite : refusant, notamment, comme il pourrait découler de la rédaction actuelle de l’alinéa 1er, que les activités « d’orientation, d’éducation, de prévention et de dépistage » ne soient financées qu’à la condition d’être pratiquées par des infirmières de pratiques avancées. En effet, selon le Sniil, les compétences énoncées font déjà partie intégrante du rôle propre infirmier et sont donc, déjà, de ce fait, mises en oeuvre par l’ensemble des infirmières libérales ! Il serait donc inadmissible, pour le Sniil, que les infirmières non-reconnues de pratique avancée ne puissent plus exercer ces compétences-socles ou se voient refuser, de la part de l’Assurance Maladie, la valorisation de leurs actions en la matière.
Enfin, le Sniil s’est également insurgé contre l’article 32 qui prévoit d’accorder le droit de vacciner aux pharmaciens et qui pourrait, à terme, déboucher sur la possibilité pour eux de réaliser toute forme d’injection. Rappelant le combat qu’il mène depuis 20121 contre le transfert de cette compétence infirmière, mais aussi le refus de cette idée par 91% des infirmières tous modes d’exercice confondus2, le Sniil a réaffirmé qu’il n’accepterait aucun compromis en la matière.
L’entretien avec le cabinet de la Ministre devrait déboucher rapidement vers des propositions de modification de texte.

Pas d’adhésion au « Mouvement pour la santé de tous », mais…
En se rendant à cet entretien au Ministère, le Sniil s’est employé, comme à son habitude, à porter la parole des infirmières libérales de la façon la plus constructive possible. Ne rejetant pas intégralement les dispositions de la future loi de Santé à l’inverse de l’Onsil et de Convergence Infirmière qui étaient pourtant également présents lors de cet entretien, le Sniil a, par ailleurs, décidé de ne pas adhérer au « Mouvement pour la santé de tous », rassemblement hétéroclite d’organisations non-représentatives et de syndicats attachés dans leur déclarations à la coordination interprofessionnelle mais ayant tous voté fin 2014 contre les accords conventionnels pluriprofessionnels (ACI et ACIP).
Restant vigilant quant au devenir du projet de loi Santé, et préférant travailler à sa modification, le Sniil se réserve toutefois le droit de mener toute action qu’il jugera nécessaire contre la future loi de Santé si le Ministère continuait de soutenir certaines des dispositions évoquées plus haut.

Source : www.sniil.fr
Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil

UFOF, membre de la CNPL vous parle de la CIPAV …

Grâce à l’implication et à la confiance de la CNPL, l’UFOF a pu faire entrer de nouveaux ostéopathes au Conseil d’administration de la CIPAV Pierre Girard (titulaire) et Chantal ROPARS (suppléante) ont rejoint Armand GERSANOIS (suppléant) qui avait été élu en 2011.
Armand va bientôt reprendre le poste de titulaire du collège 3 et nous aurons ainsi deux représentants au coeur même du Conseil d’Administration.

Pierre vous donne aujourd’hui quelques explications précieuses sur le fonctionnement de notre caisse de retraite.

Avec le concours des électeurs de toute la profession Ostéopathe, et de la promotion faite par l’UFOF et la CNPL, j’ai été élu le 11 décembre dernier comme administrateur de la CIPAV.
Je vous remercie de la confiance que vous m’avez accordée et je ferai tout pour la mériter et me mettre au service de chacun d’entre vous.
Déjà avec la participation d’Armand GERSANOIS, mon aîné au sein de la CIPAV, nous avons pu solutionner les problèmes de quelques uns d’entre vous.

Qu’est ce que la CIPAV ?

La CIPAV fait partie des caisses regroupées au sein de la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales) en parfaite distinction du Régime Général de la Sécurité Sociale.
Une association de loi 1901, qui a été créée au départ pour la retraite des architectes en exercice libéral.
Par la suite, d’autres professions libérales se sont associées, et aujourd’hui, 4 collèges regroupent différentes professions souhaitant mutualiser leurs droits à la retraite.

1er Collège : AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE, DU BÂTI ET DU CADRE DE VIE
2ème Collège : PROFESSIONS DE CONSEIL
3ème Collège : INTERPROFESSIONNEL
4ème Collège : PRESTATAIRES
Les Ostéopathes font partie du 3ème collège.
Les retraités du quatrième collège

Comment fonctionne la CIPAV :

Deux parties au sein de l’organisation de la CIPAV :

1- Une partie administrative contractuelle salariée responsable de la gestion de la Caisse (environ 330 salariés).

2- Une partie administrative élue par les cotisants, responsable du contrôle et du bon déroulement de la gestion de la partie contractuelle : 26 personnes et leurs suppléants. C’est là que vous nous avez élus.

La partie contractuelle possède un Directeur, un Sous-Directeur, un Secrétariat, un Agent Comptable, un Service Juridique et un Service Placement.
La partie élue compte un Président, deux Vice-Présidents, un Secrétaire, un Secrétaire Adjoint, un Trésorier et un Trésorier Adjoint.
Sont déterminées des commissions et donc des responsables de commission pour mieux gérer et contrôler le quotidien des activités de la CIPAV.

A – Commissions Statutaires : au nombre de 8 :
– Commission de Contrôle : 3 Titulaires
– Commission de Recours Amiable : 3 Titulaires + 3 Suppléants (je suis suppléant dans cette commission)
– Commission Admission – Non Valeur : 4 Titulaires + 4 Suppléants (Armand GERSANOIS est titulaire et je suis suppléant)
– Commission des Affaires Sociales : 4 Titulaires + 4 Suppléants
– Commission Inaptitude – Aptitude : 4 Titulaires + 4 Suppléants (Armand GERSANOIS est suppléant)
– Commission des Placements : 6 Titulaires dont le Président et le Trésorier.
– Commission d’Appel d’Offre : 4 Titulaires + 4 Suppléants.
– Commission Immobilière : 4 Titulaires + 4 Suppléants (Armand GERSANOIS est suppléant).

B – Commissions non Statutaires : au nombre de 8
– Commission d’appel d’offre pour le groupe Berri : 1 Titulaire.
– Commission Prospective : 5 Titulaires.
– Commission Communication : 5 Titulaires
– Commission Auto/micro-entrepreneur : 5 Titulaires
– Commission de révision du code électoral : 7 Titulaires (je fais partie de cette commission).
– Représentation CNAVPL : le Président et son suppléant.
– Commission Conciliateurs et Représentants Locaux : 4 Titulaires
– Commission Révision des Statuts : 5 Titulaires.

Les buts de la CIPAV :

Ils sont définis en trois groupes :
I – La Retraite : obligatoire et complémentaire. Il existe deux volets : la perception des retraites et la redistribution.
II – L’Invalidité-Décès-Reversion : suivre les cotisants dans les aléas de la vie, verser des prestations aux ayants droits.
III – Le Placement-Gestion du Patrimoine : les fonds collectés doivent être placés pour générer des gains, mais aussi pour pouvoir verser les droits à la retraite de tous les cotisants actuels lorsqu’ils seront en âge de la toucher.

Les activités de la CIPAV :

Gérer les cotisants : calcul des cotisations demandées – perception de ces cotisations – relance des impayés – traitement des impayés – compréhension des impayés et mise en commission pour examen.
Gérer les appels téléphoniques entrant et sortant. Avec plus de 700 000 adhérents, le standard actuel n’est pas assez performant. Des solutions sont à l’étude pour performer ce secteur.
Gérer les courriers. Vu le nombre d’adhérents, c’est aussi un point noir, tant pour les entrants que pour les sortants. Peut être qu’une externalisation va être mise en place, comme celle qui existe pour la réception et le traitement des chèques, en attendant la dématérialisation des paiements.
Internet : pouvoir renseigner tout un chacun sur toutes les possibilités de la CIPAV, sur ses droits, sur ses devoirs, sur ces prestations. Actuellement le site est à reformuler pour arriver à ce que chaque adhérent y trouve son compte au sens propre comme au sens figuré.

Voilà succinctement l’édifice CIPAV.

 

Pierre GIRARD – Ostéopathe – Administrateur de la CIPAV élu en 2014

Sources : UFOF – www.osteofrance.com
Photo : Armand GERSANOIS – Membre de l’UFOF – Administrateur Suppléant CIPAV

Création de la Chambre Départementale des Professions Libérales Pays basque 64

Une toute nouvelle Chambre des professions libérales vient d’être constituée au PAYS BASQUE. 

Cette Chambre est destinée à regrouper localement principalement  des professionnels libéraux de 4 secteurs : la Santé, le Juridique, le Technique et Cadre de vie.

Nous avons l’ambition par nos statuts de défendre les intérêts moraux, économiques, sociaux des professions libérales.

A l’aire de l’évolution numérique, la CPLPB 64 souhaite développer l’image dans notre société d’un corps de professionnels indépendants aptes à répondre et à faciliter par leurs compétences personnelles, techniques et humaines l’accompagnement de leurs clients tout au long de leur vie.

En adhérant à la CPLPB 64, vous serez accompagné lors de l’exercice de votre profession par d’autres professionnels qui font face aux mêmes difficultés du quotidien que vous.

L’antenne du PAYS BASQUE aura la joie de vous faire partager son sens de la convivialité dans un territoire de tradition fier de ses valeurs.

Le monde dans lequel nous vivons est en perpétuelle évolution. L’indépendance de nos professions est aujourd’hui menacée. 

Nous avons l’intention d’être au service d’une croissance responsable encadrée par une éthique et comme le dit Peter SENGE : « l’intelligence collective se construit dans l’intelligence partagée ».

Propos recueillis auprès de Maitre Gilles LEFEBVRE – Président de la Chambre Départementale Pays Basque 64  

Photo : Gilles LEFEBVRE

 

NUMERUS CLAUSUS à l’installation pour les seuls médecins généralistes : MG France membre de la CNPL s'insurge!

NUMERUS CLAUSUS à l’installation pour les seuls médecins généralistes : une proposition de loi de 41 parlementaires met le feu aux poudres.

A ONZE jours de la grande manifestation unitaire des professions médicales contre le projet de loi de santé du gouvernement, un groupe de députés UMP et Centristes fait encore pire et met le feu aux poudres, en proposant de mettre l’installation des seuls médecins généralistes sous contrainte.

Enregistrée le 18 février 2015 à la Présidence de l’assemblée nationale, elle propose :

Titre I :DE L’INSTAURATION D’UN NUMERUS CLAUSUS À L’INSTALLATION DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES

Création, transfert, regroupement seraient alors soumis à autorisation de l’ARS … jusqu’à la distance minimale entre cabinet …

TITRE III : DES AIDES À L’INSTALLATION DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES CONVENTIONNÉS EN ZONES RURALES

Des aides … contre des obligations supplémentaires, évidemment

TITRE IV : DE L’EXPERIENCE ACQUISE EN MILIEU RURAL

Obligation de stage d’externat en milieu rural … pour tous les étudiants

Les étudiantes vont particulièrement aimer !! Restent à trouver 10 000 lieux de stage en milieu rural, sans bien sûr aucun moyen pour cela !

TITRE V : DE LA MISE EN OEUVRE À L’ECHELLE DES TERRITOIRES D’UNE POLITIQUE D’ACCES AUX SOINS

Et en avant l’administration de la santé, des commissions, des programmes, des réseaux …

Et pendant ce temps, les autres spécialités bénéficient de la liberté totale, d’installation, tant pour le lieu, que pour les tarifs …

Ainsi, la ségrégation dont souffre la spécialité médecine générale serait désormais institutionnalisée, peu d’enseignants, peu de moyens d’exercice, le revenu horaire le plus bas, les contraintes les plus fortes : secteur 1 obligatoire, gardes obligatoires, stages obligatoires, installation obligatoire.

MGF interroge publiquement les partis politiques à l’origine de ce projet de loi : voulez-vous détruire définitivement notre spécialité et l’accès aux soins de la population en faisant fuir les étudiants vers d’autres spécialités, et d’autres modes d’exercice ??

MG France appelle l’ensemble des organisations d’étudiants, d’internes, de chefs de clinique à prendre conscience que la maltraitance de la médecine générale est ancienne, ancrée dans le paysage politique et universitaire, et pour autant toujours aussi inacceptable.

La Chambre Nationale des Professions Libérales très attachée à la liberté d’installation des professionnels libéraux se joint à l’indignation de MG France membre de la CNPL.

 

Source : www.mgfrance.org
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

Avocats – Loi Macron passée en force vue par l'ABF membre de la CNPL.

La loi MACRON, passée en force grâce à l’article 49-3 de la Constitution va être examinée au Sénat.

Le texte voté contient encore des dispositions préoccupantes pour notre profession.

Certes, nous avons échappé à l’avocat en entreprise de haute lutte mais le combat n’est pas terminé .Il nous faut rester vigilants quand on sait qu’après de multiples votes de rejet de nos instances, certains s’ingénient encore à vouloir revenir sur cette question.

Faut-il leur rappeler que la profession refuse cette intégration. Discuter à nouveau de cette question constitue une marque de mépris de la position très très largement majoritaire chez nos confrères et un déni de démocratie.

Devons-nous nous habituer à ce que certains égos dictent leur loi aux autres? Devons-nous nous habituer à ce que certains pensent que nous sommes tous des imbéciles qui ne comprennent rien à rien. La réponse est naturellement NON !

Remettre en chantier cette question creuserait un fossé encore plus grand qu’il ne l’est entre les avocats « de base » dont je suis tout comme mes co-listiers et nos instances représentatives. Ce serait suicidaire pour tous. Il est tout de même temps que chacun prenne conscience des enjeux et accepte le résultat des votes exprimés et les respecte.

Il reste suffisamment d’autres points sur lesquels nous battre pour ne pas perdre de temps à raviver des guerres et des clivages.

Notre attention doit se focaliser sur d’autres questions.

Nous n’avons pas su convaincre une partie de la représentation nationale sur l’importance du maintien de la postulation synonyme d’une justice de proximité et de qualité ; nous n’avons pas pu faire comprendre qu’après une carte judiciaire . adoptée à la hussarde( le TGI de Tulle a dû être réouvert pourquoi?!!!) nous risquons d’assister à la désertification judiciaire après celle médicale-. Il nous faut nous attacher à rappeler celle-ci ne sera pas freinée par quelques exceptions liées aux matières ou à la plaidoirie tant il est à craindre que les cabinets situés au siège des cours ne « trustent » le contentieux et que nombre de cabinets dans certains départements disparaissent. Nous devons faire oeuvre de pédagogie et de sensibilisation auprès de nos élus.

L’autre source d’inquiétude porte sur l’ouverture des capitaux de nos sociétés à mettre en perspective avec la dérive préoccupante de l’extension du domaine d’action des experts comptables. Il n’aura échappé à personne qu’en permettant à la profession du chiffre de se livrer à des travaux d’ordre statistique, économique, administratif , social et fiscal auprès de clients pour lesquels ils n’effectuent aucune mission comptable et en introduisant la faculté de rédiger des actes sous seing privé, c’est tout l’équilibre entre ces deux professions qui est remis en cause, nonobstant l’amendement gouvernemental qui précise que les travaux ne seraient pas de nature juridique……… surtout quand on connait les pratiques actuelles.

On voudrait au travers de ces mesures affaiblir les droits de la défense , la sécurité que notre déontologie apporte et faire taire une parole qui dérange qu’on ne s’y prendrait pas autrement!!!

Capitalisme, argent…..quand tu nous tiens

Une mobilisation de tous doit être encore de mise et les élus de l’ABF s’y emploieront !

 

Source : www.abf-avocats.fr
Photo : Catherine GAZZERI –Membre de l’ABF – Membre du CNB

Les cotisations 2014 des régimes d'assurance vieillesse complémentaires obligatoires des professions libérales!

Un decret du 26 decembre 2014 fixe, au titre de l’annee 2014, les cotisations des regimes d’assurance vieillesse complémentaires obligatoires des professions liberales et des artistes et auteurs relevant de l’article L. 382-1 du Code de la sécurité sociale, ainsi que les cotisations des regimes d’assurance invalidite-deces des professions libérales.

 

Source : D. n° 2014-1639, 26 déc. 2014 : JO 28 déc. 2014

 

A quand la mise sous tutelle de toutes les infirmières libérales, s'interroge le Sniil membre de la CNPL!

Titulaires au minimum d’un niveau d’étude de grade licence, les infirmières libérales ne seraient-elles que des décérébrées incapables d’avoir la moindre idée sur le devenir de leur propre métier et, à fortiori, sur l’évolution des politiques de santé publique ? C’est, en tout cas, la question que l’on peut se poser à la lecture de la dernière étude de l’Observatoire Régional de Santé (ORS) Pays de la Loire, réalisée en partenariat avec le Ministère de la Santé et la DREES[i]. En effet, au sein de cette enquête, c’est bien, de nouveau, à des médecins que l’on demande de se prononcer sur l’avenir de la profession infirmière… alors que jamais encore on ne l’a demandé aux infirmières elles-mêmes !

Sensée avoir pour sujet la « coopération entre professionnels de santé », l’étude de l’ORS propose ainsi aux médecins de dire s’ils sont, ou non,  favorables au rattachement au cabinet médical d’une infirmière « rémunérée par un forfait de l’Assurance Maladie ». Transformée, sans qu’on ne lui ait rien demandé en tâcheronne corvéable à merci et payée par la Sécu, l’infirmière voit alors son travail imposé par les médecins via des « délégations de tâches ». Parmi elles : la « surveillance de la tension artérielle », « l’éducation thérapeutique du patient diabétique ou asthmatique » ou encore « l’éducation nutritionnelle »… Et tout ira ainsi très bien dans le meilleur des mondes puisque le temps gagné par les médecins permettra, pour 40% d’entre eux, de profiter davantage de leur vie privée[ii]

Demandant aux médecins de disposer sans aucune vergogne de la vie des infirmières, l’étude de l’ORS ne fait pas scandale. Et ce, même, si elle repose sur une hypothèse erronée puisque tous les actes cités pour être délégués aux infirmières font déjà partie intégrante de leur rôle propre. Autrement dit, les libérales n’ont pas besoin d’une « délégation de tâches » pour pouvoir, déjà, les pratiquer en toute autonomie…

Pire même ! Cette étude est dans la norme de ce qui se passe actuellement… illustrant parfaitement l’attitude des pouvoirs et institutions publics : un mépris récurrent et une forte méconnaissance de la profession infirmière, notamment libérale. Car n’oublions pas que :

  • le Ministère n’accorde des entretiens au sujet de la prochaine loi de Santé qu’aux syndicats de médecins généralistes… et ce bien qu’un pan entier de l’activité infirmière libérale, celle de la vaccination, pourrait être confié aux pharmaciens
  • le groupe de travail chargé d’élaborer le référentiel du métier d’infirmière en pratiques avancées au sein du Ministère de la Santé n’est pas piloté par une infirmière… mais par un membre de la Direction Générale de l’Offre de Soins et un médecin généraliste
  • depuis 2012, le Ministère de la Santé a commandé sept études sur la profession de médecin généraliste à la DREES, contre deux seulement pour les dentistes, une pour les sages-femmes et les métiers de la rééducation… et zéro pour les infirmières. Ce qui a pour conséquence immédiate une totale ignorance du métier infirmier.

Révolté par tant de dédain vis-à-vis de professionnelles de santé qui se trouvent être non seulement les plus nombreuses de France[iii], mais aussi les plus proches des patients[iv], le Sniil, premier syndicat infirmier libéral appelle donc instamment les pouvoirs publics à choisir entre :

  • aller jusqu’au bout de leur logique, et placer officiellement sous tutelle toutes les infirmières libérales…
  • … ou avoir plus de considération et de justesse dans l’appréciation du métier infirmier libéral en mettant notamment en œuvre des études sérieuses sur la profession.

Et ainsi pourra-t-on, peut-être corriger un déséquilibre flagrant expliquant, sans doute, la politique stérile du « tout-médecin » suivie actuellement en France…

 

Source : sniil.fr
Photo : Annick TOUBA – Présidente du Sniil

FMF, membre de la CNPL. Appel à la Manifestation du 15 mars!

La FMF a réuni son CA à Bordeaux les 7 et 8 février 2015.

La FMF remercie le ministère de contribuer, par sa rigidité, à l’unité syndicale. La FMF a décidé :

  • de poursuivre le mouvement de grève de télétransmission
  • de poursuivre le mouvement de grève des gardes

La FMF réaffirme sa participation à la manifestation intersyndicale du Dimanche 15 mars contre le projet de loi Santé.

La FMF exige :
  • le retrait du Tiers Payant Généralisé Obligatoire
  • le retrait des articles sur les transferts de tâches
  • le retrait des articles  instaurant une discrimination entre cliniques privées et hôpital public
  • le retrait de l’organisation technocratique du système de santé
  • le retrait des dispositions mettant fin au secret médical.

Le projet de loi Touraine est dangereux pour la liberté des patients et des soignants.

Il est scandaleux de vouloir l’imposer sans que la population soit complètement informée de la façon dont elle sera soignée demain.

La FMF appelle la population à réclamer un référendum devant ce véritable choix de société.

MANIFESTATION NATIONALE LE 15 MARS A PARIS.

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient sans réserve le mouvement des médecins.

Source : www.fmfpro.org
Photos : Jean-Paul HAMON – Président de la FMF

 

A l’occasion d’une nouvelle journée de grève jeudi 5 février, MG France, membre de la CNPL, mobilise les médecins généralistes pour l’avenir de leur profession.

La mobilisation des médecins généralistes a démarré suite à l’appel du comité directeur de MG France le 2 octobre 2014. Elle s’est donné deux objectifs :

  • combattre les aspects délétères du projet de loi de santé, notamment l’obligation du tiers-payant et la tutelle des ARS sur la médecine ambulatoire
  • rendre à la médecine générale son attractivité en donnant aux professionnels les moyens d’exercer leur métier.

Cette mobilisation s’est traduite par plusieurs journées de fermeture des cabinets médicaux, en fin d’année et le 6 janvier dernier. Elle se poursuit aujourd’hui par une journée de grève largement suivie par les médecins généralistes. Elle est nécessaire parce que les médecins généralistes doivent maintenir leur pression sur le gouvernement pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.

La création de groupes de travail chargés de modifier la loi de santé est une tentative de réponse à cette pression. Mais le délai imposé, très réduit, et les problèmes techniques non résolus (sur le dispositif de tiers-payant) laissent planer un doute sur le résultat de cette concertation.

Une sixième année de blocage tarifaire est annoncée par l’Assurance-Maladie. Les spécialistes en médecine générale réclament, en préalable à des négociations tarifaires, l’équité avec les autres spécialités qui utilisent la cotation MPC portant la valeur de base de la consultation à 25 euros. Afin de protester contre le blocage des honoraires, MG France qui s’est retiré de la Commission Paritaire Nationale demande à ses syndicats départementaux de suspendre leur participation aux commissions paritaires locales et régionales.

  • MG France participera à la manifestation nationale du 15 mars initiée par les syndicats de jeunes médecins, internes et chefs de clinique.
  • MG France renouvelle son mot d’ordre de grève administrative et de grève des gardes.
  • MG France appelle les médecins généralistes à une nouvelle journée de fermeture de leurs cabinets le 19 mars prochain, à la veille des élections locales. MG France sensibilisera les responsables      politiques aux risques sanitaires consécutifs à la baisse démographique des médecins généralistes dans de nombreuses villes et campagnes.
Source : MG France
Photo : Claude LEICHER – Président de MG France

Pharmaciens – Conséquences des honoraires à la boîte par l'USPO membre de la CNPL!

L’USPO, principal syndicat de pharmaciens d’officines, membre de la CNPL, s’inquiète de l’impact des honoraires à la boîte.

 

 

 

honoraires 80 centimes

 

La mise en place des honoraires de 80 centimes (HT) à la boîte au 1er janvier 2015 a pour conséquence une baisse de marge de tous les médicaments au prix fabricant hors taxe (PFHT) supérieur à 10 €.

Par exemple, un médicament à un PFHT de 14 € voit sa marge diminuer de 5 centimes.

 

honoraires 1 €

Si les honoraires de 1 € à la boîte sont mis en oeuvre en 2016, la baisse de marge concernera tous les médicaments dont le PFHT est supérieur à 1,81 €.

Cette seconde étape va augmenter l’amplitude des baisses de prix de 8 centimes par boîte de médicaments pour permettre l’augmentation de marge uniquement sur les médicaments à moins d’1,81 €.

L’augmentation de la marge sera essentiellement concentrée sur le paracétamol et l’homéopathie.

1 € sur médicaments (1)

 

L’étape du 1 € à la boîte conduira pour les médicaments au PFHT compris entre 23 et 150 € à des baisses de marges de 16 centimes à 2,06 €.

 

 

1 € sur médicaments (2)

Pour les médicaments au PFHT supérieur à 150 €, cette étape aboutira à des baisses de marge de 2,06 € à plus de 380 €.

Conséquences 1 € à la boîte

La prise de risque est maximale pour les pharmaciens pour tous les médicaments remboursables :

– 89 % des spécialités ont leur marge qui va baisser ;

– 11 % des médicaments remboursables vont avoir une augmentation de marge, mais il s’agit majoritairement du paracétamol et de l’homéopathie.

Les honoraires dit de « dispensation » liés en réalité  à la boîte n’ont aucun sens pour la valorisation de la profession de pharmacien d’officine.

De plus, le débat sur la concurrence sur les médicaments à prescription médicale facultative donne aux pharmaciens l’image de « petits commerçants » alors que cette réforme devait valoriser le rôle du pharmacien.

La réforme de la rémunération officinale est bel et bien ratée. Vous devez la combattre en vous mobilisant et en adressant cette lettre à la CNAMTS.

 

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutient l’action de l’USPO et invite tous les pharmaciens à se mobiliser aux cotés de l’USPO en écrivant à la CNAMTS.

 

Source : uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Focus sur les Conventions collectives des Professionnels Libéraux!

La Chambre Nationale des Professions Libérales fait le point sur les derniers arrêtés d’extensions applicables aux professionnels libéraux !

PERSONNEL DES CABINETS MÉDICAUX

Extension d’un avenant à la CCN du personnel des cabinets médicaux.

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salaries compris dans le champ d’application de la convention collective nationale du personnel des cabinets médicaux du 14 octobre 1981, les dispositions de l’avenant n° 66 du 1er juillet 2014 relatif a la mise en conformité du régime de prévoyance.

Le texte de cet avenant peut être consulte a l’adresse suivante : http://www.journalofficiel.gouv.fr/publications/bocc/pdf/2014/0031/boc_20140031_0000_0005.pdf.

Source : A. 15 déc. 2014 : JO 20 déc. 2014

 

PROFESSIONNELS DE LA COMPTABILITÉ

Extension d’un accord conclu dans le cadre de la CCN des cabinets d’experts-comptables et de commissaires aux comptes.

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salaries compris dans le champ d’application de la

convention collective nationale des cabinets d’experts comptables et de commissaires aux comptes du 9 décembre 1974, les dispositions de l’accord du 16 mai 2014 relatif a la designation de l’OPCA.

Le texte de cet avenant peut être consulte a l’adresse suivante : http://www.journalofficiel.gouv.fr/publications/bocc/pdf/2014/0028/boc_20140028_0000_0013.pdf.

Source : A. 15 déc. 2014 : JO 3 janv. 2015

 

PERSONNEL DES HUISSIERS DE JUSTICE

Extension d’un avenant à un accord conclu dans le cadre de la CCN du personnel des huissiers de justice.

Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salaries compris dans le champ d’application de la

convention collective nationale du personnel des huissiers de justice du 11 avril 1996, les dispositions de l’avenant du 7 novembre 2013 a l’accord du 23 avril 2007 relatif a la prévoyance.

Le texte de cet avenant peut etre consulte a l’adresse suivante : http://www.journalofficiel.gouv.fr/publications/bocc/pdf/2014/0001/boc_20140001_0000_0004.pdf.

Source : A. 15 déc. 2014 : JO 3 janv. 2015

 

Source : unasa.fr

Médecins généralistes en grève! MG France, membre de la CNPL vous explique pourquoi.

Les raisons. Qui vous soignera demain ?

Depuis le mois de décembre 2014, les médecins généralistes de notre pays ont entamé un mouvement revendicatif. Beaucoup a été dit ou écrit sur le sujet, mais votre médecin généraliste souhaite vous apporter lui-même les précisions qui suivent.

Sur le ras le bol des généralistes qui est profond :

Sachez que les médecins généralistes vivent des horaires loin des 35 heures (jusqu’à 60 heures par semaine pour certains). Ce sont tous des spécialistes formés par les facultés de médecine, mais leur rémunération à l’acte reste inférieure à celle de tous les autres spécialistes. Leur protection sociale – notamment pour la maternité des femmes médecins – est très insuffisante. Ils n’ont pas toujours de personnel pour les assister, et ils subissent une paperasserie inutile et envahissante. Tout ceci fait que peu de jeunes médecins choisissent d’être généralistes.

Sur le tiers payant :

Avec le tiers payant, vous êtes dispensés de verser les honoraires à votre médecin. Cette dispense est déjà réalisée pour certains patients. Faut-il l’étendre à tous les assurés ? Pourquoi pas. Les médecins généralistes n’y sont pas opposés par principe. Mais ils ne veulent pas d’un système obligatoire, compliqué et non garanti, avec deux payeurs différents pour chaque acte (votre caisse maladie et votre mutuelle). Demandez à votre pharmacien : il doit consacrer des heures de travail à vérifier quotidiennement les paiements, souvent manquants, de plus de 500 mutuelles. Les médecins généralistes veulent un système, simple, fiable et garantie.

Sur ce qui nous guette et ce qui vous guette

La médecine générale est indispensable pour vous soigner. Mais elle doit disposer enFrance des mêmes moyens que dans les pays comparables, pour répondre à tous vos besoins : soins, dépistage, prévention, accompagnement en cas de maladie chronique ou de dépendance. On l’a vu, les difficultés de notre exercice rendent la profession peu attractive pour les jeunes médecins en formation. Peu de médecins choisissent la médecine générale. Les plus anciens ont bien du mal à trouver un remplaçant ou une successeur. Qui vous soignera demain ? Pour pallier la baisse du nombre de généralistes, le gouvernement propose de confier une partie de nos activités de médecin généraliste à d’autres (vaccins chez le pharmacien par exemple). Le souhaitez–vous vraiment ?

 Ce combat, qui est le nôtre, c’est aussi pour vous que nous le menons !

Source : MG France

La Chambre Syndicale de la Sophrologie, membre de la CNPL lance l'annuaire des sophrologues!

Un des services de la Chambre Syndicale de la Sophrologie est de proposer à ses membres l’inscription gratuite sur un annuaire en ligne. Les sophrologues peuvent y faire figurer toutes les coordonnées de leur cabinet : adresse, mail, téléphone et site internet ainsi qu’une photo.

http://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/lannuaire-des-sophrologues-de-la-chambre/

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue cette initiative qui témoigne du dynamisme de la Chambre Syndicale de la Sophrologie au sein des professions libérales.

 

Source : chambre-syndicale-sophologie.fr
Photo : Catherine ALIOTTA – Présidente de la Cambre Syndicale de la Sophrologie

 

 

Hausse des adhérents de la F.F.R.T., membre de la CNPL, en 2014!

En 2014, la Fédération Française de Reiki Traditionnel a connu une forte hausse de ses adhérents, probablement dynamisée par la formation professionnelle aujourd’hui uniforme pour tous ses membres, son référentiel métier Reikibunseki® qualifié et certifié par des organismes tierce partie, et la certification Reikiologue®, offrant à chaque professionnel une reconnaissance officielle de sa pratique à titre individuel.

En 2013 la FFRT regoupait 280 adhérents. A la fin 2014, la FFRT a regroupé 398 adhérents soit une hausse de 42 % de personnes ayant décidé de participer aux actions de la FFRT.

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue cette progression et le dynamisme de la FFRT.

 

Source : www.ffrt.fr
Photo : Christian MORTIER – Président de la FFRT